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 La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.

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Victoria Romanov

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Victoria Romanov
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MessageSujet: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptySam 1 Fév - 21:32

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
Raphaël & Roxane

Après avoir vérifié et redemandé trois fois son adresse auprès du patron du pianiste, je me mis enfin en route pour aller chez lui. J'avais peur de me tromper de maison ou de ne pas le trouver, et j'avais pu finir plus tôt. Aussi, ne connaissant pas ses horaires et jours de travail exacts, j'avais préféré miser sur la sécurité en allant directement le voir. Nous n'étions pas proches au point de nous inviter l'un l'autre, ni forcément d'avoir échangé nos coordonnées, donc j'espérais ne pas lui faire peur en allant le voir directement chez lui. Enfin, je n'y allais pas juste pour le stalker non plus ! J'avais une mission. Cette mission, c'était d'aider mon meilleur ami à s'améliorer au piano. J'aurais pu lui apprendre quelques nouvelles partitions ou lui donner moi-même quelques cours, mais je trouvais que l'association Gael-Raphaël serait être une meilleure idée.

Une fois arrivée devant la porte de la résidence où logeait le pianiste, j'eus un moment d'hésitation. Et s'il n'était vraiment pas là ? S'il était avec quelqu'un ? Il avait peut-être de la compagnie, ou était occupé, peut-être même qu'il était actuellement en train de donner un cours ? Je dérangeai sans doutes... mais après tout, je devais juste lui demander quelques petites informations sur les cours, etc. Oui, mais j’appréhendais un peu la réaction du blondinet... Raphaël était différent des autres, et il semblait aussi un peu plus fragile, mais il était très gentils. Oui, pourquoi m'en voudrait-il d'être venu ? J'étais un peu comme une cliente potentielle, si on pouvait dire ça comme ça. Et je venais pour une bonne raison, Gael aimait vraiment le piano, je le remarquais par exemple lorsqu'il me regardait jouer. Et puis, la musique est belle, elle est précieuse. C'est comme rajouter un peu de couleur à la vie.

Malheureusement, cela ne me faisait pas plus entrer pour autant. Je me mordillais la lèvre inférieure, puis décidais de faire demi-tour. Non, non et non, je devais forcément le déranger. C'était la fin de l'après-midi, il allait peut-être commencer à partir au travail ! Quelle idiote, croire que je pouvais m'introduire comme ça chez quelqu'un. Et puis, peut-être que l'on m'observait ? De quoi devais-je avoir l'air à aller devant la porte de l'immeuble puis de partir comme une fugitive ? Je devrai avoir honte ! Il fallait que je pense à Gael aussi, je lui avais parlé des cours et lui avais promit que je lui trouverai un professeur. Je n'allais pas me défiler maintenant, et encore moins ainsi ! Je partis donc à nouveau devant la porte, d'un pas assuré... jusqu'à ce que je sente quelque chose passer entre mes jambes et que je mette à crier, surprise et terrifiée par ce qui était passé par là.

Me retournant vers le responsable au pelage tricolore, je posais ma main sur ma poitrine, me calmant petit à petit. J'adorais les animaux, mais j'avais parfois un peu de mal avec les chats. Ils surgissent toujours de nulle part, au moment où vous vous y attendez le moins. Il suffit que vous soyez en train de rentrer chez vous la nuit pour qu'ils vous crachent des boules de poils dessus... je vous jure, sacrés petites bêtes. Me ressaisissant un peu, je repris ma route vers la résidence, lorsque j'entendis des bruits de pas non loin de moi. Tournant aussitôt la tête en reculant, encore légèrement sous le choc, je soupirais. Soulagée de voir Raphaël, je l'affublais d'un grand sourire avant de m'écarter de la porte au cas où il souhaiterait passer. Ce qui semblait logique, d'ailleurs.


« Bonjour Raphaël ! Tu vas bien ? Je te cherchai justement, je n'ai pas osé rentrer juste... enfin, je ne te dérange pas j'espère ? »

Je baissais le regard vers ce qu'il semblait tenir dans ses bras. Il y avait apparemment un animal dans une serviette. C'était soit un chien, soit un chat, mais justement... ça ne me regardait probablement pas. « Tu as un animal de compagnie ? » ...enfin, cela ne coûtait rien de se renseigner quand même sur ce petit animal ! Du moment que ce n'était pas le chat que j'avais eu le privilège et l'honneur de croiser un peu plus tôt...
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Raphaël C. Legrand

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyDim 2 Fév - 0:59

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
Raphaël & Roxane

Thibaut était vautré dans le canapé à regarder son frère qui pianotait encore et encore et encore. Un soupir de ras le bol se fit entendre forçant alors Raphaël à s’arrêter avant de se tourner vers lui. « Quoi ? » « Ça fait 8 fois que tu joues le même morceau, ça me gonfle. » « Je le joue pas, je me perfectionne. » « Oh j’t’en prie Raph, t’en as pas besoin, t’es juste toqué, si tu joues pas chaque morceau dix fois de suite à la perfection, tu penses que tu maîtrises rien. » Il se mordit la lèvre presque exaspéré d’être si bien connu par son frère. Il ferma alors le piano avant de croiser ses bras dans un air boudeur en fixant le vide. Il allait réussir et ne pas jouer les deux fois qu’il lui manquait. Enfin sûrement. Peut-être… Argh ça le démangeait… Non ce n’était pas possible. Il l’ouvrit à nouveau et se concentra pour se remettre à sa tâche, arrachant un rire à son aîné qui se prit une pantoufle sur le coin du museau. Raph afficha un air faussement hautain, une tête de : tu l’as bien mérité. Il reprit son morceau avec une concentration extrême avant de devoir à nouveau s’arrêter dans un soupir. Il se maudissait de ne pas avoir mis son téléphone sur silencieux. Il observa le numéro un moment avant de décrocher finalement. « Oui M’man… » Il se tourna sur son petit banc pour avoir son rouquin dans son champ de vision, rouquin qui lui faisait tous les signes possibles et inimaginables pour dire silencieusement : JE VEUX PAS LUI PARLER ! Il grimaça avant de perdre son regard dans le vide, c’était souvent comme ça quand Adèle se mettait à discuter au téléphone, c’était souvent sans fin. Il ne comptait plus le nombre de foi où il s’était endormi d’ailleurs… Il secoua sa tête dans un sursaut en entendant sa mère favorite l’appeler par son prénom. « Oui oui, je t’écoute. » « Tu parles. »

Et hop, une seconde pantoufle qui s’envola pour atterrir sur l’aîné. Il eut un sourire avant d’esquiver un OVNI qui en fait se révéla être un coussin du canapé qui s’écrasa lamentablement sur le meuble plus loin, faisant tomber des cadres photos. « Raphaël, mais bon sang, qu’est-ce que vous faites ? » « Euh… rien, rien ! » Il grogna un dernier coup sur Thibaut qui s’en alla alors à la douche, le laissant désespérément seul avec son téléphone. Sa tête bascula vers l’arrière alors qu’il écoutait sa mère lui raconter les aventures de la tante Mireille et son chihuahua en surpoids de 15 ans qu’elle refusait de mettre au régime parce qu’une petite saucisse ne tuait personne. Non, techniquement c’était vrai… m’enfin tout de même. Il piqua du nez et sursauta comme un crétin en entendant son interlocutrice hurler, visiblement, il venait de laisser échapper un petit ronflement, et de la bave s’était incrustée au coin de sa lèvre. Il se redressa et se mit à marcher dans l’appartement pour rester un peu plus attentif, mais c’était toujours la même rengaine, il n’était pas fait pour les conversations téléphoniques et il bénissait les SMS, mais visiblement, Maman Legrand ne l’avait pas encore compris. Il se posa alors contre une des fenêtres pour observer la rue. Il y avait un calme fou, ce qui était assez rare, après tout, il n’était que… 16h ? 17h peut-être ? Mais son regard s’arrêta sur une petite boule de poils qui était absolument trempée, amaigrie et qui semblait avoir une peur bleue des gens. « M’man… Vous avez de la place pour un autre orphelin ? Non parce que y’en a dans la rue, je crois que je vais aller le chercher et vous le ramener. Okay. A toute. »

Il s’empressa de raccrocher et partit dans la salle de bain pour chiper un drap de bain bob l’éponge, observant la silhouette de son frère derrière la vitrine. « Thib’, j’vais dehors dix minutes. » « J’vais partir moi. » « Okay bah je prends mes clés au cas où. » Il attrapa son trousseau de clés et sortit en trombe. Flûte, il était plus là. Après une grosse dizaine de minutes, il le trouva plus loin pelotonné derrière une poubelle. Accroupi, il lui lançait des petits bouts de knackis pour le faire venir, astuce qui porta ses fruits. Délicatement, il attrapa la boule de poil dans la serviette et l’enveloppa contre lui. « T’es tout petit… » Pas de collier, de tatouage, probablement pas de puce, il fit une moue et repartit vers la résidence. S’il pensait trouver Thibaut sur le chemin, il ne s’était pas du tout attendu à se retrouver face à Roxane. Il beugua un moment en la fixant d’un air hébété avant de secouer doucement sa tête. « Bonjour Raphaël ! Tu vas bien ? Je te cherchai justement, je n'ai pas osé rentrer juste... enfin, je ne te dérange pas j'espère ? » Euh je…. » C’était courant ce genre de réponse avec lui, les surprises ne l’aidaient pas à être loquace et la seule chose qu’il voulait lui demander c’était : pourquoi tu es là ? Mais il ne voulait pas passer pour un salaud. « Tu as un animal de compagnie ? » Il baissa alors son regard sur la boule de poils qu’il tenait. « Non… » Il se sentait tellement nigaud. « En fait, je viens de le trouver… et Je vais l’amener chez mes parents, ils ont fait une sorte de petit refuge. » Il sortit ses clés pour entrer dans l’appartement, son frère était partit visiblement. Il attrapa son sac en bandoulière, une veste et ressortit rapidement. Il fixa alors la belle blonde et eut un petit sourire gêné. « Pardon, t’as dû faire du chemin et moi je dois bouger… » Il se massa la nuque, gardant le chiot qui dormait dans un bras. « Tu veux venir avec moi ? Juste le déposer on pourra… discuter comme ça. » C’était ça qu’elle voulait non ? Discuter…. Il faisait des efforts pour paraître normal, mais c’était loin d’être gagné. M’enfin, elle accepta la proposition et le suivit, il fut bien entendu obligé de prendre la voiture, lui qui détestait conduire. Il confia le chiot à la demoiselle et se rendit alors dans les limites de la ville. Ses parents possédaient une ferme rénovée où ils accueillaient toutes sortes d’animaux. Chats, chiens, poneys, chevaux, chèvres et autres. Une petite maison du bonheur qui en aidait certains. Parfois même il y avait des adoptions.

Il se gara, content d’arriver vivant et attrapa le chiot avant de sortir et d’aller lui ouvrir la portière. Il entra d’abord dans la grange et déposa le petit dans le coin nursery, une des vieilles chiennes s’approcha pour le toiletter, faisant sourire le pianiste. « C’est plutôt grand ici… On a beaucoup…. D’animaux qui ont été… abandonnés. » Il rougissait encore et lui montra une porte. Il avança et l’ouvrit, entrant dans la maison plutôt grande, propre et bien décorée où ronflaient des chiens et chats en tout genre. « Tu veux à boire ? » Il retira sa veste en entrant dans la cuisine et la posa sur une chaise avant d’ouvrir le frigo, l’invitant d’un geste de la tête à prendre ses aises. « Tu… tu voulais me parler ? » Il trouvait ça presque étrange mais elle avait réveillé sa curiosité latente.


Dernière édition par Raphaël C. Legrand le Dim 2 Fév - 21:31, édité 1 fois
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Victoria Romanov

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyDim 2 Fév - 19:17

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
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Visiblement, j'avais l'air de le déranger, ou de le perturber un peu. Je n'aurai jamais du venir directement chez lui, j'aurai du sans doutes me contenter de demander son numéro de téléphone ou aller le voir directement durant ses heures de travail... mais c'était trop tard de toutes façons. Je me contentais donc de rester un peu en retrait pour éviter de ne le déranger davantage, surtout qu'il semblait déjà bien occupé. Je le laissais rentrer chez lui, puis posais  mon regard sur le chiot au pelage blanc et roux, ne pouvant m'empêcher de sourire. Il était assez mignon, c'était étrange qu'il ait à le mener au refuge... Raphaël entra et sortit rapidement de son appartement puis montra sa gêne quant au fait que je sois venue jusqu'ici. Je ne savais pas trop quoi lui dire ni quoi faire, aussi j'attendis quelques instants, indécise. Finalement, il me proposa de venir avec lui déposer le chiot pour qu'ensuite nous puissions discuter. « Oui bien-sûr, allons-y dans ce cas ! »

Je lui adressais un nouveau sourire en l'accompagnant vers sa voiture, cherchant un moyen de mettre à l'aise le jeune homme. Il me passa la serviette dans laquelle se tenait le petit animal, puis je pris place côté passager, souriant à nouveau en voyant que la serviette était illustrée par un "imprimé" Bob l'Eponge. Je ne pus détacher mon regard du chiot, lui faisant mille caresses, le grattant derrière l'oreille et le blottissant contre moi, comme s'il s'agissait d'un petit bébé. Pendant le trajet, il semblait assez évident que Raphaël n'était toujours pas plus à l'aise que lorsqu'il m'avait vue devant sa résidence, aussi je n'osais pas trop parler, de peur de le déconcentrer ou le perturber davantage. Ses parents vivaient assez loin, mais dans un endroit tout à fait charmant à vrai dire. Je comprenais mieux pourquoi ils avaient fait un refuge, cet endroit devait être un petit paradis pour les animaux abandonnés. Une fois arrivés, il récupéra donc le chiot avant de faire le tour de la voiture pour m'ouvrir la portière.

Je sortis donc en le remerciant, puis je le suivis jusque dans la grande où je regardai avec émerveillement tous les autres animaux qui se trouvaient un peu partout. Une chienne vint s'occuper du nouvel arrivant même, ce qui était particulièrement touchant comme attention. Les animaux étaient vraiment d'adorables créatures. Raphaël m'expliqua rapidement que l'endroit était assez grand pour recueillir toutes les petites bêtes abandonnées, puis il me montra la cuisine. Je rentrais donc dans la maison où se trouvaient encore d'autres réfugiés.
« Oui, je veux bien de l'eau s'il te plait ! » J'espérais que je parviendrai à le rendre plus à l'aise, aussi je me disais que si nous étions au calme et dans un endroit où il devait se sentir bien, ce serait plutôt facile. Mais au fond... je n'en savais rien. Mais il était gentils, et avait bon cœur. Il suffisait juste de lui parler un peu et de le mettre en confiance.

« Oui ! Je suis désolée de te prendre un peu au dépourvu d'ailleurs... en fait, je voulais avoir quelques informations pour les cours de piano que tu donnes, afin de les transmettre à l'un de mes amis. Enfin, tu te souviens peut-être de lui, je vous avais présentés quand tu travaillais ! Il s'appelle Gael, il est plutôt grand et a les cheveux bruns... mais bon, comme mes deux amis proches sont grands et bruns tu ne t'en souviens peut-être pas. »

Je sortis ensuite un petit carnet de la poche de mon jean ainsi qu'un stylo, puis je repris. « Alors je voulais juste savoir quelques petites choses, pas grand chose... mais bon, je ne voulais pas venir t'embêter pendant ton travail pour te les demander. En fait est-ce-que tu donnes par exemple, des cours au domicile de la personne, chez toi, dans un lieu public ? » vrai dire, Gael n'avait pas spécialement demandé de renseignements en particulier, mais je préférais les avoir au cas où. Je n'étais pas sa mère, mais je voulais quand même qu'il soit bien informé, et puis si jamais il voulait savoir où les cours se dérouleraient, les horaires peut-être... Enfin, je préférais y aller petit à petit pour ne pas brusquer Raphaël et ne pas le rendre plus mal à l'aise encore avec mes questions. Ma présence même le dérangeait, bien qu'il semblait tenter de ne pas le montrer.

Je me souvenais alors que j'avais un paquet de chewing-gum dans mon autre poche, je décidais donc de le sortir et d'en tendre un au jeune homme.
« Tu en veux un ? Ils sont à la menthe ! » Je lui adressais un nouveau sourire, puis je sentis quelque chose passer près de ma jambe, ce qui me dit sursauter. En baissant la tête, je vis alors un chat semblant me narguer, m'observant de ses petits yeux noirs et brillants. Quelque part, même si j'appréciais les chats, j'avais une petite préférence pour les chiens. Ils étaient plus fidèles, ils ne partaient pas à tout va, vagabondant un peu partout. Enfin, ça dépendant de la race du chien en question... « Hum... ça ne me regarde sans doutes pas, mais que faites vous des animaux qui vivent ici ? Vous les recueillez ou vous tentez de les faire adopter ? »
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Raphaël C. Legrand

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyDim 9 Fév - 20:38

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
Raphaël & Roxane

Il lui tourna le dos et se mit face au placard et l’ouvrit. Rien n’était à la bonne place. Il était rarement toqué, il avait toujours réussi à combattre ça en allant vers un piano pour ne pas se faire bouffer par ça, mais là, c’était juste impossible. Il se mordit fortement a lèvre et fixa le tout avant de commencer à sortir les verres un par un pour pouvoir les re-ranger à nouveau alors que la douce blonde continuait son speech, au moins, elle ne faisait pas attention à son petit souci de maniaque profond. « Oui ! Je suis désolée de te prendre un peu au dépourvu d'ailleurs... en fait, je voulais avoir quelques informations pour les cours de piano que tu donnes, afin de les transmettre à l'un de mes amis. Enfin, tu te souviens peut-être de lui, je vous avais présentés quand tu travaillais ! Il s'appelle Gael, il est plutôt grand et a les cheveux bruns... mais bon, comme mes deux amis proches sont grands et bruns tu ne t'en souviens peut-être pas. » Cours, information, piano, ami, Gaël, grand et brun. Il ne l’avait pas oublié, le jeune homme l’avait assez marqué d’ailleurs, comme si leurs auras étaient des aimants qui se repoussaient. Il haussa sa lèvre pour grogner silencieusement, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre. Il était long pour juste lui préparer un verre, mais elle pouvait sûrement voir la ribambelle de vaisselle qui était mise sur le plan de travail et qu’il rangeait au fur et à mesure. Il en avait laissé deux de côté, celui qu’il prenait constamment avec bob l’éponge dessus et un plus petit, un peu sculpté. Il arriva au bout de l’aventure avec une musique de Chopin en tête qu’il tapait légèrement du pied pour essayer de se focaliser sur autre chose que le malaise qui s’était emparé d’eux. « Vingt euros. » Il arriva au bout du dernier verre, tout était impeccablement rangé en ligne. « Je prends vingt euros de l’heure, je vais chez la personne si elle a un piano ou alors qu’elle vient chez moi… En général, si je vais là-bas… Et je reste jamais moins qu'une heure et demie... » Il se stoppa histoire de reprendre un peu de contenance et de lui ouvrir une bouteille d’eau. Il remplit le verre de la belle avant de lui donner et de poser la bouteille à ses côtés. Il en sortit une contenant du lait et se servit son verre. Il en vida un premier d’une traite avant de le remplir à nouveau et de se mettre avec elle à table. « J’me souviens de Gaël. » Il avait remarqué aussi la façon dont le grand brun avait dévoré Roxane du regard. M’enfin, passons. « Tu en veux un ? Ils sont à la menthe ! » Il eut le réflexe, très primaire, de mettre sa main devant sa bouche et de souffler afin de vérifier son haleine. Ça ne semblait pourtant pas être si mauvais que ça. Il se mordit la lèvre avant de l’accepter quand même dans un petit sourire et de l’enfourner entre ses lèvres pulpeuses. Il fixa alors presque désespérément son verre de lait se disant qu’il ne pourrait pas en boire tant qu’il mâchouillait ce truc par politesse. Elle sursauta, le faisant sursauter avec elle, il bascula alors sa tête sur le côté et vit le coupable. Attrapant le chat, il eut un petit sourire, l’animal se mit automatiquement à ronronner en étant contre lui. « Chaussette… sois gentille. » « Hum... ça ne me regarde sans doutes pas, mais que faites vous des animaux qui vivent ici ? Vous les recueillez ou vous tentez de les faire adopter ? » Il leva son museau, le chat fit exactement comme lui. « Oh… euh… » Il se massa la nuque. « On les mange pas en tout cas… » Il eut un petit sourire concon avant de gratouiller la tête du vieux chat. « On les garde et si des gens veulent en prendre… on demande juste un peu de dons… Croquettes, pâtés, couvertures, paniers, friandises… peu importe, c’que les gens peuvent donner. Surtout que mes parents font un contrôle vétérinaire avant avec vaccination et mise de puce… Juste un peu d’aide, c’est… cool. » Il se mordit la lèvre avant de poser le chat, d’aller jeter le bubble-gum et de reboire du lait en se mettant assis. « Tu veux adopter ? » Le petit chiot de tout à l’heure arriva en courant accompagné de la vieille chienne qui boitait. Raph l’attrapa et trempa son doigt dans son verre de lait pour le faire lécher. « C’est bon ? » il le garda dans le bras et pris de la pâté pour chiot qu’il mit dans un bol avant de se remettre assis et de le nourrir en lui donnant des petites quantités de pâté à la main. « C’est bien quand des gens aimants veulent adopter… On donne de l’amour ici… Mais c’est pour beaucoup de monde… C’est mieux quand c’est un peu… centré… comme les romances. » Il leva son regard dans celui de la belle blonde et sentit ses joues rougir, il secoua doucement sa tête et fixa à nouveau le bébé qui se régalait.
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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyMar 11 Fév - 0:40

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
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Même si l'ambiance semblait un peu tendue car il n'était pas spécialement à l'aise... je trouvais sa compagnie agréable. Sa remarque sur le fait qu'ils ne mangeaient pas les animaux me fit rire d'ailleurs, mais il était peut-être un peu malvenu d'en rire pendant dix minutes, aussi je tentais de me contrôler pour écouter ce qu'il me disait. Je notais d'ailleurs les renseignements sur les cours de piano, dont l'heure, le prix... j'espérais vraiment que Gael trouve son bonheur dans ces cours, j'étais persuadée qu'ils s'entendraient à merveille. Puis après tout, ce n'étaient "que" des cours, ce n'était pas comme si quelque chose de mal pouvait arriver ! Un peu plus bas sur la même page, je notais également les informations concernant l'adoption des animaux qui logeaient ici... juste au cas où.

J'attrapais mon verre et but quelques gorgées d'eau en regardant l'endroit où se trouvait tous les verres que Raphaël avait rangés quelques instants auparavant. Je n'étais pas sûre qu'il soit maniaque, sinon il serait peut-être devenu fou avec tous les animaux vivant ici. Entre les poils des chiens et des chats, la litière de ces derniers qui devait se trouver dans la maison ou bien encore... non, en réalité je n'en savais rien. De toutes façons, je n'allais pas lui demander s'il avait un toc ou autre, cela ne me regardait pas. Je relevais soudainement la tête vers lui cependant, lorsqu'il me demanda si je souhaitais adopter. A vrai dire je n'y avais pas vraiment songé, mais c'est vrai que de savoir que tous ces animaux pouvaient rejoindre un foyer... mon foyer, n'était pas une mauvaise idée.

Je ne répondis pas aussitôt, ne sachant pas trop si je pouvais me permettre de prendre l'un de ces petits sucres d'orge, si je saurais m'en occuper. Et si Clara, Isaac ou Gael étaient allergiques aux chiens ou aux chats ? Ou même Allan ? Bien que les probabilités qu'il passe un jour chez moi étaient... nulles. Hum. Après tout, pourquoi pas ? Un animal ne me jugerait pas et ne me ferait pas la morale. Il n'irait pas fréquenter de mauvaises personnes, ne fumerait pas et ne me trahirait pas. Du moins, un chien ne le ferait pas. Les chiens sont des créatures fidèles, ils sont loyaux. Ils pourraient mourir pour vous. Et bien que je n'ai jamais eu le moindre animal de compagnie, je savais que si j'en avais un désormais, je saurais lui donner toute l'attention et l'amour qu'il mériterait.

Je posais finalement mon regard sur le chiot que Raphaël venait de prendre dans ses bras. Pourquoi pas lui ? Après tout, un petit chiot abandonné dans la rue, sans tatouage ni collier ne devait pas avoir de maître et aurait été condamné à un bien triste sort si le jeune homme ne l'avait pas trouvé... d'ailleurs, il semblait qu'il me fasse comprendre que ce serait une bonne chose, si je décidais d'adopter. Cependant, j'eus un peu de mal à saisir la fin de sa phrase. Il parlait toujours d'animaux ou aussi d'êtres humains ? Les romances entre les chiens, chats... c'était stupide, pourquoi y songe tu Roxane ? Je n'en savais rien, ça allait dans la continuité de sa phrase, à vrai dire. Lorsqu'il me sembla enfin comprendre, je croisais le regard de Raphaël et ne pus m'empêcher de sourire, à la fois gênée et amusée.


« Je trouve ça vraiment admirable en tous cas, que vous recueillez toutes ces pauvres petites bêtes abandonnées... si on pouvait faire de même avec les hommes par moments, ce serait une bonne chose également. »

Je n'avais pas vraiment saisi la raison pour laquelle j'y songeais. Mais les gens qui respectaient les animaux sont assez rares, et parfois même ceux-là oublient de se soucier du bien de leur prochain. Leurs proches. Des inconnus. « Désolée ça n'a aucun rapport mais je trouve ça légèrement affligeant de savoir que la plupart des gens se retrouvent souvent seuls chez eux le soir, ou de savoir que la nuit ils n'ont personne voir même le matin en se levant... enfin, c'est totalement différent. Nous, on peut parler. On peut dire aux autres pourquoi on souffre, on peut demander de l'aide. On peut aussi prétendre aller bien lorsque tout va mal. Les animaux, non. » La mine triste, je finis par baisser la tête vers mon carnet, regardant les renseignements que j'y avais notés.

Quelque part, je pensais aux personnes qui comme moi avaient perdu quelqu'un, ou bien même qui n'avaient absolument personne. Mais lorsque l'on perd quelqu'un, on a quand même vécu quelque chose de spécial avec lui. J'ai toujours un peu de mal le soir à m'endormir quand je suis seule, et lorsque la nuit je me réveille, je m'attend toujours à avoir une présence près de moi. C'est différent d'avant, car j'ai connu ce sentiment de sécurité, savoir que j'étais protégée. Je croyais être invincible, car il y avait Jim. Désormais j'étais seule. Physiquement, en tous cas. Car j'avais quand même une chance incroyable d'avoir Clara à mes côtés, de vivre avec elle. Ou de pouvoir contacter Gael n'importe quand en sachant qu'il sera toujours joignable. Isaac aussi dans un sens, mais un peu moins. Mais je n'étais pas seule, pas vraiment.

Finissant par sourire, je soupirais légèrement et relevais la tête vers Raphaël.
« J'adorerai adopter. » Baissant le regard vers le chiot qui mangeait encore, je tentais vaguement d'imaginer ce que serait la vie avec un animal. Cela ne remplacerait pas la présence qu'il me fallait, mais j'aurais sans doutes plutôt l'impression d'avoir quelqu'un à protéger, un peu comme un bébé. Après tout, si jamais je pouvais adopter un chiot, c'est ce que j'aurai à faire. M'occuper d'un bébé, le voir grandir et avoir l'impression d'être liée à lui. « Tu penses qu'il serait possible que je l'adopte lui ? Evidemment, si c'est le cas, je te - ou vous - donnerais quelque chose pour les animaux ici, sans problèmes même ! » Je désignais le petit chien qu'il tenait dans ses bras en m'imaginant déjà vivre avec lui.
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Raphaël C. Legrand

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyMer 12 Fév - 3:07

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
Raphaël & Roxane

« Je trouve ça vraiment admirable en tous cas, que vous recueillez toutes ces pauvres petites bêtes abandonnées... si on pouvait faire de même avec les hommes par moments, ce serait une bonne chose également. » Il pencha sa tête sur le côté à sa remarque, se demandant si elle disait ça pour elle ou juste en général. « Dommage que tu sois vieille, mes parents t’auraient adoptée sûrement. » Il se mit à rougir intensément en comprenant le sens de sa phrase. « Enfin non… t’es pas vieille… Enfin si mais pas comme une vraie vieille de quarant… soixante ans… » Il s’enfonçait pathétiquement et soupira un moment avant de se masser la nuque totalement gêné par sa couillonnerie habituelle. « J’voulais dire… Ils ont pas recueilli que des animaux… on a tous les trois étaient adoptés… » Et pas des moindres comme adoption. Entre un partiellement sourd, un avec une araignée au plafond et une princesse surexcitée avec un bras défaillant… Ils avaient de quoi faire à la maison. « Y’avait pas autant avant… ça c’est rempli quand on a commencé à quitter la maison. » A croire que ses parents avaient besoin d’être constamment entouré de personnes ayant besoin d’une aide certaine. Il ne pouvait pas leurs en vouloir. Le chiot mangeait encore la pâté dans les doigts du jeune musicien, lui arrachant parfois des grimaces à cause des pincements. « Désolée ça n'a aucun rapport mais je trouve ça légèrement affligeant de savoir que la plupart des gens se retrouvent souvent seuls chez eux le soir, ou de savoir que la nuit ils n'ont personne voir même le matin en se levant... enfin, c'est totalement différent. Nous, on peut parler. On peut dire aux autres pourquoi on souffre, on peut demander de l'aide. On peut aussi prétendre aller bien lorsque tout va mal. Les animaux, non. » Ouais… à qui elle le disait. Il connaissait trop bien cette situation de solitude extrême. Personne ne voulait traîner avec le weirdo du coin, Thibaud et Maya avaient su se faire des amis plus rapidement malgré leurs handicaps, mais lui était toujours coincé au même point. Il était souvent trop froid au premier abord et ça ruinait les chances à 90% de se reparler par la suite. Il le savait, mais il ne pouvait pas changer. Et encore, pour un autiste reconnu, il trouvait qu’il s’en sortait plutôt bien. Après tout, il avait un travail, il côtoyait des gens, il avait un appartement qui était bien entretenu… bon d’accord, parfois, il avait des beugs sur les factures parce que ça lui sortait complètement de la tête, mais à part ça, tout allait bien… enfin presque. « C’est pour ça que les animaux c’est bien… Ils te jugent pas au moins… et tu restes pas seule avec eux. » Il avait trouvé un refuge avec eux et la musique. Il ne pouvait pas le nier. Depuis qu’il avait perdu Lea, c’était son seul moyen de se concentrer. Il cessa d’ailleurs de la regarder et posa ses doigts fins sur le bord de la table avant d’y pianoter un air de Chopin, laissant le petit manger directement dans le bol qu’il avait sorti. Il ne la regardait même pas, absorbé parce qu’il avait en tête. Il n’avait pas pu finir de s’entraîner à la maison et ça le hantait. C’était 10 fois par morceaux, pas 8 ou 11 mais 10. Tout le monde se moquait de ça, mais il n’y pouvait rien. La 10ème fois devait être parfaite pour qu’il puisse se dire qu’il avait réussi l’apprendre parfaitement. Elle ouvrit à nouveau la bouche, mais il n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait baragouiner jusqu’à ce que le chiot ne lui grimpe dessus pour le lécher, le sortant de ses pensées. « …. possible que je l'adopte lui ? Evidemment, si c'est le cas, je te - ou vous - donnerais quelque chose pour les animaux ici, sans problèmes même ! » Il secoua doucement sa tête pour remettre ses idée en place avant de la fixer intensément puis de regarder le loupiot. « Oui… » Il ne s’occupait pas de ça mais bon. « Il faut juste faire le contrôle vétérinaire avant.. » Essentiel. Soudainement, une bagarre éclata entre deux chiens. « ça c’est pour l’os en caoutchouc rose avec Zeus et Titan qui se battent… » Il les reconnaissait à l’aboiement, à force de les entendre, ça devenait facile. En se levant, il donna la boule de poil à la belle blonde et se dirigea dans une pièce plus loin, attrapant le rotweiller par le collier pour le pousser plus loin. « YAH ! » Il poussa une gueulante, ce qui était spectaculairement rare avec lui, mais il savait que ça marchait justement comme c’était rare. Figeant les animaux, il les envoya au panier un à un. « Désolé, faut que je range un peu, tu peux venir ou rester à ta place. » Il retourna dans la salle de musique et rangea les partitions qui avaient volées, les baguettes mâchouillées, la guitare tombée dont il gratta quelques accords dans un sourire avant de se mettre devant le piano. Il le caressa doucement avec une tendresse infinie comme on toucherait une femme. Il se posa finalement sur le siège, oubliant son invitée imprévue pour laisser ses mains divaguer sur les touches noires et blanches. La mélodie s’éleva dans les airs comme un doux songe d’été. Il était tellement absorbé par ce qu’il faisait, il avait juste l’impression de ne savoir être heureux que lorsqu’il jouait et la musique lui rendait bien.
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Victoria Romanov

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyVen 14 Fév - 2:59

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
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Par moments, j'avais l'impression que le jeune homme se laissait rapidement emporter par quelque chose, n'importe quoi. Ranger les verres, pianoter sur la table... je me demandais si je faisais bien même de rester, peut-être qu'il agissait ainsi car je le dérangeais... Je n'aimais pas trop ça, l'impression d'être encombrante, de ne pas trop savoir quoi faire et quoi dire. Mais même si je voulais partir, je serais trop longue à pieds pour retourner chez moi... Cela ne me dérangeait pas de marcher, mais je n'aimais pas trop l'idée de me retrouver seule, sans rien pour me défendre et en ignorant sur qui ou sur quoi je pourrais tomber une fois dehors. Je devrais peut-être songer à m'acheter une voiture d'ailleurs... mais non, mon vélo faisait l'affaire pour le moment. Ce n'était pas spécialement dangereux, et de toutes façons la ville n'était pas immense non plus. Pas besoin de m'encombrer d'un véhicule motorisé... pour le moment, en tous cas.

Enfin, en ce qui concernait le chiot, il semblait que je puisse l'adopter après que les parents de Raphaël s'en soient occupés, ce qui était une très bonne nouvelle ! J'ignorais si je devais voir ses parents ou si je devais le laisser leur dire que je comptais prendre le petit animal, mais je préférais ne rien dire pour le moment. De plus, il venait tout juste de se lever pour aller s'occuper de deux chiens en train de se battre, un peu plus loin dans la maison... me donnant la petite boule de poils par la même occasion. Je le posais alors sur mes genoux, lui grattant doucement l'arrière des oreilles. Il était vraiment beau... d'ailleurs, il faudrait que je lui trouve un nom. Enfin... pour ça, j'avais encore un peu de temps devant moi. Un cri de Raphaël me fit sursauter à nouveau, et d'un geste un peu brusque, je me relevais en portant le chiot dans mes bras pour qu'il ne tombe pas. Il réglait sans doutes le problème avec les chiens.

Il me proposa alors de le rejoindre ou de rester ici, et bien qu'il semblait logique que je le suive, je préférais rester quelques instants seule dans la cuisine. Peut-être qu'il avait besoin d'être un peu seul lui aussi... mais en même temps, j'entendis des notes de musiques jouées et l'envie de le rejoindre me tentait énormément. Après tout, il était dans son élément, avec la musique. Enfin, il m'avait toujours paru logique que l'on fasse le métier que l'on aime, et on ne pouvait pas nier qu'être musicien était un travail agréable. Isaac aimait aider les gens, il était donc psychologue. Gael aimait tout ce qui tournait autour de la mort, aussi il étudiait et travaillait à la morgue. Moi, je voulais sauver des gens, alors j'étais infirmière. Sauf que, quelque part, j'étais celle qui devrait changer de métier... car le sang était partout dans les hôpitaux. Parfois, c'était tolérable. Une coupure par exemple, ce n'était rien.

Le problème au fond, c'est que je ne me voyais pas faire autre chose... soit je devais vaincre ma phobie, soit je devais trouver autre chose. Et rien n'était facile, il n'y avait pas d'évidence même. J'étais coincée. Je partais toujours la boule au ventre sur mon lieu de travail, de peur de savoir ce qui allait se passer. Soupirant, je finis par déposer le loupiot par terre avant de rejoindre Raphaël. Lorsque j'arrivais dans la salle où se trouvaient tous les instruments de musique, je restais légèrement en retrait, me contentant d'écouter le jeune homme jouer. Restant dans l'encadrement de la porte, je m'appuyais contre le mur, les mains dans les poches de mon jean, et je l'observai. Je trouvais ça fascinant, il était si confiant lorsqu'il jouait. Plus que sur son lieu de travail en tous cas, et cela rendait la musique encore plus belle. C'était comme si elle avait une âme.

Fermant les yeux, je laissais mon esprit s'évader et la musique me bercer. Aucune fausse note, une fluidité assez rare dans sa façon de jouer. C'était à ça que l'on reconnaissait un musicien, un vrai. Celui qui fait ça par amour de la musique, pas uniquement pour passer le temps ou pour avoir un hobby. Soudain, une idée me vint en tête, et je partis discrètement dans la cuisine pour récupérer mon carnet et mon stylo avant de revenir dans la salle. Raphaël ne semblait même pas s'être rendu compte que j'étais là, aussi j'allais m'asseoir par terre, calée contre le mur puis je commençai à gribouiller quelques mots. Ils étaient entrelacés, mélangés et n'avaient aucun sens précis. Mais c'était ce qui me venait à l'esprit en écoutant le pianiste. Lorsqu'il eut fini de jouer, je déchirais finalement la feuille, la froissant avant de la fourrer dans ma poche.


« Je sais que tu sais déjà ce que je pense de ta façon de jouer, mais... quand tu es ici, quand tu es seul, c'est différent. Ce que tu joues est plus poétique, plus vivant, il y a plus d'émotions. »

Je me relevais et me dirigeai vers le piano, m'invitant tranquillement à m'asseoir sur le banc où Raphaël était assit. Je posais le petit carnet sur mes genoux et passait mon stylo derrière mon oreille avant de pianoter quelque chose, quelques notes. Ce n'était même pas une musique connue, elle sortait tout simplement de mon imagination. A vrai dire, je la jouais parfois lorsque j'étais seule chez moi, que Clara était absente. Je l'avais jouée une fois lorsqu'elle était là, et elle avait trouvé un moyen d'appeler Isaac pour qu'il vienne rapidement à l'appartement. Elle avait sans doutes pensé que j'allais mal et que j'allais sombrer. Pourtant... cette mélodie était belle. Triste, certes, mais il s'en émanait une part de beauté également...

« Parfois, lorsque je joue, j'ai l'impression que la musique a le pouvoir de remplacer toutes les paroles imprononçables, les émotions et sentiments refoulés. Ce que j'ai du mal à montrer ou que j'ai peur d'exprimer. Alors généralement, je joue seule. »

J'avais tant de choses à dire sur le piano, la musique. Mais au fond, parler importait peu, aussi je ne cherchais pas plus longtemps à monologuer sur tout ça, et je finis par jouer. Plus sérieusement, la même musique, mais à ma façon. Celle qui me fait non jouer avec la tête mais plutôt avec le cœur. J'avais le sentiment de connaître cette mélodie depuis si longtemps, bien avant que je ne la joue. Je n'ai jamais su pourquoi, et d'où j'aurais bien pu la connaître... mais après la mort de Jim, lorsque je n'étais plus entourée par quiconque et que je pouvais enfin me retrouver seule, je jouais. Ces notes-là ainsi que d'autres, mais mon registre musical était rarement très joyeux. Plutôt mélancolique... plutôt funèbre.
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Raphaël C. Legrand

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyMer 12 Mar - 19:14

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
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Elle était entrée dans la pièce, il l’avait entendu, mais il n’avait absolument pas émit le moindre mouvement vers elle, continuant à faire glisser ses doigts sur les touches noires et blanches avec émotion. Elle se posa sur le sol dans un coin, des animaux la rejoignirent rapidement dans l’ultime but de se faire caresser. M’enfin, apparemment, elle semblait aussi prise dans sa tête que lui pouvait l’être. Il avait tellement sa mélodie en tête, qu’il ne put s’arrêter de jouer jusqu’à ce que la dernière note arrive. C’était comme ça avec lui, il détestait se faire interrompre, et le moment de cette après-midi l’avait frustré au possible. Malgré tout, il n’avait pu en vouloir à sa mère, il avait sauvé un petit chiot comme ça, alors c’était un mal pour un bien. Les animaux ne devraient jamais être livrés à eux-mêmes dans la rue. Jamais. « Je sais que tu sais déjà ce que je pense de ta façon de jouer, mais... quand tu es ici, quand tu es seul, c'est différent. Ce que tu joues est plus poétique, plus vivant, il y a plus d'émotions. » Il caressait doucement le piano sans oser la regarder. « Quand je suis au karaoké… Je joue pour avoir de l’argent… et… Je ne joue jamais ce que j’aime ou ce que j’ai en tête. Je fais ce qu’on attend de moi. Je le joue à la perfection mais… les émotions ne peuvent pas être pareilles. » Il se changeait en robot là-bas, entre le bruit et les casseroles, il ne pouvait laisser librement son art s’exprimer comme il l’aurait souhaité. Mais au moins, il gagnait bien sa croûte. Il se déplaça doucement lorsqu’elle osa squatter le banc à ses côtés. Hormis Leahn… Personne ne l’avait fait. Il déglutit lentement avant de rester bien droit sur le banc sans trop savoir quoi faire ou quoi dire. Il pencha la tête sur le côté quand elle commença à pianoter sur quelques touches. Il n’avait encore jamais eu l’occasion de l’entendre et pourtant, il savait qu’elle savait parfaitement bien jouer, mais elle ne lui avait encore jamais montré tout ça. La mélodie était belle, triste au possible rendant le tout très mélancolique. Il avait l’impression que plus rien n’existait dans la pièce hormis elle et lui ainsi que le piano C’était étrange comme sensation. « Parfois, lorsque je joue, j'ai l'impression que la musique a le pouvoir de remplacer toutes les paroles imprononçables, les émotions et sentiments refoulés. Ce que j'ai du mal à montrer ou que j'ai peur d'exprimer. Alors généralement, je joue seule. » « Ce n’est pas qu’une impression. » Il était intimement persuadé que la musique était une sorte de langage universel. Peu importait la langue, le pays, la religion, on s’en fichait éperdument, si on écoutait avec son cœur alors on comprendrait… Il le savait. Il la laissa faire, écoutant attentivement ce qu’elle faisait et il avait l’impression de comprendre la mélodie. Il posa sa main sur le clavier pour jouer des notes correspondantes. Surprise, elle lui répondit malgré tout, alors il enchaîna…. Les doigts agiles et élégants du pianiste se mirent alors à valser, créant une suite à la mélodie. D’abord surprise, elle s’était arrêtée de jouer pour le regarder faire avant de le suivre, déterminée visiblement à lui montrer ce qu’elle avait dans les doigts. Il était heureux de partager ça avec elle en réalité, il n’avait personne à part sa famille pour faire ça. Autant ne pas parler de ses élèves, aucun n’était encore assez doué pour ça et lui était trop sauvage pour ça. La fin de la musique lui décrocha un sourire, un large sourire. « C’était génial… On va essayer celle-là. » Il remit ses mains en place sur les touches et laissa glisser avec délicatesse. Plus compliquée, plus longue, il se demandait si elle arriverait suivre mais il tenta malgré tout l’expérience, fermant ses yeux pour ne plus être pollué par sa vision. Il voulait juste sentir, frémir, composer, ne faire plus qu’un avec l’instrument. Son corps tanguait dans une danse légère comme s’il était totalement pris par la musique qu’il imaginait dans sa tête, par les instruments qui se rajoutaient en plus et qui résonnaient dans ses tempes. Comme il donnerait tout parfois pour aller vivre dans un ancien temps, être un grand pianiste à la cours du Roi, contempler des centaines de personnes valser sur les mélodies qu’il pourrait composer avec une frénésie incroyable et une passion presque dévorante. La magie l’animait, le pouvoir des notes, l’enchantement de la mélodie, il était tellement dans son élément, tellement dans ce qui lui donnait envie de vivre. Lorsque tout s’arrêta, il ouvrit alors ses yeux et fixa la jolie en rougissant largement. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’il avala sa salive avant de se mordre la lèvre. Il respirait rapidement et fortement, c’était comme un orgasme émotionnel pour lui. Jouer lui procurait un tel bonheur qu’il pouvait le comparer à faire l’amour. « Je….Je crois que… Je me suis laisser emporter… » Il torturait sa lèvre inférieure, ce qui lui donnait un côté craquant et terriblement sexy.

Spoiler:

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Victoria Romanov

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyDim 16 Mar - 18:43

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
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C'était... étrange. Je n'avais jamais fait ça, généralement je jouais seule, j'avais même une certaine timidité concernant le fait de jouer quelque mélodie devant qui que ce soit. Pourtant voir Raphaël enchaîner sur ce que je venais de faire me fit sourire. C'était comme s'il comprenait ce que j'essayais de faire passer en musique. Comme un duo, mais au piano. Enjouée, je repris à mon tour la mélodie, avant de ne le revoir reprendre à son tour. Le regard fixé sur ses doigts posés sur les touches de l'instrument, j'avais l'impression d'être comme hypnotisée par ce qu'il jouait. Puis finalement, nous finîmes par jouer ensemble, ce qui était... je ne saurai vraiment mettre un mot dessus. Mais ça faisait du bien, c'était agréable et c'était beau. Je ne me serais jamais doutée qu'un jour, je me retrouverai à faire ça avec le pianiste. Lorsque nous finîmes enfin de jouer, je ne pus m'empêcher de le regarder avec un grand sourire, qui s'élargit d'ailleurs un peu plus encore en voyant que lui aussi souriait.

Il avait l'air si timide et renfermé au premier abord, et maintenant qu'il était là, jouait, et que je m'étais un peu livrée à lui au niveau musical, et que nous avions joué ensemble, tout semblait aller mieux. Il se remit à nouveau à jouer, et je préférais le laisser reprendre, seul, demeurant attentive à la douce musique qu'il produisait, et à son attitude. Au fond, cela faisait vraiment plaisir à voir, j'ignorais s'il lui arrivait souvent d'être comme ça, mais ça faisait plaisir. Tout simplement. Une fois que je fus sûre de mon coup, je me décidais de jouer à nouveau avec lui, apportant un petit quelque chose en plus, de légèrement différent au morceau. Lorsque la mélodie que nous jouions cessa, je dus me retenir d'applaudir bêtement les talents de Raphaël ou de sautiller de joie sur le petit banc. C'était tellement amusant et assez original à faire, et puis c'était apparemment une première pour lui aussi bien que pour moi. Enfin, le piano à quatre mains.

Je ne compris pas pourquoi il rougissait et se retrouvait soudain mal à l'aise néanmoins, et je commençais à m'inquiéter un peu, ne sachant pas exactement quoi faire, ni comment réagir.
« C'est bien ! C'était même très bien tu sais, je suis vraiment ravie d'avoir pu jouer avec toi et de te voir pianoter en dehors de ton travail en tous cas.  » Ne désirant pas le gêner davantage cependant, je me levais délicatement du banc, puis regardais les animaux assis un peu partout autour de nous, comme s'ils avaient écouté tout ce temps ce qu'on l'on avait joué. M'accroupissant auprès de trois chiens, je leur grattouillais les oreilles et jouer avec leurs petites papattes, leur caressant le sommet de la tête ou bien encore le ventre. « C'est drôle comme un animal peut rendre heureux, simplement en se trouvant là. Ils sont inflexibles, on ne peut pas les posséder à proprement parler. »

Je me tus l'espace de quelques instants avant de tourner la tête vers deux-trois chats en train de jouer ensemble, puis je tournais la tête vers Raphaël, finissant par m'asseoir par terre, laissant les chiens me grimper dessus en riant. « D'ailleurs, chez toi tu as des animaux ? Tu préfères les chiens, les chats... ? » Me prenant une bonne grosse léchouille bien baveuse sur la joue par l'un des animaux, je fis une pause, le temps de m'essuyer rapidement avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne. « En tous cas moi, je crois que j'ai un penchant pour les chiens. Tout dépend de la race, mais normalement, ils sont beaucoup plus fidèles. Ils sont plus dépendants je trouve, comparé aux chats. Enfin, ils le sont. Mais je ne sais pas, tu peux avoir peur, si tu as un chat, qu'il prenne la fuite et te laisse seul. Un chien aura peur que tu l'abandonnes, car lui il ne te laissera jamais tomber. »

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MessageSujet: Re: La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter.   La musique est partout autour de nous, il suffit de tendre l'oreille et d'écouter. EmptyDim 20 Avr - 2:40

La partition est une chose, le chant en est une autre. Ce qu'il faut, c'est avoir la musique en tête et la chanter avec le corps.
Raphaël & Roxane

« C'est bien ! C'était même très bien tu sais, je suis vraiment ravie d'avoir pu jouer avec toi et de te voir pianoter en dehors de ton travail en tous cas. » Il croisa ses bras comme souvent en réalité et l’observait du coin de l’œil alors qu’elle s’extasiait sur ce qui venait de se produire. Il n’était pas du genre prétentieux ou hautain à être sûr à 100% de son talent, à vrai dire, il avait encore du mal à comprendre pourquoi les gens semblaient si enthousiastes en l’écoutant jouer parce qu’il ne s’entendait pas réellement le faire. Il n’écoutait que la précision, la justesse et les erreurs parce qu’il en trouvait forcément. Qu’on se le dise, pour Raphaël, rien n’était parfait quand il jouait, c’était pour ça que souvent, il stressait à chaque représentation, il se considérait simplement comme quelqu’un de bon (sinon il ne donnerait pas de cours) mais pas exceptionnel en réalité, il n’avait vraiment pas assez de recul pour ça. Il l’observa alors se mettre avec les chiens pour les gratouiller gentiment, ils étaient contents de voir une nouvelle tête qui s’occupait d’eux avec entrain, peut-être qu’ils comprenaient tous qu’ils avaient là, une chance d’être adoptés. Aux yeux du jeune pianiste, les animaux étaient capables de comprendre les choses-là. « C'est drôle comme un animal peut rendre heureux, simplement en se trouvant là. Ils sont inflexibles, on ne peut pas les posséder à proprement parler. » Il pencha sa tête sur le côté à la réflexion de Roxane, à vrai dire, il ne la comprenait pas vraiment, surtout la partie sur la possession et l’inflexibilité. Il avait l’impression de se retrouver face à une maîtresse d’école et d’être complètement largué. A ce moment-ci, il ne put s’empêcher de penser à Leahn… L’école était devenue si fade après le départ de la jolie blonde… Tout ça par sa faute… « D'ailleurs, chez toi tu as des animaux ? Tu préfères les chiens, les chats... ? » « Les chats… » Il eut un petit sourire en le disant, il aimait les chiens pourtant, il n’y avait pas de souci pour ça, il les sortait régulièrement quand il avait du temps, il jouait avec eux dans le jardin et aidait à les toiletter, mais il avait quand même une préférence pour les félins. « En tous cas moi, je crois que j'ai un penchant pour les chiens. Tout dépend de la race, mais normalement, ils sont beaucoup plus fidèles. Ils sont plus dépendants je trouve, comparé aux chats. Enfin, ils le sont. Mais je ne sais pas, tu peux avoir peur, si tu as un chat, qu'il prenne la fuite et te laisse seul. Un chien aura peur que tu l'abandonnes, car lui il ne te laissera jamais tomber. » « Les chats sont fidèles aussi, mais d’une autre façon, c’est plus subtile. » Un matou noir grimpa sur le banc avant de sauter sur l’épaule du jeune homme qui se pencha légèrement en avant histoire d’offrir une certaine stabilité au matou qui s’allongea carrément sur le haut du dos de Raphaël. Il dût le tenir par les pattes comme on porterait une écharpe. C’était une façon entre eux d’être affectueux. « Tu vois, Lancelot, c’est un matou que personne n’a jamais voulu adopter au début. » Il se tourna vers elle pour qu’elle puisse mieux voir le chat qui ronronnait comme un moteur malgré la position peut commune qu’il avait sur le dos du jeune homme. « A vrai dire, même mes parents ne voulaient pas le garder au début… il était infecte. » Lorsqu’il eut dit ça, le chat redressa sa tête pour venir lui lécher l’oreille, le faisant frissonner. « Il n’aimait personne… vraiment, alors ils l’avaient mis à la grange dans une cage parce qu’il attaquait tout le monde. Je n’avais pas le droit d’aller le voir, mais une nuit j’y suis allé. Il m’a griffé… lacéré les mains même… mais je continuais à la caresser. Quand il a compris que rien de méchant n’arriverait, il s’est calmé, je l’ai pris dans mes bras et je l’ai emmené dans mon lit au chaud. C’était y’a 10 ans déjà. Depuis, on dit toujours que Lancelot est mon chat… J’ai jamais été réticent à lui trouver une famille, il a failli être adopté, mais une fois dans la voiture, il s’est enfui par la fenêtre pour revenir dans mes bras… Il n’est plus méchant avec personne, il les ignore simplement pour juste être avec moi. » Il tourna sa tête vers le chat qui lui renifla le nez avant de lui lécher, décrochant un petit sourire au pianiste. Il n’avait jamais parlé de cette histoire à personne avant, il n’avait même jamais parlé autant à vrai dire… ça se voyait qu’entre eux d’eux, il y avait une relation particulière. « Il est indépendant et têtu comme une bourrique, mais il est plus fidèle que n’importe qui… et un chat heureux, ça sera un chat qui restera et fera tout pour son maître, ils sont juste subtiles et introvertis alors que les chiens sont expansifs. » Son doigt caressait doucement une des pattes qu’il tenait dans sa main, faisant encore ronronner le matou. « Pardon je parle beaucoup… » Il avait l’impression d’être moralisateur et il n’aimait absolument pas ça. « J’aimerai le prendre à la maison parfois… mais il ne s’entend pas avec mon frère et ma sœur… Il se… cache pour les attaquer en traître et ça finit toujours par hurler. » Malgré tout, cette idée le fit rire, il adorait voir le chat faire ça et voir les deux autres en mode ninja pour éviter une attaque inévitable.

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