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 Ҩ longue vie au roi.

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Louis Delcroix

• Secrets découverts : 112
• Talevillien depuis : 03/02/2014
• Cagnotte : 66
Louis Delcroix
My life is a fairy tale


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MessageSujet: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptyVen 7 Mar - 23:53




Louis Delcroix

Allez, raconte tout, mon chou !

AGE : pas franchement vieux, pourtant pas jeune à souhait, il vient d'atteindre les 48 ans cette année, du moins c'est ce qu'il raconte au bon peuple. METIER OU ETUDES : avocat que l'on pourra traiter de véreux, souvent accusé de falsifications de preuves mais sans poursuites - c'est ça d'accuser et de ne rien avoir dans les mains. Dorénavant dans le gratin de Taleville, j'ai une place assez conséquente dans celui-ci, toujours au courant des dernières rumeurs. Quoi qu'il en soit, mon cabinet se porte le mieux du monde et cette ascension est loin de me déplaire. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il raconte qu'il est né un 15 août 1968, à Taleville même. PARTICULARITES : sa marque de fabrique reste de s'habiller de façon classe constamment, parce que quitte à avoir de l'argent autant le montrer. Bien que dans ses habitudes il n'est pas rare qu'il ait un verre de scotch dans la main ou un cigare dans le bec, une cicatrice tout juste visible orne le dessous de son oeil gauche, lui rappelant sans cesse son passé amer et révolu. GROUPES : Joyeux non-anniversaire. AVATAR : Robert Downey Jr. CREDITS : tumblr, drunk pancake.


A Taleville
PERSONNE N'EST PARFAIT, ALORS VAS-Y, BALANCE TES QUALITES ET TES DEFAUTS, ON EST LA POUR T'ECOUTER MON POTIT ! Son passé de pourriture, de bâtard n'est certainement plus à refaire. Le meurtre de son frère, la culpabilité portée sur le dos de Simba, le règne sur les terres qui lui étaient de droit, en somme on pourrait penser de Louis qu'il est ce que l'on peut appeler un vilain juste bon pour l'être. Pourtant, il reste un être de ce monde, que ce soit celui des contes ou des mortels, ses qualités font ses défauts et inversement. Contrairement à Ahadi, son père, il aime profondément ceux qu'il considère comme appartenu. Bien qu'étant un personnage vicieux, il est bourré d'un charisme nonchalant et d'une capacité de manipulation déconcertante, ce qui quelque part comble sa force moindre par rapport à Mufasa. Louis peut aussi donner pour ceux qui ont su toucher son coeur de vieux lion et lui faire oublier son égoïsme, sa part d'enfant meurtri ne s'est jamais réellement tirée de son corps et ce n'est pas plus mal quelque part. C'est un cerveau sur pattes, débordant d'idées et d'ironie, mais à la fois une oreille attentive qui aime tirer à profit des autres. Se le mettre à dos, c'est vouloir se suicider concrètement. D'un côté très revanchard, tant qu'il n'aura pas vu la personne souffrir au possible - peut-être même dans une tombe -, il ne dormira pas sainement. Dévoré par les fantômes d'une ancienne vie, c'est aussi une instabilité conséquente, parfois un lunatisme sans précédent et une tête de mule comme on en fait plus. En soi, la colère l'anime autant que la tristesse, la peine autant que la haine et même s'il est l'un des hommes les plus riches de Taleville, son bonheur n'est pas encore là. Alors Louis attend, attend toujours et continuera d'attendre tant que la vie lui permettra.

ET SINON, Y A DES TRUCS QUI TE DEFINISSENT EN PARTICULIER ? DES ANECDOTES, DES MANIES, DES PREFERENCES, ON VEUX TOUT SAVOIR !

deux marques de fabrique qui définissent bien Louis. En premier cas, on le verra très rarement sortir sans un costard, qu'il soit bleu, blanc ou noir, pour lui la classe est une manière de vivre qui lui colle à la peau - Isobel lui a offert une situation plus que convenable, pourquoi ne pas en profiter ? Il prendra toujours son temps pour choisir la tenue du jour, parce que le paraître vaut tout l'or du monde, il faut savoir attirer la confiance pour mieux la briser. En second cas, il lui arrive de fumer, mais là vient son petit côté bourgeois charmant. La cigarette fine c'est bon pour Alma, la standard ça ne lui va pas aux doigts, alors Louis s'attarde sur le cigare. Qu'il soit plus petit ou carrément cubain, c'est son petit plaisir de la semaine ou de la journée, tout dépendra des évènements qui sont venus déranger son quotidien.

décoration africaine, qui lui rappelle les terres des lions dans le monde des contes. Alors bien évidemment, vu qu'Alma et Louis partagent une immense maison, pendant que l'une s'attarde sur coquillages et crustacés, il aura plus tendance à acheter des statuettes de girafe, pourquoi pas des masques, mais surtout des lions. Il a beau vouloir se détacher de l'ancien personnage infâme qu'il était, Scar reste et restera toujours sa forme la plus correct. Quitte à ce que son inconscient ne veuille pas qu'il oublie, autant bien le faire.

sa barbe, la partie capillaire dont il prend le plus grand soin en premier. Sa barbe c'est aussi sa petite touche personnelle, parce qu'elle arrive à le définir comme son ancienne crinière sombre. On le verra rarement avec une sale barbe de trois jours, elle sera toujours bien taillée, bien foutue et si un seul poil rebelle ose partir dans un autre sens, qu'il fasse ses prières.

dur, dur d'être humain, parce que sa condition, il a encore du mal à s'y faire. Sachant ses souvenirs, qu'il était jadis un animal sur quatre pattes, autant dire les choses telles qu'elles l'étaient au tout départ : Louis galérait à tenir sur deux jambes. Bien qu'ayant un corps d'homme, il ne savait pas bien marcher, titubait, et ne parlons même pas des courses. Ceci lui ayant pris près d'une semaine pour apprendre correctement à jouer son rôle, il n'en est pas peu fier, et la seule à être au courant de cette mésaventure est évidemment Alma, qui n'hésite pas à lui rabâcher pour se moquer gentiment de lui.



AH, AU FAIT, TU PENSES QUOI DES ETRANGERS QUI COMMENCENT A AFFLUER A TALEVILLE ? Je pensais Isobel bien plus efficace. Comme quoi, elle ne peut empêcher les êtres mortels à venir s'installer à Taleville. Il n'est pas impossible d'en conclure que la reine elle aussi à des failles et que, sous peu elle finira par briser seule son propre plan. Stupide, idiote. Tant bien que mal, je me dois de relativiser quant à cette situation, ne pas penser au pire et continuer à montrer ses dents tant qu'il est possible de le faire. Après tout, je suis un autre homme, bête, ou quelque chose s'y rapprochant le plus. Du moment qu'ils ne fouillent pas trop dans mes affaires ou ne cherchent pas à m'évincer, tout ira pour le mieux.

DERNIÈRE QUESTION, EST-CE QUE T'AS PASSE UN PACTE AVEC LA MECHANTE REINE ? EST-CE QUE TU TE RAPPELLES DE TON PASSE ? Il aurait été improbable, que dis-je impossible que je sois un pauvre maudit. Bien que dans le monde des contes je n'étais qu'un animal, dévoré par l'ambition, l'envie et la haine, la reine est arrivée dans ma vie comme un cheveu sur la soupe. A nous deux, nous devions évincer quiconque voudrait reprendre mon territoire, mon droit depuis ma naissance, cette terre devait aussi être la sienne, un marché conclu à l'époque. Bien que maintenant il ne serve plus à grand-chose, elle me sait pouvoir être d'une très grande aide, surtout que ma position à Taleville me permet de garder un oeil sur cette immonde populace. Je suis non-négligeable, et cette corneille le sait très bien.

Dans le conte
MERE-GRAND VEUX TOUT SAVOIR, AVANT, DANS LE MONDE DES CONTES, T’ÉTAIS QUI ?

« J'aurais dû m'en débarrasser quand j'en avais encore l'occasion. » Le regard dur planté sur l'horizon, bloqué sur un point invisible dans le ciel d'encre, sa crinière sombre se perd dans les ténèbres et seuls ses yeux ressortent comme deux spectres lugubres. Mon père, mon sang, cette froideur qu'il ne quitte jamais et qu'il me montre sans cesse, ses dents acérées qu'il ne cesse d'exhiber devant Mufasa et sa grandeur qui me pousse à reculer. Le roi de nos terres, l'imbattable lion de la terre aride, le meilleur ou le pire depuis son père, je ne saurais le dire. Quoi qu'il en soit, faufilé derrière une pierre assez grosse pour me cacher, je fronce légèrement mes sourcils en jetant un bref coup d'oeil à la scène qui se déroule sous mes yeux. Ma mère allongée à ses côtés, se redresse d'un coup. Elle est si belle avec son pelage brun et son rire malicieux. Une lionne comme père a eu la chance de trouver et d'amadouer, elle qui était si sauvage. « Ahadi, tu perds la raison. Ne l'as-tu pas déjà assez puni de sa venue au monde avec ce prénom ? » Taka. Le mien. Loin d'être aussi beau que celui de Mufasa, qui après tout veut dire souverain. Au moins, je sais que mon avenir est loin d'être aussi rayonnant que celui de mon frère. Tant bien que mal, j'essaie de ne pas perdre mon sang-froid. Combien de fois ais-je eu des questions indiscrètes ? Saleté, ce n'est pas fait pour me mettre en valeurs. A croire que plus il me met aussi bas que terre, plus content il est. Il reste malgré tout celui qui a participé à me donner la vie, il doit m'aimer, au fond de son coeur de pierre, il doit y avoir au moins un peu de bonne âme, de gentillesse et de gestes tendres pour son second fils. « Je le sens Uru, il y a quelque chose en lui qui ne va pas. Il n'est pas digne pour gouverner, seul son frère peut en être capable. » Mon coeur éclate douloureusement contre ma poitrine velue et je recule un peu plus, finissant par frapper le mur gelé. Les nuits sont dignes d'un hiver sans fin, autant que l'ambiance qui règne dans cette grotte. Plus loin, je peux voir mon aîné recroquevillé sur son corps, les paupières closes et l'air serein sur le visage. Rien ne le dérange lui, certainement pas, après tout il est l'attendu, l'héritier, l'unique fils d'Ahadi et Uru. « C'est toi, et toi seul qui te butte à vouloir le regarder comme on peut dévisager un monstre. Il est ton fils ! TON FILS ! Tu n'as jamais cherché à l'aimer, ni même le connaître, encore maintenant je me demande comme j'ai pu te pardonner d'avoir voulu le tuer quelques secondes après sa naissance. Il est la chair de ma chair, autant que la tienne. » Parmi les ombres qui dansent autour de la lumière, une seule arriver à se démarquer, daigne me prendre la main et me faire danser dans cette ronde sans fin. Déglutissant difficilement, mes pattes se crispent, et j'espère, maintenant m'endormir le plus vite possible. Ne plus entendre la suite de cette histoire macabre. J'ai beau y penser, tenter de me souvenir, j'étais bien trop jeune à cette époque et peut-être que ses griffes pointues volant dans les airs, ne veulent plus apparaître dans mes souvenirs. Ils doivent être heureux. Une famille ne doit avoir rien à reprocher, surtout pas une royale, pas la nôtre. Affalé sur le sol, je ne bouge plus, comme figé dans le temps et enraciné dans la pierre. « Mufasa est mon fils. Taka... Taka n'est qu'un problème parmi tant d'autres. Le tien qui plus est. » Je peux entendre de là où je suis le souffle de mère se saccader, bloquer, il m'est possible d'imaginer sa mine de dégoût. A l'époque, elle ne devait pas se dire que le prince des animaux était une telle personne, que les ténèbres dégoulinaient par ses ports et qu'il avait un choix. Je n'étais pas Mufasa, telle était mon erreur, ne pas être venu en premier dans cette douce blague. Elle veut répondre quelque chose, mais rétorquer face à Ahadi c'est perdre sans même le remarquer. Alors elle reste silencieuse, sa rage elle la conserve dans son corps frêle et je suppose qu'un jour, elle finira par en mourir. Ses pattes légères s'approchent de moi, mes yeux se ferment d'un seul coup. Je n'ai rien entendu, ni vu, je dormais paisiblement, rêvant d'un monde idyllique où la sécheresse ne serait qu'un mauvais souvenirs, où moi et Mufasa serions roi, sur un même pied d'égalité. Ce n'est qu'une chimère. La chaleur de mère me traverse, elle s'est glissée derrière moi, allongée je peux sentir ses prunelles dorées me fixer inlassablement. D'un seul coup, l'air me paraît plus respirable, autant que tout mes doutes qui ont préférés se dégager de mon corps. En sa présence, je me sens bien, protégé. En sa présence, je ne suis plus une saleté.


« Boma. Regarde, c'est le plus grand et le plus gros, il refuse de partager son eau avec nous. S'ils continuent ainsi, ce sera la perte des lions. » Le regard presque suppliant, Mufasa scinde l'horizon tout comme notre père sait si bien le faire. Les hyènes m'ont convaincu de le faire, me répétant que si je montrais mon courage, père me verrait autrement, me considérerait mieux et qui sait, m'offrirait le rôle de roi. Si cette escapade me paraît complètement folle, j'écoute cette petite voix en moi qui me marmonne que j'ai tout les droits, tout autant que mon aîné. Nous ne sommes pas loin de la horde gigantesque de buffles, en ces temps difficiles il faut savoir faire preuve de partage, ce que ces bêtes ne savent pas faire. Quelque part, je peux les comprendre, après tout il n'est pas rare que nous les dévorons. « Bien, alors allons-y. » Son sourire pourrait éclairer une nuit noire, ce qui est encore plus désolant, c'est que je ne dégage pas la même aura. Peut-être à cause de mon pelage, de la dégaine d'enfant que j'ai encore malgré les années qui coulent sous mes yeux. Mufasa a eu cette chance à la naissance d'être robuste, contrairement à moi et tant bien que mal, je tente de manger à ma fin, de courir le plus loin possible sans chercher à comprendre pourquoi. Sans effet. Je suis une tête pensante, à l'instar de mon frère qui est d'une niaiserie déconcertante mais chercher par tout les moyens à bien se faire voir. Plissant un peu le nez à cette idée, j'hoche bêtement la tête, en deux temps trois mouvements, nous voilà face aux grands animaux. Ils sentent mauvais en plus d'avoir l'air aussi stupides que leurs sabots. Boma ne se laisse pas impressionner par la présence de deux jeunes lions, bien positionné devant son point d'eau un rire gras lui échappe. « Tiens, tiens, tiens, mais c'est qu'nous avons l'honneur d'voir les petits princes de ce cher Ahadi. » Au moins, aux yeux du peuple, je suis l'égal de ma famille. Arborant un petit sourire en coin, je reste malgré tout en retrait. Ce n'est pas mon but de m'en mêler, bien que j'ai une idée bien précise des phrases que je vais devoir dire à un moment ou à un autre, je sais que Mufasa va envenimer la situation, la jeter contre la terre et n'en fait que des cassures coupantes. Aussi impulsif que son père, bien que celui-ci ait toujours désiré lui enseigner de rester calme peu importe le jour ou la situation il n'en fait qu'à sa tête. Après tout, en tant que futur roi il peut se le permettre. D'un seul coup je déchante, les traits de mon visage deviennent plus durs alors que les deux énergumènes se lancent dans un débat sans début ni fin. « Nous avons à parler. Comme tu le sais, le soleil frappe de plus en plus fort, nous manquons de vivres, d'eau. Nous savons que tu es le seul à av - » « Oh j'vois. Nous avons toujours été ignorés par sa majesté, et maintenant que nous avons une denrée rare, tu penses que j'vais partager mon eau avec vous ? » Je peux sentir la tension, tellement palpable qu'elle me fait frissonner ma crinière. Je peux reconnaître cette posture, celle d'un lion en chasse, bien pire que tout. « Mon père ne peut s'occuper de tout, il n'est certainement pas capable d'engendrer des miracles et se tue à la tâche ! Il n'a pas encore eu le temps de s'occuper de tes problèmes, mais je peux t'assurer que ses paroles sages ne sauront tarder. » Mon père. Si même à ses yeux je n'existe plus, qui suis-je alors dans cette histoire ? Le bouffon bon à faire rire le petit nobliau adoré de tous ? Déglutissant difficilement, mes traits s'assombrissent. Boma revient à l'attaque en beuglant. « DES MENSONGES ! Attendre, nous ne faisons que cela ! Alors si vous devez mourir, MOURREZ. » Alors que Mufasa cherche une réplique, je m'avance étrangement calme bien que tout mon corps bouillonne. Les sourcils froncés, mes yeux clairs cherchant dans l'âme de Boma un semblant de bon sens, je n'y vois rien. Qu'un grand et profond vide, doublé d'une colère qui s'avère être aussi la mienne. « Vous avez le choix Boma. Vous venez avec nous, rencontrer le roi, là vous discuterez d'un accord bon pour nos deux tribus. Ou bien... » J'inspire longuement avant de continuer, d'une façon bien plus convaincante et glaciale. « Vous combattez mon frère dans un combat un contre un, celui qui en sort vivant gagnera cette oasis. » Son égo en prend un coup, autant que ses principes. Mufasa ne refuse jamais de se battre, surtout quand son esprit cupide lui rabâche qu'il peut facilement gagner. Après tout, il a des crocs, des griffes, un corps de plus en plus puissant. Quant à Boma, il est vieux, ayant seulement des cornes pointues et une taille plus imposante que celle de mon frère. En somme, il pense qu'il ne peut pas perdre. Sans avoir à parler, les deux mâles s'approchent l'un de l'autre, alors que nous reculons de quelques pas. Ce jour signera la fin de l'enfant prodige, tant aimé, tant espéré, tant mis en avant. Des rugissements, des beuglements, je ne sais pas qui est qui, ni fait quoi. Inconsciemment, je ne peux m'empêcher d'espérer que Boma lui assènera le coup fatal. Que Mufasa mourra comme il se le doit, comme moi j'aurais dû me faire tuer à la naissance. Un moins que rien. Après tout, nous avons le même sang, alors pourquoi pas lui ? Pourquoi moi ? D'un seul coup, un bruit lourd, c'est le buffle qui s'est écrasé dans l'eau, a éclaboussé le reste de son groupe. Il se prépare à le charger, lui donner le coup fatal. Mes yeux n'attendent que de voir ça, mes griffes sortent de mes pattes. Mais rien. Il n'est plus là. Paniqué, je cherche des yeux mon frère qui dans une course effrénée avec Rafiki, s'échappe tel un lâche. « MUFASA ! TU CROIS POUVOIR T'EN TIRER COMME CA ? SI NE NOUS T'AVONS PAS TOI, NOUS AURONS TAKA. » Fuir, le plus loin possible, rejoindre mon frère, hurler à l'aide, faire quelque chose, même les hyènes. Pourtant rien, je suis entouré des buffles qui me regardent avec cet air, le même que mon père avait cette nuit-là. Eux aussi ne veulent pas de moi, personne. Poussière, je reviendrais dans les racines du monde, à cet endroit, devant ce point d'eau. Je ne sais pas si le temps joue pour moi, mais tout se passe au ralenti. Boma est là, de plus en plus proche, mes muscles me tiraillent le visage, du sang chaud dégouline sur mon pelage, et je m'effondre. L'air me brûle les poumons, arrache le peu de vie qu'il me reste. Dans toute cette mêlée folle, alors que les traits deviennent de plus en plus flou, je crois cerner une couleur cendrée comme le soleil. Le combat d'un roi. De deux frères ennemis. D'une cicatrice enfoncée jusqu'aux os, de l'esprit du mal marqué sur ma face.


uc.


FATHER OF DRAGONS
Changement de dernière minute concernant Allan, j'm'en excuse mais j'me le garde pour la fin.  :plush: Louis est kewl aussi, j'vous rassure - je pense du moins. 🇦🇼Bonne lecture les kikis.  :nyan: 

- a little less conversation -



Dernière édition par Louis Delcroix le Dim 9 Mar - 21:51, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptyVen 7 Mar - 23:53





C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel

« Si tu veux mon avis il n’est jamais trop tard ou dans mon cœur trop tôt. Pour être ce que tu as envie d’être. Il n’y a pas de limite de temps, c’est quand tu veux. Tu peux changer ou rester la même. Il n’y a pas de règles pour ça. On peux en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. J’espère que tu seras fière de ta vie. Et que si tu découvres que ça n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer. » - l'étrange histoire de benjamin button



Le procès est enfin terminé. Sourire sur les lèvres, sortant du minable petit palais de justice qu'a Taleville, je peux sentir de loin le regard de l'inspecteur qui m'a tué au moins une dizaine de fois dans son esprit. Combien de fois ais-je terminé ici pour falsifications de preuves ? Je ne les compte même plus. Ma vie dans cette ville s'avère plus amusant que celle que j'avais sur les terres arides des lions. Quelque part, je m'y complais autant que je me peux me plaindre de la bêtise des autres. Vêtu d'un costard au prix exorbitant, je remonte mes lunettes sur mon nez tout en dévalant les escaliers, tel un animal cherchant à fuir son chasseur. Celui-ci étant loin d'être un tueur d'élite, il me rattrape, je pourrais reconnaitre sa tignasse blonde entre mille. Travaillant en collaboration avec le père d'un client qui m'est cher, tout aussi buté que lui, bien que beaucoup plus calme, cherchant à faire ressortir en moi la bonté qui s'y cache. L'humanité n'est plus qu'un concept, tout comme l'amour et ces autres sentiments qui traînent dans nos corps. « Un problème ? » Imbuvable, increvable, incroyable à sa façon. Son nom m'échappe très souvent. Axel. Alix. Oh, non, Alexandre Chevalier. Amusant comme étiquette pour un pseudo protecteur des lois. Moins je le vois, mieux je me porte, il s'avère malgré tout comme une personne collante à souhait, à surveiller mes moindres faits et gestes. Surtout depuis qu'il sait que je ne me lasse pas de garder un oeil attentif sur sa soeur cadette. « Vous êtes un danger pour cette ville. » Soupirant, presque désespéré d'entendre à nouveau cette longue tirade sur les biens faits du monde, je continue d'avancer et glisse mes mains dans les poches de mon pantalon sombre. « Des tas de pourritures sont en liberté à cause de vous ! » Des ignominies. Des saletés. Comme j'ai pu l'être jadis. Inspirant longuement, je me retourne d'un coup sec. J'ai toujours cette impression étrange d'être face au jour, quant à moi je me réserve le monde de la nuit. Nos caractères eux aussi ne sont pas faits pour se comprendre, encore moins nos idéaux. Surtout qu'il ne sait pas, alors que moi je sais. Il doit être un autre personnage ensorcelé par cette sorcière d'Isobel, ses souvenirs sont aussi faux que la montre qu'il porte autour du poignet. « Je fais mon boulot. Si vous êtes des incapables, ce n'est strictement pas mon problème. A ce propos, ayez un peu de jugeote avant de m'envoyer devant un Juge, de nous deux, vous perdez bien plus en crédibilité et il ne serait pas étonnant que votre patron veuille vous rétrograder. » Oh oui, si j'avais assez de temps, j'en rigolerais la gorge dévoilée à souhait. Plus loin, je peux voir ma voiture garée, toujours aussi bien lustrée, maintenant que des choses m'appartiennent et que suis indépendant de mes actes, mes dents se montrent un petit peu, assez pour que les yeux de Chevalier s'écarquillent sans ménagement. « Et vous croyez tout savoir ? » Il n'a même pas idée à quel point. A son tour il se retrouve stoppé dans les airs, comme paralysé. Je me rapproche de sa personne, redressant de quelques doigts mes lunettes pour un véritable combat d'yeux, j'hausse les sourcils tout en relâchant un rire sec qui s’avérait coincé dans ma gorge. « C'que tu sais pas Chevalier, c'est que je suis les yeux de cette ville, quoi qu't'en dises. » Je reprends ma route plus rapidement, jusqu'à me retrouver face à l'objet de mes désirs. Quelques mètres nous sépare, pas assez pour qu'il ne m'entende plus, ce qui est tant mieux. Ouvrant la portière de manière nonchalante, jetant ma sacoche en cuir côté passager, je me retourne tout juste pour avoir droit à sa mine dépitée. « C'est pas bon de s'prendre pour ce qu'on est pas, et c'est pas ton "Chevalier" qui va te sauver la mise. J'ai des oreilles partout, et je sais. » Des choses que lui ne peut pas voir, cette aura qui entoure Taleville autant que le maléfice qui les ronge. Qui il a été ? Je n'en ai pas la moindre idée, certainement un bon défenseur des pauvres, un idéaliste incompris et rejeté par les autres, mais qui comme à l'accoutumée, gagne à la fin. Installé à l'intérieur de la voiture, sa main m'empêche de refermer la portière, son souffle légèrement coupé me montre qu'il a avalé un sprint en l'espace de deux secondes.  « Qu'est-c'que vous voulez dire ?! » Il est borné, foutrement borné le Alexandre. Malgré son âge qui doit être proche du mien, il est encore plus coriace qu'un gamin ayant une sucette en bouche. « Je sais, c'est tout. » Et la vérité je la déforme à mon bon plaisir, je la connais, je l'assimile et j'en joue pour qu'on me laisse tranquille. Parce que cette chimère, elle touche cette population dérangée, eux qui pouvaient se vanter d'être des chevaux, des princesses, des princes ou au contraire des pouilleux qui n'ont plus à se plaindre. Je sais ce qu'ils ont été, ce qu'ils sont, et ce qu'ils seront.

⊹ ⊹ ⊹
Elle a de ces sourires que l'on ne peut oublier. Elle a ce regard qui vous dévore de l'intérieur. Elle a cette beauté transcendante qui vous fait oublier le sablier du temps qui s'écoule. Elle est ce qui me rappelle l'agréable en ce bas-monde, ce qui me fait oublier le regret d'avoir été un jour Scar et de n'être maintenant que Louis Delcroix. Aloïs Chevalier a toujours été à l'antipode de son frère. Idéaliste jusqu'au bout des ongles sous un autre angle, ce n'est pas pour rien qu'elle apprécie à tenir cette boutique gonflée par des robes de mariage. Rien qu'à y penser, une petite mine de dégoût vient à s'étaler sur mon visage. Si niais, si improbable, et pourtant le principe même lui colle irrémédiablement à la peau. Du plus loin que je me souvienne, notre rencontre s'est fait bêtement, en commençant par un café renversé sur une chemise, une maladresse fortuite mais conséquente. Alors je l'observe l'espace de quelques minutes, la regardant s'occuper avec attention d'une cliente qui je suppose, ne va pas tarder à fêter le jour le plus beau de sa vie. Je crois que quelque part, elle cherche à combler sa solitude en offrant du bonheur aux autres. Pas d'alliance, je n'ai entendu guère parler d'un quelconque monsieur Chevalier dans le coin, outre son borné de frère. Seule face au monde, seule contre les souvenirs trop joyeux. Sans réfléchir, sans comprendre, j'entends le bruit de la petite cloche qui frappe contre la porte. Je suis à l'intérieur, et je viens d'accaparer toute l'attention. Haussant les sourcils d'un air presque surpris, je m'enfonce un peu dans la boutique, sans raison particulière, à vrai dire, ma présence même peut paraître louche. Spécialement réservé aux femmes, à moins que je ne décide de changer de sexe, cet endroit m'est inutile. A moins qu'un jour, le coup de foudre nous touche moi et cette pieuvre d'Alma. « Alors Louis ? Tu vas enfin sauter le grand pas ? » Elle m'arrache de mes pensées, mes mains se glissent un peu plus dans les poches de ma veste alors que je marmonne un très peu convaincant. « Hein ? » Elle passe une de ses mains fines dans ses cheveux et arbore un large sourire. Amusée, elle penche légèrement sa tête sur le côté comme un animal curieux. « Toi et cette dénommée Alma... Tu sais, les ragots passent et repassent à Taleville. » Il est vrai que notre couverture est un des sujets de conversation préféré des commères du quartier. Me marier avec elle ? Vraiment ? Je n'ose même pas imaginer les nuits de noces, avec son foutu rat sur pattes, un chien au nom plus qu'étrange. Aucun goût pour nommer les bêtes. Je n'ai pourtant pas le temps de répondre qu'Aloïs enchérit. « Ceci étant, je ne devrais même pas te parler. Alexandre m'a encore rabâché que tu trainais dans des affaires louches. Tu serais... un véritable parasite. » Je ne sais pas réellement quelle relation elle peut entretenir avec cette tête blonde plus âgée. Pourtant, elle ne paraît pas apeurée, ni même intéressée par toute la fortune sur laquelle je me couche chaque soir. Elle a cette capacité à se foutre de tout, ne s'intéresser qu'à la carapace, le masque qui cache le vrai visage de l'homme - ou du lion. « Oh vraiment ? Si tu le crois, qu'est-ce que tu attends pour me jeter dehors en hurlant à la manière Chevalier, hm ? Tout de même, je pourrais parfaitement être un homme respectable, et ton frère te monter contre moi par simple paranoïa, une véritable théorie du complot. » Un rire en coin de lèvres m'échappe alors que je passe un temps léger à détailler les traits de son visage. Doux, fins, comme une poupée de porcelaine. Elle est de ces lionnes qu'on voit peu dans mes terres. « Concernant Alma, le pas ne sera pas sauté avant une décennie ou plus. » Je ne suis pas né pour aimer une bête des mers, tout bonnement. Pas pour cette nouvelle existence, ne correspondant pas à mes attentes, et surtout je sais qu'elle préfère sauter sur tout ce qui bouge, comme par exemple le jardinier qui passe un temps déconcertant à s'occuper des roses et finir dans son lit. Je n'ai rien à faire ici. Je n'ai pas ma place. Pourtant, Aloïs à mes côtés me rappelle un peu la beauté du monde, la part humaine que j'avais perdu et qui pourtant, peine à sortir correctement. « J'suppose que les parasites forgent le monde. Cachent deux faces, j'dirais même que c'est carrément intéressant, Alexandre a pour habitude de se monter la tête comme ça. Alors, il ne me reste plus qu'à découvrir toute seule, comme une grande qui a raison dans l'histoire. » Ses bras se croisent sur sa poitrine, nous n'avons pas bougé d'un pouce, et je commence à me demander si la cliente n'a pas fait une crise cardiaque dans la cabine d'essayage. « Puis pour ta compagne, n'hésite pas à m'en parler si jamais. J'peux me transformer en conseillère matrimoniale. » « C'est peine perdue. » Que je rabâche d'un seul coup. Ce n'est pas si bon que ça de m'ouvrir un peu trop, de laisser la part magique qui coule en moi, dans mon sang. Un animal, une bête. Taka, Scar pour cette cicatrice continuant de me hanter jours et nuits. « De toute manière, le mariage n'est réservé qu'aux puérils. Tu ferais mieux de t'protéger de ça, arrêter d'penser qu'un couple c'est définitif. Tu t'enfonces dans tes robes blanches pour rien, c'est comme cette femme coincée dans la pièce à côté, qui te dit que d'ici deux mois elle aura p'tête pas divorcée ? C'est pas en jouant le bon samaritain que tu vas y arriver. » Je devrais arrêter, avant d'atteindre le point de non-retour. Celui qui fait qu'un froid peut s'installer entre nous durant quelques jours, que nos regards déçus évitent de se croiser, que nos coeurs évitent de claquer à l'unisson. J'ai changé, du tout au tout sans qu'Aloïs puisse savoir le pourquoi du comment, si un mot a été dit de travers. Elle n'a rien fait. Je cherche juste un problème là où il n'y en a pas, je m'emballe alors que je ferais mieux de me laisser aller. Je n'arrive pas à me montrer, je préfère être détesté. « Qu'est-ce que tu cherches par là ? Combler un manque parce qu'une enflure t'as lâché sur l'autel ? » La gifle est partie sans que je ne puisse dire ouf. J'ai touché un point douloureux, j'ai enfoncé le couteau dans la plaie au lieu de le sortir. Je ne dois pas me dévoiler, pas à un Chevalier, bien que ma part de bonté me rattrape, je ne dois pas oublier mon rôle. « T'es vraiment un connard de première. » Mon sang pulse douloureusement à l'endroit où sa main s'est écrasée. La douleur, je sens juste la sienne. Je ne sais pas ce qui a pu lui briser le coeur, ni même ce qu'elle a pu être avant. J'oublie qui je suis, qui elle est. Et ce n'est pas bon, pas bon du tout. Ni pour elle, ni pour moi, encore que son frère pourrait s'ajouter à l'équation. Son regard est devenu plus difficile, sa main toujours suspendue dans l'air attendant une réplique sanglante de ma part. J'ai eu ce que je voulais. Cette déshumanisation, parce que je suis tout sauf un coeur gonflé d'idéaux. Chevalier premier du nom a peut-être raison. Parasite convient, tout comme saleté. Comme Taka.

⊹ ⊹ ⊹
Quelle immonde créature. Il aboie comme un bulldog pourrait le faire, et pourtant, cette chose s'avère être un chihuahua encore plus petit que la normale. Affalé dans le canapé de l'immense maison qui nous appartiens, je commence à grincer des dents en sentant Smithy, Kitty, je ne sais plus, essayer de me mordre le bout des doigts. Une main libre posée sur mon front, mon coeur s'emballe et si j'avais été sous ma forme véritable, il n'aurait plus de tête, ni de corps, ni rien à vrai dire. « BORDEL ALMA TU PEUX PAS CALMER TA MACHINE A BAVE ? » A bien des reprises, j'aurais pu lui rouler dessus, en faire un tapis de bain et lui offrir pour son anniversaire, tout en feignant une quelconque implication dans cet assassinat. Il pue en plus. Je tapote des doigts contre le tissu, alors que je pense à le lever pour le lancer contre la vitre, ma colocataire, ma femme, ou du moins l'être qui y ressemble, attrape son bien-aimé entre les bras. « Dis-donc mon chat, c'est parce que t'as pas eu le temps de faire tes griffes que tu te permets autant de vulgarités ? » J'oubliais presque qu'Alma avait cette hypocrisie divine en elle, et qu'elle militait contre les insultes et ceci durement. Vêtue comme à son habitude d'une robe flottante, les cheveux bombés rappelant les femmes des années cinquante, je me demande de jours en jours ce qui a pu passer dans la tête d'Isobel pour que nous finissions ensemble. Je suis un être du sol, elle de la mère, c'est une sorcière, quant à moi je ne suis qu'un animal mal léché. Pour une fois, je suis loin d'être planté dans mon costard. Au contraire, c'est un vieux jean qui vient me tenir chaud, et un tee-shirt qui à en douter par l'air qui passe sur mon ventre, est troué. Pitoyable, déplorable. Je n'aurais pas dû aller à la boutique hier, je n'aurais même pas dû lui adresser la parole. C'est un effet secondaire qu'Aloïs m'offre, une sorte de rage viscérale contre le monde, comme Alma lorsqu'elle a son débarquement du mois. Un sourire m'arrache le visage à cette idée, j'hausse les épaules, mon horizon se résumant à un point invisible sur le plafond blanc. « J'vois pas où est le problème, toi tu t'permets bien de t’exhiber et franchement, ça m'fait mal aux yeux. » Une deuxième claque dans le visage pour le second jour de la semaine ? Aujourd'hui j'ai décidé de ne pas me pencher sur une quelconque affaire, laissant à un collègue le soin de se débrouiller. Contrairement aux hyènes, il s'avère bien plus futé et moins criard comme elles pouvaient l'être. Quelque part, leur capacité à danser pour tout et n'importe quoi me manque parfois, m'en moquer était une véritable manière de vivre, tout comme essayer de gober ce foutu piaf bleu. uc.

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Dernière édition par Louis Delcroix le Lun 10 Mar - 15:53, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 0:37

BEMAGLVYEVMVBEY ROHIYPVGEYBANUCBHEB LZIHYZBIOMZNIBUE. OUZBUBEFYE. OKAY.
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 10:34

Manamur Ҩ longue vie au roi. 318591028 :aw:  :chica:
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 10:37

HAN LEAHN. Ton langage est si biou, j'en suis ému. :chica: :aw: Toute cette poésie qui sort de ta bouche, tu surpasses Alma de loin. :liove: :plush:
MA DIVA AUX GROS BOOBS. :koeur: :fufu: :bwih:
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 11:05

Y'a rien à dire, c'est trop parfait !
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 11:10

SPENCOCOOOOO.  rainbow Ҩ longue vie au roi. 3010902282 Ҩ longue vie au roi. 303051583 
Merci ma biche, contente que l'association plaise.  :aw: 
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 12:05

je décède, tout simplement Ҩ longue vie au roi. 3383839871
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 17:12

NON. :oh: NE MEURS PAS GRANNY.  :kyu: :koeur: 
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptySam 8 Mar - 23:07

Scaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaar tu es sexuel ! Miam xD courage pour ta fichette hein Ҩ longue vie au roi. 126119284
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptyDim 9 Mar - 0:40

RDJ en Scar c'est juste le combo idéal je trouve, tu as très bien choisi I love you

Sinon aucun souci pour Allan, vaut mieux que tu ramènes Scar si il t'inspire plus (a) j'irais lire ta fiche demain je pense, donc je ne la commenterai pas encore Arrow (tutenfousmaispassons)

Bon courage pour la suite \o/
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptyDim 9 Mar - 10:11

Merci de ta compréhension ma blondinette. :plush: De toute façon Allan est prévu hein, t'en fais pas, il arrivera comme Louis tel un cheveu sur la soupe. Ҩ longue vie au roi. 1926068526 Merci à vous deux en tout cas, heureuse de voir que le duo fasse l'unanimité. :chica: :oh:
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptyDim 9 Mar - 13:41

Ohmygad mon petit coeur de chanteuse  Ҩ longue vie au roi. 3383839871 Ҩ longue vie au roi. 3383839871 Ҩ longue vie au roi. 3383839871 Ҩ longue vie au roi. 3383839871 RDJ my boy  Ҩ longue vie au roi. 2855532818 
Bienvenue à toi Ҩ longue vie au roi. 1021326
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Louis Delcroix

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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. EmptyLun 10 Mar - 12:01

HAHA, merci potichat. :plush:
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MessageSujet: Re: Ҩ longue vie au roi.   Ҩ longue vie au roi. Empty

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