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 What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE

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Ehawee S. Laurent

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Ehawee S. Laurent
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MessageSujet: What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE   What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE EmptyMer 16 Avr - 16:42



raphaël & ehawee

“You know what I like most about people? Pets.
”  



I'd rather die tomorrow than live a hundred years without knowing you.

« Si je devais pour une fois dans ma vie demander quelque chose aux autres, ce serait une petite chose unique qui me rappelle à quel point tout être humain est rattaché à la Nature, à sa Nature. Si je devais vivre loin des arbres, loin de la mer et loin des bourrasques, je ne pourrais survivre que grâce à cet unique petit souvenir. Ne serait-ce que pour me rappeler la couleur du ciel et de la terre battue, combien il est important de sortir prendre l’air, combien le contact avec la forêt et la mer sont bénéfiques. Pour me rappeler qu’en chaque être humain en col et cravate, il y a une personne à part entière, une unité si faible que les forces naturelles et les lois terrestres décident pour elle. »

Ehawee traça ces derniers mots au dos de son calepin. Le stylo bille grattait nerveusement des lignes d’écriture rapide et enivrée sur le carton. Comme contrôlée par un sentiment plus puissant qu’elle, Ehawee Sophia se laissait porter par sa conscience qui lui montrait ce qu’elle devait faire ou pas. Le seul endroit ou elle était elle-même était la forêt. Les bois où personne ne s’aventurait à moins d’avoir une bonne raison de perdre son temps. Plus de papier en réserve, elle allait devoir en racheter et retourner en ville très bientôt si elle souhaitait continuer à coucher ses ressentis intimes sur des feuilles quadrillées ! Rien qu’en formulant cette idée de retourner au centre, elle déglutit. Nulle autre action ne l’opprimait plus que de fouler un sol qu’elle appréhendait. Elle avait beau vivre à Taleville depuis 23 ans, elle ne se faisait pas à l’idée que c’était sa…terre d’origine. Ou du moins sa terre d’accueil et son lieu de vie.

Les bois de Scissy mélangeaient sable, écume, eau de mer et forêt éparse. La nature était presque sauvage à certains endroits. On ne trouvait pas toujours les traces de la présence des hommes. On se baladait de rocher en rocher, se laissant emporter par le vent fort, emporter par le cadre et la sphère mythique. Ehawee était un peu plus loin que le puits qui alimentait les légendes et les contes locaux.

Elle ramassa ses feuilles qu’elle ajusta en une pile désordonnée. Elle prit le tout sous le bras et se leva de la souche sur laquelle elle était assise. Chaque fois qu’elle venait ici, c’était son endroit favori. Très inconsciemment parfois, elle s’asseyait sur ce reste d’arbre .Il s’agissait d’un ancien saule pleureur, cela ne faisait pas de doute. Il était scié depuis l’enfance d’Ehawee mais avait du être magistral autrefois. Comme quoi, malgré la bêtise humaine et le saccage des bûcherons, la souche persistait en témoignage du passé. On n’efface pas facilement les plus belles choses.

La jeune femme fit quelques pas. Elle était vêtue très légèrement pour la saison mais s’en contrefichait. Elle adorait sentir le vent caresser sa peau et n’avait jamais froid. Elle fit un geste plein de grâce que font les êtres féminins en ramenant leur chevelure sur le côté.
Subitement, elle se retourna. Elle avait entendu un bruit. Loin d’être parlé ou banal, c’était plutôt un jappement. Un chien. Cela ne pouvait qu’être un chien.

Elle fut un peu poussée dans le dos et fit volte face pour découvrir la bête repérée. L’animal jouait avec elle et semblait s’en amuser. C’était un Terre-Neuve énorme, une de ces créatures monumentales qui vous tiennent à distance et en respect. Celui-ci semblait particulièrement jeune et amical. Il portait d’ailleurs un collier. Il devait être tendre avec ses maîtres. Et après tout, Ehawee adorait ces animaux qu’elle n’avait jamais eu la chance de posséder. Elle ne craignait pas ce qui venait de la nature. Ses peurs et ses cauchemars mettaient plus en scène le caractère vil et la haine des hommes.

Ehawee se baissa un peu et appela l’animal en songeant à ce qu’elle venait d’écrire.

-Hé l’ami, dit-elle calmement en caressant la tête du chien une première fois.

L’animal lapa quelque fois sa main, donnant une sorte de promesse d’amitié sincère. La jeune femme brossa encore ses longs poils soyeux un moment avant de remarquer un homme au loin. Sans doute le maître du chien. Elle espérait qu’il ne le cherchait pas encore .Elle saisit son compagnon par le collier et l’approcha doucement de l’endroit où se trouvait le jeune homme. Avenante et sympathique, Ehawee était rarement désagréable au premier abord. Sauf avec les personnes qui d’instinct lui déplaisaient, bien entendu. C’était un caractère fort mais il lui arrivait d’être très clémente et de laisser plusieurs chances, le pardon prenant le dessus.

-C’est votre chien ? demanda-t-elle arrivée à une centaine de mètres.


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Raphaël C. Legrand

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Raphaël C. Legrand
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MessageSujet: Re: What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE   What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE EmptyVen 18 Avr - 2:10

If I were you, I’d look in the mirror. If I were you, I would be cautious and calm. Such a beautiful blossom, beautiful tree and many beautiful things, but that is not your case. You don’t know the beauty of life. I don’t care, I have my friends to wait for me. I don’t care, I have my fans to support me. I’m gonna be okay. Gonna be okay. I don’t care, I believe in my everything. Thank you, friends. I’m not alone. Be with me, guys. Thank you, fans. You’re not alone. I’ll be with you.I’m gonna be okay. Gonna be okay. I don’t care, I believe in my everything.
« Trois… deux… un…. » « IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH !!! » Des éclats de rire s’élevèrent depuis le salon, Raphaël était tellement mort de rire qu’il en était à genoux sur le tapis, se tenant contre le canapé alors que Thibaut l’écrasait à moitié. Ils n’en pouvaient plus l’un comme l’autre. Maya débarqua rapidement vers eux leurs lançant tout un tas de trucs : chaussons, brosses à cheveux, pommes… tout ce qui lui passait sous la main. Il eut le temps d’attraper un coussin pour se protéger mais il fut quand même touché à une fesse alors que Titi reçut une orange en plein dans ses abdos pas vraiment construits. Il essuya les larmes qui perlaient à ses yeux à force de rire. « Vous êtes VRAIMENT descendus bas cette fois-ci ! » « Oh non pas vraiment, regarde, Raph est seulement sur le tapis, c’est pas si bas que ça. » Cette fois, ce fut un melon qui fut lancé sur le rouquin, Raphaël le rattrapa avant que Thib’ ne se le prenne en pleine poire mais le coup lui claqua le petit doigt. Il grogna sur le moment avant de regarder sa sœur, ramassant les fruits qui avaient servis de projectiles. « C’était une vidéo drôle Yaya, arrête de faire ta belle. » « Drôle ? Tu trouves ça drôle ? tout youtube va se moquer de moi maintenant ! Merci bien. » Il gardait un calme olympien, sachant que ça énervait tellement sa sœur, encore plus que de le voir hurler. « De rien. » Elle était furibonde et partit s’enfermer dans la chambre de Raph, chambre qu’elle squattait bien trop au goût du pianiste, mais pour le moment, il n’y pouvait pas grand-chose. Il fixa son aîné avant de rire encore un coup. Autant prendre les choses comme ça. Au bout d’une demi-heure, il entra dans la chambre, elle était sur le lit, mp3 aux oreilles, carnet en main, elle semblait tout sauf heureuse. « Maya… » « Va au diable. » Il haussa un sourcil sous ses paroles, bizarrement, tout ça lui faisait penser àLeahn et Judie, il avait le sentiment d’avoir refait la même connerie. Il s’arrêta sur son pc le temps de retirer la vidéo, puis il attrapa ses clés et une sacoche bandoulière. Elle avait décidé de lui faire la gueule, parfait, il irait ailleurs sans soucis. Dommage, il n’avait pas de cours à donner cette après-midi. Il se décida à prendre le bus pour se rendre chez ses parents, visiblement, sa mère travaillait, mais son père était au moins là, il se servit un verre d’eau avant de se rendre compte que le placard était à nouveau rangé n’importe comment. Avec ses tocs, il s’empressa de tout remettre en ordre. A vrai dire, il était énervé par ce qui s’était passé avec Maya, il aurait aimé pouvoir jouer du piano ici mais il était en réparation… « Tu veux en parler. » « Non. » C’était assez clair et de toute façon, il allait juste lui dire qu’il y avait été trop fort avec Maya, il le savait déjà. « J’vais aller promener des chiens. » « Prends Gavroche, il a besoin d’apprendre à se tenir en laisse. » Il hocha la tête, prenant le chien nommé, Zeus qui était un beau dogue allemand arlequin, Chamallow, un labrador vraiment mou et bonne patte qui était toujours dix mètres en retard, Sid le petit batârd qui passait son temps à manger, ça lui faisait déjà 4 chiens à gérer, c’était pas si mal. Il ne mit que Gavroche en laisse, sachant que les autres obéissaient à la voix. Il s’en alla sans demander son reste jusqu’à la forêt de Scissy, de toute façon, il aimait marcher, il pouvait aller loin, il n’avait aucune crainte. Il se posa enfin avec eux, leur mettant une gamelle sur l’herbe et de l’eau dedans pour les rafraîchir, il but aussi en se mettant assis sur une vieille souche. Il lâcha gavroche pour le laisser gambader avec les autres. Perdu dans ses pensées, il avait fermé ses yeux alors que ses mains pianotaient un air sur sa cuisse. « C’est votre chien ? » Il se tourna surprise, se levant alors qu’elle ramenait le gros nounours, les autres s’amusaient avec des bâtons ou se roulant simplement dans l’herbe qui repoussait plus belle. « Gavroche ! » Le chien se mit à courir, entrainant la belle brune avec lui. Raph le caressa une fois à sa hauteur. « J’ai pas vu… qu’il s’était… sauvé. » Sa timidité maladive revenait au galop, il rougissait, il n’osa même pas la regarder à vrai dire alors que les autres venaient voir l’inconnu pour lui faire la fête. Il se redressa dans un léger sourire, vraiment léger… Plus par politesse qu’autre chose. « Il a été gentil au moins ? Gavroche est jeune, on essaye de l’éduquer pour lui…. » Il se demandait bien pourquoi il lui parlait de ça en fait… mais maintenant qu’il avait commencé. « … trouver une famille. » Il se frotta la nuque en se trouvant désespérant au possible. « Raphaël. » Il l’avait dit précipitamment. « J’veux dire. Moi… c’est Raphaël. »
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Ehawee S. Laurent

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MessageSujet: Re: What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE   What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE EmptyVen 18 Avr - 18:26



raphaël & ehawee

“You know what I like most about people? Pets.
”  



I'd rather die tomorrow than live a hundred years without knowing you.

La jeune femme n’en revint pas. Eprise de littérature à ses heures, tant qu’on pouvait lire à l’extérieur et librement, elle était friande du grand Hugo. Fruit du hasard ou d’une loterie sarcastique, le clébard s’appelait « Gavroche », comme le gamin qui mourrait pour avoir été petit oiseau et sans famille dans « Les Misérables ».Tous les détails du drame revinrent à la mémoire d’Ehawee qui se souvenait maintenant parfaitement des mots employés dans l’œuvre. Elle se remémorait facilement les choses, d’instinct ou de mémoire. Aussi, lorsque le maître de l’animal caressa encore tendrement sa tête pleine de bonhommie, elle ne pu qu’en être attendrie. Elle remarqua enfin qu’il était assis sur la souche du saule pleureur. Décidément, ce vestige d’arbre lui apportait du nouveau dans sa vie. Et surtout, la mettait en route vers une direction naissante. La bonne voie. Le droit chemin.

-J’ai pas vu… qu’il s’était… sauvé, commença le maître comme pour se justifier.

La jeune femme fait un petit signe de la main comme pour arrêter l’homme qui lui parle. Ce n’est en rien de sa faute, c’est très courant et surtout, bien qu’elle n’ose pas l’avouer à cet inconnu de peur d’être prise pour folle, ce chien est un signe. Le signe qu’elle attendait. Clairement, en écrivant dans son carnet, elle n’avait pas songé une seule seconde à la chose qui lui serait nécessaire pour survivre dans ce monde d’hommes qui jugeaient et préjugeaient. Mais maintenant, tout était limpide comme de l’eau de roche : elle avait besoin d’un animal. Jamais le rapport entre la nature et elle ne pourrait être plus fort ! Elle savait que les humains étaient eux-mêmes des bêtes et que de loin, l’amour que donnait un chien dépassait celui d’un amant. Car l’animal ne reprenait jamais cette tendresse donnée à vie.
D’autres chiens arrivèrent près de la jeune amérindienne ébahie et heureuse de voir tous ces compagnons vraiment tendres et peu apeurés avec elle. Elle se demanda si toutes les bêtes appartenaient au garçon avant de rendre à cet homme un sourire sincère. Elle était très heureuse de rencontrer autant de tendres animaux à la fois. Et bien, sûr, était heureuse de rencontrer leur maître.

-Il a été gentil au moins ? Gavroche est jeune, on essaye de l’éduquer pour lui…Trouver une famille.

"On remarquait sur le boulevard du Temple et dans les régions du Château-d'Eau un petit garçon de onze à douze ans qui eût assez correctement réalisé cet idéal du gamin ébauché plus haut, si, avec le rire de son âge sur les lèvres, il n'eût pas eu le cœur absolument sombre et vide. Cet enfant était bien affublé d'un pantalon d'homme, mais il ne le tenait pas de son père, et d'une camisole  de femme, mais il ne la tenait pas de sa mère. Des gens quelconques l'avaient habillé de chiffons par charité. Pourtant il avait un père et une mère. Mais son père ne songeait pas à lui et sa mère ne l'aimait point."

Encore sur le coup de la surprise et de l’attendrissement, la jeune femme ne réagit pas immédiatement. Elle dit simplement d’un air pensif, perdue entre souvenirs restants de lecture et son domaine naturel :

- Il s’appelle Gavroche parce qu’il n’a pas de famille ? Comme dans « Les Misérables » ?

Elle voulu lui poser la question sur les provenances des bêtes et également pourquoi il en possédait un tel nombre mais se ravisa. C’était sûrement un membre d’une association protectrice des animaux. Mais il fallait dire que cela ne pullulait pas dans la région. On n’était pas en pleine montagne ou dans le Sud, en Provence, dans ces endroits où les bergers sont dadas de leurs bêtes. Ehawee trouvait que les transhumances avaient quelque aspect poétique et protecteur vis-à-vis de la Nature elle-même.Elle fixa un peu l’homme en se demandant s’il elle ne l’avait pas déjà rencontré. Possible. Probable même, Taleville n’était pas si grand et les habitants se croisaient perpétuellement, comme des sujets sur un manège qui semblait toujours tourner de la même manière Une roue sans fin.
Comme le gars se massait la nuque,Ehawee détourna un peu le regard et fit face à la mer qu’elle contempla en silence une petite seconde.

-Raphaël.

Elle se tourna vers le type qui venait de lâcher ça, s’inquiétant de savoir s’il lui apprenait le nom d’un autre chien ou…

- J’veux dire. Moi… c’est Raphaël.

La jeune femme fut ravie de faire la connaissance de cet homme qui semblait déjà tellement tendre et patient avec ses bêtes qui devait l’être autant avec les êtres humains. Et si elle constata qu’il semblait apeuré de lui adresser la parole, elle tâcha de le mettre en confiance. Elle n’était pas le genre de fille qu’on rêve de croiser, en fait. A Taleville, elle était plutôt la petite solitaire méprisée de beaucoup et tolérée par certains.
Evitant d’en faire trop, elle s’avança un peu plus vers Raphaël, s’abaissa pour se mettre à la hauteur de Gavroche qui lui léchait les doigts.

- Moi, c’est Ehawee. Ah, euh, c’est pas grave si vous n’arrivez pas à le prononcer ni à l’écrire, c’est…compliqué, dit-elle en se relevant plus souriante encore.


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Raphaël C. Legrand

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MessageSujet: Re: What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE   What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE EmptyMar 13 Mai - 13:19

If I were you, I’d look in the mirror. If I were you, I would be cautious and calm. Such a beautiful blossom, beautiful tree and many beautiful things, but that is not your case. You don’t know the beauty of life. I don’t care, I have my friends to wait for me. I don’t care, I have my fans to support me. I’m gonna be okay. Gonna be okay. I don’t care, I believe in my everything. Thank you, friends. I’m not alone. Be with me, guys. Thank you, fans. You’re not alone. I’ll be with you.I’m gonna be okay. Gonna be okay. I don’t care, I believe in my everything.
« Il s’appelle Gavroche parce qu’il n’a pas de famille ? Comme dans « Les Misérables » ? » « Il fallait surtout lui trouver un prénom et j’avais que ça en tête. » Ils s’y mettaient tous les cinq à chaque fois pour trouver les noms de leurs protégés. Même si les enfants ne vivaient plus à la ferme, elle les appelait tous les quatre moments : on a trouvé un chaton comme ça, tu l’appelles comment ? et demande à ta sœur pour le chiot de l’autre jour ! Ah les parents. Il les aimait, c’était vrai, mais parfois, ils étaient plus que fatigants, surtout avec tous les animaux qui étaient à la ferme. Il se rendit compte qu’il avait un peu cassé une jolie histoire possible autour du nom du chien, il fit une petite grimace avant de se masser la nuque. Elle ne semblait pas lui en vouloir, à vrai dire, elle avait même l’air plutôt gentil pour le sauvageon qu’il était. Souvent, il déplorait son autisme qui lui bouffait la vie, parce que sans ça, il serait plus sociable et la solitude le pèserait moins, mais d’un autre côté, il était persuadé que c’était ce qui faisait qu’il était vraiment bon au piano… Alors bon. C’était peut-être un mal pour un bien, et puis, c’était connu. Les hommes n’étaient pas de si bons compagnons que ça comparé aux animaux. Il se décida enfin à se présenter pour passer pour un homme un peu plus poli et moins sur la défensive, mais il l’était quand même, restant à bonne distance et parlant d’une voix peu assurée. Comme souvent, il devait passer pour un grand timide. Il l’était après tout. Et maladroit, ça c’était clair, déjà rien qu’à voir comment il s’était introduit. Un peu comme un pur bourrin…. Malgré tout, elle semblait disposée à discuter et lui aussi à vrai dire, loin de la ville, il se sentait bien. Les chiens le mettaient en confiance comme la nature. Gavroche semblait vraiment bien l’apprécier à lui lécher la main comme si elle n’était qu’une bonne grosse sucette, l’image fit sourire le pianiste à vrai dire. « Ehawee… C’est joli. » Il n’eut pas vraiment de mal à le répéter, il était intelligent et il apprenait vite, contrairement à ce que la plupart des gens pouvaient penser, mais il retenait surtout ce qui concernait la musique, sinon comment saurait-il l’enseigner sans une once de bonne intelligence ? « C’est indien ? » Il aimait beaucoup les prénoms d’origines étrangères. « Mon vrai prénom, c’est Chan-Yeol, c'est coréen… » A vrai dire, à part sa famille et sa Leanne… personne n’avait jamais pu entendre ça. Il aimait son vrai prénom pourtant, mais il lui rappelait surtout que comme les protégés de ses parents, il avait été adopté. « Sid ! Laisse Zeus en paix ! » C’était toujours pareil, le minus qui emmerdait le grand et l’autre qui se laissait faire alors que Chamallow s’était couché aux pieds du jeune homme et ronflait déjà, épuisé par le simple aller qu’ils venaient de faire. « Vous voulez pas l’adopter ? » Il montrait Gavroche à la demoiselle. « Il est propre, il manque juste d’un peu d’éducation. » Il n’avait aucun culot pour se présenter, aborder des filles, parfois même le fait de payer ses courses était un enfer, mais quand c’était pour les animaux du refuge, il trouvait en lui une force insoupçonnée, la même qui le faisait tenir des heures entières derrière un piano.
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Ehawee S. Laurent

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MessageSujet: Re: What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE   What I like most about people ♦ RAPHAËL & EHAWEE EmptyMer 14 Mai - 14:04



raphaël & ehawee

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I'd rather die tomorrow than live a hundred years without knowing you.

-Ehawee…C’est joli,fit le dénommé Raphaël en croisant son regard. C’est indien ?

L’amérindienne secoua un peu sa tête et remis de l’ordre dans sa chevelure indisciplinée. Curieusement, elle se sentait en confiance avec le jeune homme fraîchement rencontré. Comme si deux âmes encore inconnues, propres et pures aux yeux de l’un et de l’autre pouvaient voir au-delà des différences que tout le monde connaissait. En fait, Ehawee avait toujours cherché sa place. Il lui paraissait normal de chercher un sens à sa vie. Et surtout, elle ne s’était jamais sentie chez elle. Elle espérait tellement trouver un jour un moyen de combler ce vide au plus profond d’elle. Trouver la bonne personne au bon moment. Sur un droit chemin. Durant son adolescence, elle avait tenté de fuir l’autorité parentale en allant dans un sens opposé. Elle était persuadée que cela les contraindrait à lui donner plus de liberté. Elle se disait que les règles étaient faites pour être bafouées, qu’elle avait besoin de vivre ses propres erreurs pour s’en relever. Directement, on l’avait qualifiée de « perdue ».Comme si personne ne pouvait jamais remonter la pente, se relever. Ses parents ouvraient à peine les yeux sur ses bêtises. Plus elle s’enfonçait, plus ils semblaient s’en amuser. Les punitions tombaient. Mais à quoi bon ? Elle ne la dissuadait que moins de quitter sa bulle.
Puis, du jour au lendemain, elle avait abandonnée tout cela. Elle avait simplement mûrit, s’était rendue compte de sa chance. Ses parents s’étaient montrés plus doux et compréhensifs mais elle ne se sentait toujours pas apaisée. Elle n’était pas de cette famille, elle venait d’ailleurs.

-Mon vrai prénom, c’est Chan-Yeol, c'est coréen…

Ehawee Sophia répéta le prénom du maître des adorables chiens.

-C’est aussi très joli.Nous avons un point commun,en tout cas.Car oui ,c’est indien mais à vrai dire… Mon nom de famille est « Laurent ». J’ai été adoptée et n’ai malheureusement aucune connaissance sur mes origines la culture de là-bas.

Elle regarda gambader certain des animaux. D’autres, plus téméraires, se chamaillaient.

- Sid ! Laisse Zeus en paix !

C’est alors que d’une voix apaisante, Raphaël lui demanda :

-Vous voulez pas l’adopter ?

Ehawee fut surprise de la demande. Elle qui n’avait jamais encore eu d’animal à elle.

Comment allait-elle gérer cela ? Elle se demanda si son instinct lui suffirait, si elle avait ça dans les gènes. Mais après tout, il était sans personne.Sans véritable place.Il était bien avec cet homme mais un chien parmi tant d’autres.Et elle ne résistait pas à sa petite bouille.
Elle avait envie de dire à cet animal ce qu’elle avait toujours rêvé entendre :

« Toi, tu es unique ; le simple fait de voir tes yeux m’emplis de bonheur. Tu es la seule chose dont j’ai besoin, dont nous avons besoin. Je serai toujours là pour prier pour toi quand ça n’ira pas. Et toujours là pour te voir rire aux éclats. Je te veux heureux car je veux te garder près de moi, même lorsque tu seras loin. Mes pensées te soutiendront car tu es une part de moi.Tu es de ma famille. »

Si elle adoptait cette merveille, ce petit bout de bonheur comme ses parents l’avaient adoptée ?

-Et bien, ce n’est pas un problème ,à vrai dire. J’en serai ravie.

Elle marqua une pause en songeant aux raisons qui faisait d’elle une fille incontrôlable et inconsciente. Elle était capable de faire du mal sans s’en rendre compte. Heureusement, sa raison la rappelait toujours à l’ordre au dernier moment. Et si un jour il était trop tard ? Si elle prenait trop de risques ?

-Je dois vous avouer que j’ai peur…de ne pas être à la hauteur. Je serais triste de le décevoir. De vous décevoir, dit-elle d’une traite en rougissant un peu.




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