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 Go for it now. The future is promised to no one.

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Nolan Dumas

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Nolan Dumas
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MessageSujet: Go for it now. The future is promised to no one.   Go for it now. The future is promised to no one. EmptySam 8 Mar - 22:44

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Quatorze heure, le bruit d'une tondeuse à gazon qui va et qui vient sous une fenêtre. Nolan ouvre les yeux difficilement et met un certain temps à comprendre ce qu'il se passe. Il reste là, étendu dans son grand lit sans bouger. Son mal de crâne lui rappelle qu'hier soir, il a encore du pousser le bouchon un peu trop loin, il a encore abusé. L'obscurité règne dans la pièce. Nolan cherche à tâtons quelque chose sur la table de nuit à côté. Il y attrape une petite télécommande et appuie nonchalamment sur l'un des boutons. De part et d'autre de la chambre, les volets commencent à se remonter et laissent filtrer les rayons de soleil qui éclairent petit à petit la pièce. Le bruit des volets, de la tondeuse, le soleil... C'en est presque trop pour Nolan qui tient définitivement une bonne gueule de bois. Il engouffre son visage dans l'un de ses coussins, en espérant pouvoir dormir au moins jusqu'au petit matin du jour suivant. Ne rien faire jusqu'au lendemain, seulement flâner. Seulement voilà, Nolan ne le peut pas. Il a des obligations. Bien-sûr, il a le privilège de pouvoir démarrer ses journées à l'heure qu'il le veut mais il doit les démarrer et ça, c'est une autre paire de manches. Des râles à peine audibles s'échappent de sa bouche avant qu'il ne referme les yeux, ne serait-ce que cinq petites minutes. « monsieur Dumas... Monsieur Dumas! » Nolan se réveille en sursaut. Quinze heure. En-bas, la voix de son jardinier l'interpelle. « putain mais qu'est-ce qu'il me veut encore celui-là? » bougonne-t-il, tout seul. Il attrape une paire de lunettes de soleil qu'il enfile pour cacher ses yeux explosés et sort de sa chambre. Tout en descendant les escaliers, il questionne le jardinier sur la raison de ce dérangement. Celui-ci bégaye, tout penaud « je voulais vous rappeler que je devais partir plus tôt aujourd'hui, je dois emmener ma fille cadette à l'hôpital, pour l'opération de son genou. Je vous en ai parlé il y a plusieurs semaines maintenant et je... » comment lui dire qu'il s'en fout pas mal pour ne pas dire complètement? Comment lui dire que l'opération de sa fille il s'en moque comme de l'an 40? Comment lui dire qu'il veut juste que ce jardinier se taise, fasse son travail et dégage? Il va le dire à sa manière bien-sûr, de façon la plus hypocrite qu'il soit. Alors, arrivé à hauteur du jardinier, Nolan serre la main de ce dernier, tapotant son épaule. « bien entendu, vous pouvez même partir maintenant si vous le voulez et tenez moi au courant surtout ». Le jardinier s'éloigne et Nolan est enfin en paix. Il se dirige vers la cuisine ouverte et se serre un bol de céréales qu'il arrose de lait. D'un revers de main, il déblaye le bar où quelques cadavres de bouteilles de la veille prônent, à la recherche d'une cuillère. Il se vautre ensuite littéralement sur son canapé, bol en main et allume sa télévision. Le jeune homme entend alors la porte s'ouvrir. La femme de ménage. Décidément, ils se sont tous passé le mot aujourd'hui pour le faire chier. Nolan mâche bruyamment, se moquant pas mal de savoir si c'est poli ou pas. Tout en engloutissant son petit-déjeuné (ou plutôt goûter), il repense à ce que lui a dit le jardinier. Il repense à l'opération, à l'hôpital. L'hôpital. L'idée ne fait qu'un tour dans sa tête. Il va aller voir Roxane à la sortie de son travail. Il croit se souvenir qu'elle finit vers 19h et par chance, ce soir est son jour de repos. Il regarde sa montre, ça lui laisse un peu plus de quatre heures pour décoincer et se préparer. Le timing parfait!  

Après avoir lézarder pendant une bonne heure, Nolan se décide enfin à se préparer. Il aime tellement sa nouvelle apparence qu'il peut passer des heures dans sa salle de bain ou son dressing à se préparer ou plutôt à s'admirer. Ô, la douche en elle-même ne lui prend pas longtemps mais trouver comment s'habiller et se coiffer ça, c'est une autre histoire. Pire qu'une fille. Aujourd'hui, il portera un simple jean avec une chemise blanche, un blazer noir , des chaussures assorties et bien entendu une paire de lunettes de soleil et un chapeau. Nolan aime soigner son apparence, il aime paraître propre sur lui puisqu'au fond, on peut dire que ses mains ne le sont pas. Surtout lorsqu'il va voir lui de ses futures victimes. Il rigole déjà intérieurement en pensant à Roxane. Elle est entrain de travailler, ne se doutant de rien, essayant de gagner sa vie. Alors que lui, il est là à mener sa vie de débauche, à ne jamais avoir les poches vides sans ne rien faire. La vie est parfois tellement... Juste. Ouais c'est ça, la vie n'est pas injuste; elle est juste. La roue a tourné pour lui. Il n'est plus dans les rues, à déambuler en guenilles avec Gédéon. Les rôles sont inversés maintenant et il compte bien en profiter. Pleinement.
Dix-huit heures trente. Nolan est prêt. Il monte rapidement dans sa voiture et se retrouve très vite au détour de l'hôpital de cette charmante ville qu'est Taleville. Il n'a pas envoyé de message à Roxane, il veut la surprendre. Il veut lui faire croire qu'il passe par là, par hasard. Et que, oh surprise, il tombe sur elle. Il attend, garé à l'abri des regards.
Cinq minutes, dix minutes. Son index tapote machinalement le volant. La fumée et la radio envahissent l'espace clos. Quinze minutes, vingt minutes. Il l'aperçoit. Nolan la voit, il voit ses cheveux blonds, son sourire franc, son visage candide, son allure presque angélique. Elle est parfaitement parfaite. Parfaite pour se faire arnaquer, une proie facile. Elle est si gentille.
Nolan jette son mégot et démarre le moteur. Il fait le tour du rond-point de façon à rouler du bon côté pour interpeller Roxane. Il la regarde marcher. Elle ne se doute de rien. Ça en serait presque jubilatoire de la voir marcher ainsi à sa perte, tournant le dos aux ennuis. Arrivé à son niveau, Nolan klaxonne. Il ouvre la fenêtre côté passager.


- Roxane, monte, je te dépose! dit-il sur un ton plus qu'enjoué.


Le jeune homme affiche son plus beau sourire et ne prête guère attention aux voitures qui attendent derrière. Il se penche de façon à ouvrir la porte pour Roxane.  Cette dernière entre alors et, après une bise échangée, Nolan redémarre le véhicule. Il regarde brièvement la jeune fille. Elle est pâle et son visage est différent de d'habitude. Il ne l'a vu qu'une fois comme cela; quand il s'était rendu à l'hôpital suite à une blessure. Et Roxane avait affiché exactement cette expression quand elle avait vu le sang couler sur le bras de Nolan.
Nolan a envie de sourire mais il ne le fait pas. Le destin joue définitivement en sa faveur.  


- Wow, ça n'a pas l'air d'aller toi. J'me trompe? il essaye de la regarder tout en conduisant mais ce n'est pas vraiment facile. Allez viens, je t'emmène boire un verre ça te changera les idées, tu me raconteras ce qu'il ne va pas. Ça te dit?  


Boire un verre avec la gueule de bois? Il soigne le mal par le mal. C'est son rituel de lendemain de cuite. Enfin... C'est son rituel de tout les jours quoi.
Nolan bifurque brusquement, changeant de route. Roxane n'a pas vraiment le choix que d'aller boire un verre maintenant. Un demi-sourire vient étirer ses lèvres lorsqu'il lit le panneau "Les maléfices". L'endroit parfait. Le temps est parfait. La victime est parfaite. Et le 'crime' sera si beau.     
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Victoria Romanov

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Victoria Romanov
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MessageSujet: Re: Go for it now. The future is promised to no one.   Go for it now. The future is promised to no one. EmptyDim 9 Mar - 1:47

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David Lucarne. Il venait tout juste d'arriver en soins intensifs, il venait d'avoir un accident de voiture et semblait bien amoché d'après les dires de mes collègues et des pompiers avec lesquels je me trouvais. L'un d'eux s'éloigna de la chambre de la victime, m'observant, debout, droite et figée dans le couloir, attendant patiemment que l'on m'appelle. « Vous voulez entrer dans la pièce mademoiselle ? » « Oh, non, ne vous dérangez pas. Je suis là pour ne pas encombrer la pièce. S'ils ont besoin de moi, ils me font signe et j'arrive. » « Très bien dans ce cas ! Je dois vous laisser, il faut que nous retournions à la caserne. » « Au revoir dans ce cas ! Rentrez bien, j'espère qu'il n'y aura pas d'autres accidents aujourd'hui... » « Oui... et bien, à bientôt, bon courage avec la victime ! »

Il finit par partir avec un sourire compatissant, retournant à son camion pour y rejoindre ses collègues. Je n'aimais pas trop le fait de savoir que je le reverrai, lui et les autres pompiers. Entendre leur sirène, voir tous ces vêtements rouges, ce camion rouge et les patients mutilés ou gravement amochés par des événements malheureux. J'avais un pincement au cœur en imaginant la douleur que ces victimes devaient ressentir. Savoir aussi, que si elles ne finissaient pas par rentrer chez elles, elles atterrissaient entre les mains de Gael. Oh, ça lui faisait de quoi faire, lorsqu'il travaillait à la morgue... mais je les voyais souffrant, luttant pour rester en vie ou implorant la mort, tandis que lui il les voyaient lorsque leur sort était définitif et qu'il n'y avait plus aucune chance qu'ils ne puissent respirer une fois encore. Mais nous vivions un peu dans deux univers différents, je travaillais ici par choix, alors je l'acceptais.

Je finissais de travailler dans cinq minutes, aussi je devrais passer le relais à une autre infirmière, actuellement en train de partir de chez elle pour se rendre ici. Nos horaires variaient souvent, et nous étions parfois obligés de partir en avance ou en retard, en fonction de ce qui arrivait ici. Nous étions bien payées cependant. Juste, d'autres moins que leurs collègues... comme moi. J'étais la seule ici à ne pas supporter la mort, le sang et la perte. Je pleurai souvent d'ailleurs, dans les toilettes, les vestiaires... où je pouvais me rendre pour succomber à la tristesse de perdre des patients. Pensant à ces vies détruites, à l'annonce de leur mort aux familles et aux proches. C'était abominable. J'espérais encore moins qu'un jour, j'ai à apercevoir l'un de mes amis ou Clara se retrouver ici. J'avais peur, dès que les pompiers arrivaient, leur sirène retentissant dans toute la ville.

Je savais qu'à cette heure-ci, la plupart des gens que j'aimais étaient rentrés chez eux et étaient sains et saufs, donc j'étais rassurée.
« ROXANE ! » Le chirurgien avait besoin de moi. Soufflant un grand coup, je rentrais d'un pas assuré dans la chambre du patient, fixant mon supérieur aussi longtemps que possible. « J'ai besoin que tu m'apportes de la... » Alors qu'il commençait à m'ordonner de lui apporter... je ne sais quoi, le patient agrippa mon bras, les yeux baignés de larmes et le regard suppliant. « Sauvez-moi, achevez-moi s'il le faut ! Je n'en peux plus, pitié ! » Apercevant son visage à moitié brûlé au 3ème degrés ainsi que les plaies saignantes un peu partout sur le haut de son corps, je n'eus d'autres réflexes que de tenir sa main, la vision brouillée.

Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé ensuite, tout est allé plutôt vite. On m'a mise dehors, pendant que tout le monde autour de moi s'agitait, qu'une infirmière hurlait quelque chose et que le patient m'interpellais toujours. Je me suis retrouvée hors de l'hôpital, mon sac et mon manteau dans les bras, marchant sans vraiment savoir où j'allais. Tremblante et frigorifiée, je tentais de me souvenir qu'il fallait que je mette un pied devant l'autre avant de voir une voiture ralentir près de moi et d'entendre une voix familière m'interpeller. Sans dire un mot, je me contentais de rentrer dans le véhicule et de faire rapidement la bise à Nolan avant de tenter de reprendre mes esprits, sachant que j'étais en présence de quelqu'un qui ne savait pas. Ce qui était arrivé, mes phobies. Tout.


« Oui, oui... c'est parfait, aller boire un verre, partir d'ici... »

Je n'étais même pas sûre de ce qu'il venait de me demander, mais peu importe. Je lui faisais confiance, c'était quelqu'un de bien, Nolan. Il aurait pu passer son chemin par exemple, et me laisser rentrer à pied mais non. Il était généreux et gentils, il avait le cœur sur la main. Et puis... je n'avais pas vraiment envie de voir Isaac, Clara ou Gael pour le moment. Je préférais même ne pas les voir du tout, ils m'en voudraient sûrement. Enfin, Isaac me ferait parler et Gael n'apprécierait pas. Que je fasse et continue ce travail. Clara quant à elle se ferait du souci et je ne voulais pas que cela arrive. Je rentrerai chez moi lorsque j'irais mieux, que je me serais un peu remise de tout ça. Nolan était un bon vivant, toujours sympathique et souriant, il me changerait bien les idées.

D'ailleurs... j'eus pour seul réflexe de baisser la vitre de ma portière, sentant la forte odeur de... tabac ? ça n'y ressemblait pas vraiment. Gael fumait du tabac, je connaissais son odeur. C'était peut-être... de l'herbe ? Non. Non, non, non, non, non. Impossible. Pourquoi tous les gens que je fréquentais, pratiquement, étaient obligés de se pourrir les poumons et/ou le cerveau ? Cela me désolait également, un frisson parcourut mon échine tandis que j'imaginais Nolan se faire des piqûres dans le bras.
« Désolée, je ne supporte pas l'odeur de... la cigarette. Et un non-fumeur en présence de fumée en absorbe encore plus que celui qui fume. » Bon, il ne fumait même plus... mais peu importe. Il faudrait vraiment que je tente d'aider tout ces gens qui fument.
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Nolan Dumas

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MessageSujet: Re: Go for it now. The future is promised to no one.   Go for it now. The future is promised to no one. EmptyLun 10 Mar - 21:58

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L'occasion est belle. Bien trop belle pour la laisser passer. Bien-sûr, Nolan avait prévu de récupérer Roxane à la sortie de son travail, bien-sûr il veut faire passer ça pour le fruit du hasard mais ceux qu'il n'avait pas prévu, ce qu'il ne pouvait pas savoir, c'est que Roxane serait dans cet état là. Si son coeur n'était pas de pierre, Nolan en serait presque touché. Seulement, il ne l'est pas. Il l'écoute. Elle peine à prononcer une phrase concrète, comme si elle n'est pas vraiment là, comme si son esprit est ailleurs. Mais ce qui interpelle l'escroc, c'est qu'elle veut partir d'ici. Elle sort ça comme si elle attend une délivrance. Partir loin de cet hôpital. Et, comme par magie, Nolan est là. Il est là pour l'emmener loin de cet hôpital, de sa prison dorée. Il est là pour la mener où il veut qu'elle aille. Il y arrivera. C'est un travail de longue haleine mais il y arrivera. C'est ça qu'il aime dans ses arnaques. Il aime retourner le cerveau des gens, tout en leurs faisant croire que ce sont leurs idées. Un jour, Roxane décidera de quitter son pathétique métier parce qu'il l'aura convaincu. Mais pas maintenant. Pour le moment, il doit lui implanter cette idée de le cerveau et la faire germer.Jusqu'à ce qu'elle éclose en elle. Jusqu'à ce que ce jour arrive, Nolan restera le parfait ami qui vous veut du bien. Celui qui est toujours de bonne humeur, celui qui vous remotive, celui qui vous sort pour vous aérer l'esprit. Il gardera son masque jusqu'au bout, jusqu'à ce que vous tombiez. Jusqu'à ce que vous vous retrouviez coincé dans ses filets, où aucune échappatoire ne sera possible. C'est ce qu'il fait de mieux après la musique. Et c'est ce qu'il commence à faire avec Roxane.
Il se contente d’acquiescer d'un signe de tête le semblant de phrase de Roxane. « t'inquiète pas qu'on va partir d'ici » se dit-il intérieurement. Il ne peut s'empêcher d'avoir un léger sourire en coin. Mais ce sourire, il ne le quitte que très rarement, alors cela ne devrait pas alarmer Roxane. Si tant est qu'elle le voit, avec son état de 'choc'. D'ailleurs, elle semble vite reprendre ses esprits. Elle ouvre une fenêtre, déclarant à Nolan qu'elle ne supporte pas l'odeur de cigarette, qu'elle ne veut pas être une fumeuse passive. S'il s'écoutait, il rallumerait une autre clope, là, maintenant. Mais il ne le fait pas. Il se contente de la regarder, faisant glisser légèrement ses lunettes sur le bout de son nez     


- Mademoiselle Roxane, il va falloir vous détendre vous n'êtes plus à l'hôpital et puis il n'y a aucune fumée ici, seulement l'odeur de tabac froid dit-il en prenant une voix faussement aristocrate. si tu veux, j'ai mieux qu'une fenêtre ouverte, on a de la chance, il fait encore beau


Sur ces mots, Nolan tatonne son tableau de bord et finit par appuyer sur un bouton. Un bruit léger se fait entendre et doucement, le toit de la voiture se rabat vers l'arrière. Ouais, Nolan est le genre de petit con qui aime étaler sa richesse aux yeux de tous. Belle voiture qui coûte plus cher que votre appartement, belle montre qui coûte plus cher que ce que peut contenir votre appartement, belle baraque qui coûte plus cher que tout l'argent que vous pourriez amasser en dix ans de travail.


- C'est mieux comme ça, non?


Mais qui dit voiture décapotable, dit musique à fond. Du moins, d'après Nolan. Son raisonnement n'est pas très poussé mais il est comme ça Dumas. Il tourne le bouton de la radio.


- Haaa, j'adore cette chanson s’extasie-t-il en augmentant encore le sons.


C'est l'occasion pour voir l'effet qu'a la musique sur Roxane. Pour voir si la musique peut la rendre heureuse ou la déstresser. Pour voir si... Elle voudrait en faire son métier, par exemple. Il commence par bouger la tête en rythme, mimant les percussions en tapotant sur le volant. Puis il commence à chantonner à mi-voix, de façon presque inaudible. Caché derrière ses lunettes, il tente d'observer la réaction de Roxane. Rien de spécial pour l'instant. Alors il se met à chanter à voix haute. « Well looky here looky here ah what do we have? Another pretty thing ready for me to grab » Il chante de plus en plus fort, regardant Roxane en souriant, riant presque. Il continue. « But little does she know that I'm a wolf in sheep's clothing cause at the end of the night it is her I'll be holding » Il l'observe. Son teint reprend des couleurs et elle se met à sourire. Il ne sait pas ce qu'il se passe dans sa tête mais il voit que la musique la détend. Il aurait aimé qu'elle se mette à chanter elle aussi, qu'elle lui fasse entendre encore sa voix; qu'il en profite pour argumenter ce qu'il allait lui dire. Mais il doit se contenter d'un sourire. Un sourire qui peut dire beaucoup cela dit.

Nolan finit par se garer sur l'avenue Andersen. Par chance, il est 19h passé et il n'a pas à sortir son porte monnaie pour payer le parcmètre. Parce que oui, monsieur à des oursins dans les poches mais ce n'est pas nouveau. Il éteint la radio, rabat le toit et fait signe à Roxane de sortir. Il attrape ses clés, claque sa portière et un petit "bip" indique que sa voiture est maintenant fermée. Ils arrivent ensuite Chez Gaston et se posent sur la terrasse. C'est l'endroit préféré de Nolan, la terrasse. De-là, il peut observer les gens qui passent. Il peut les observer tout en buvant son verre et fumant quelques cigarettes. Et si l'envie lui prend, il peut aussi faire facilement un resto-basket. L'endroit parfait quoi.
Le serveur vient rapidement vers eux et Nolan commande une bouteille de rosé côte de Provence pour lui... Et Roxane. Une fois leurs verres pleins, Nolan pose ses deux coudes sur la table et ôte ses lunettes. Il regarde Roxane droit dans les yeux.  


- Alors, raconte moi tout. Dis moi ce qu'il s'est passé. Et pas de mensonges, je vois bien que ça va pas!


Il boit une gorgée. Il aime cette sensation, sentir l'alcool qui le brûle couler en lui. Puis il replonge son regard dans celui de la jeune femme. 


- J'espère que tu sais que tu peux tout me dire Roxane.


« oui crois-moi, révèle moi tout pour que je puisse te plumer doucement » hurle le petit démon en lui. Bon Dieu qu'il a hâte de la détourner de son chemin, du droit chemin!
 
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Victoria Romanov

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MessageSujet: Re: Go for it now. The future is promised to no one.   Go for it now. The future is promised to no one. EmptyMer 12 Mar - 21:43

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roxane & nolan

Il avait raison, il n'y avait même pas de fumée dans la voiture, du moins plus maintenant. Mes idées étant néanmoins loin d'êtres claires, je n'y prêtais pas grandement attention... mais je devais admettre que le toit ouvrant restait une excellente idée, ça ferait partir l'odeur désagréable de tabac ! Au moins, il ne l'avait pas mal prit. Après tout, c'était sa voiture, et il pouvait bien fumer et laisser les fenêtres et le toit fermés s'il le désirait... « Oui, merci. » Puis le son de la radio fut monté tandis que Nolan s'enthousiasmait – un peu trop peut-être – mais au fond, son univers, c'était la musique. Moi finalement, je n'étais pas certaine de ce que j'avais. La vie ? Non, pas spécialement. Vivre pour vivre, cela ne sert à rien. Craindre la mort, la perte et ce satané sang ? Non plus, bien que c'était mon lot « quotidien ». Enfin, je n'étais plus au bord de la dépression, et tant mieux. J'avais juste envie de ne plus remettre les pieds à l'hôpital pendant quelques temps, je craignais que si je ne parvenais pas à vaincre mes peurs, je finisse par me faire renvoyer...

Mes pensées s'envolèrent peu à peu lorsque j'entendis Nolan chanter. J'aimais beaucoup sa voix, elle avait un petit quelque chose de rare, de précieux, voir même d'exotique. J'apprécie le fait qu'il chante en ma présence, hors de son lieu de travail. Au fond, la musique adoucit les mœurs, et elle permet de s'évader et de penser à autre chose. Je me demandais comment étaient les journées de Raphaël et Nolan, puisqu'ils étaient musiciens ou chanteurs tous les deux. Ça devait être agréable de ne vaincre que la peur des fausses notes, du public et de rester figé sur scène ou devant son instrument. Aucune vie n'était en jeu. Ils divertissaient les gens, leurs offraient un fond sonore pendant leurs discussions même, ou pendant qu'ils sirotaient quelque chose ou mangeaient un bout. Mais malgré moi, je ne pouvais me retenir d'aimer mon travail. Je faisais beaucoup d'erreurs dues à ma phobie, et j'étais trop sensible mais j'offrais un soutien et un appui aux patients lorsque je le pouvais, et j'adorais ça. Ils le méritaient, ils étaient si courageux.

Finalement, la situation me fait sourire et j'en oublie presque les derniers instants passés à l'hôpital. Ça a le mérite de détendre et de toutes façons, nous arrivions déjà à destination. Que ne donnerais-je pas pour un verre, boire un peu et ne plus penser à rien si ce n'est à ce que je vis là, tout de suite. Pas les conséquences de ma petite « crise » au sortir du bâtiment recouvert de blanc, mais plutôt les moments que j'allais passer avec Nolan. Avec un peu de chance, nous pourrions passer la soirée ensemble et ça ne pourrait pas me faire de mal. A lui non plus, j'ose espérer. Sortant de la voiture pour suivre mon ami vers la terrasse, je décide de ne plus penser ni parler de mon travail de la soirée. Cela vaudra mieux pour nous deux, de toutes façons je doutais qu'il n'ait vraiment envie de m'entendre en parler... de plus, savoir qu'une bouteille de rosé ne tardera plus à arriver me met un peu dans tous mes états. Au fond, la soirée commençait plutôt bien, il fallait garder espoir. Quand on veut aller mieux, il suffit de se donner une chance de l'être.

Sauf que voilà. J'avais oublié qu'il voulait que je lui raconte ce qui m'était arrivé. Je me voyais également mal lui tenir tête en changeant de sujet ou en lui disant que non, rien ne s'était véritablement passé... il savait déjà que c'était faux. Tant pis pour ma résolution, vite prise et vite avortée... Je m'enfonçais dans mon siège et fixant le menu sur la table, sans oser relever les yeux vers Nolan.
« C'est stupide. Je suppose qu'il y a juste des avantages et inconvénients à faire mon métier... et j'aurai plutôt tendance à pensé aux inconvénients en ce moment. Mais ça va mieux, et ça va passer. » Lui adressant finalement un sourire visant à le rassurer sur le fait qu'il n'a pas besoin de s'inquiéter davantage de ma situation, j'attrape délicatement mon verre et boit lentement quelques gorgées, savourant cet arôme à la fois piquant et plein de saveurs. Cependant, je sens le regard pesant de Nolan sur moi, me doutant que cette réponse ne le satisfait pas. Soupirant, je repose mon verre et le regarde droit dans les yeux.

« Bon, très bien. J'ai la phobie du sang. J'ai vécu un événement qui a provoqué cette peur « un peu » anormale, bien que je ne sois pas la seule à l'avoir... et j'ai du mal à m'occuper d'un patient à l'hôpital qui saigne. Donc je fais des sortes de... crises ? et j'ai du mal à les gérer seules, du coup généralement, j'appelle l'un de mes amis ou ma sœur, ou je ère comme une âme en peine autour de l'hôpital, sans forcément savoir où je vais. Il faut croire que j'ai été chanceuse de tomber sur toi... »

Frissonnant à l'idée que ce patient agonisait encore, je détournais aussitôt mon regard avec un sourire un peu crispé qui mit quelques secondes avant de s'en aller. Gael avait raison, je devais lutter contre ma peur. Mais là ce n'était pas seulement la phobie, c'était aussi l'empathie. Mais j'étais comme ça, que pouvais-je y faire ? J'aimais ce travail et... non. Je devais penser à autre chose. En déambulant mon regard de droite à gauche, je finis par observer le serveur en train de tenter quelques méthodes de séduction auprès d'un homme qui devait avoir le même âge que lui. Je ne pus m'empêcher de rire en le voyant tenter de donner discrètement son numéro de téléphone à ce client, car il était évident que celui-ci attendait seulement de pouvoir se carapater d'ici en vitesse. « Enfin voilà, tu sais maintenant. Mais je n'ai pas envie qu'on en parle, je me sens vraiment mieux tu sais. Tu vas bien toi ? Aucun problème à ton travail ? »

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MessageSujet: Re: Go for it now. The future is promised to no one.   Go for it now. The future is promised to no one. EmptyVen 14 Mar - 16:44

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roxane & nolan
Ce début de soirée s'annonce radieux. Il est là, assis sur la terrasse qui se remplie peu à peu, le soleil descend lentement dans le ciel, une bouteille de rosé bien frais les attend, sa future victime en face de lui. Celle-ci n'a d'ailleurs pas l'air très à l'aise a début. Elle s'enfonce dans son siège, ne regardant pas Nolan dans les yeux. Lui, il la fixe. Il attend patiemment la réponse de son "amie". Son oeil est vif et il peut presque sentir son sang bouillir dans ses veines tant il trépigne d'impatience. Il ne veut pas perdre une miette de ce qu'elle lui dira. Chaque mot, chaque intonation va avoir son importance. Il doit et il va trouver cette faille qu'il exploitera, jusqu'au bout. S'il s'écoutait, Nolan gigoterait d'impatience sur sa chaise, il lui crierait presque dessus pour qu'elle réponde mais il ne le fait pas. Il ne bronche pas. Il reste statique. Seul son bras bouge de temps à autre pour emmener son verre jusqu'à ses lèvres. C'est alors qu'elle se met à parler, toujours sans le regarder. Il l'écoute, bien-sûr, avec une attention toute particulière. La machine est lancée. Ce n'est que le début, mais elle est lancée. Elle lui parle d'avantages et d'inconvénients, qu'en ce moment elle se focalise plus sur les inconvénients qu'autre chose avant de vite se reprendre en lui disant qu'au fond, ça va. Nolan fait la moue. Il n'est pas convaincu et il compte bien le lui faire savoir. Roxane finit par le regarder, droit dans les yeux. Il lève un sourcil, intensifiant légèrement son regard. Assez pour lui faire comprendre qu'il veut en savoir plus, que sa réponse ne le satisfait pas.
Et c'est à ce moment précis que les choses deviennent vraiment intéressantes. Roxane se révèle petit à petit. Sans le savoir, elle vient probablement de donner une information cruciale à Nolan. Elle a peur du sang, elle en a la phobie. Il peut lui arriver de faire des crises sur son lieu de travail. C'est une situation bien ironique pour une infirmière tout de même. Il meurt d'envie de réagir là, maintenant, tout de suite mais il doit prendre son mal en patience. Elle finit alors de parler. Oui, il faut croire qu'elle a été chanceuse de tomber sur Nolan, aucun de doute la dessus. Puis, elle détourne encore son regard, fuyant presque celui de Nolan. Peut-être a-t-elle peur qu'il la juge ou qu'il la jauge? Ou peut-être a-t-elle seulement honte de sa phobie, honte d'avoir peur du sang alors qu'elle travaille dans le milieu hospitaliser. Mais Nolan ne pipe mot. Pas pour l'instant. Il a comme l'impression que ce n'est pas réellement fini. Et cela ne manque pas. Seulement quelques secondes après, elle reprend la parole. Elle veut s'assurer qu'il va bien. Nolan lui sourit.


- Des problèmes à mon travail? répéta-t-il en laissant échapper un petit rire. Pas un méchant rire... Bien-sûr. Tu ne me verras jamais malheureux et encore moins à cause de mon travail. Tu parlais tout à l'heure d'avantages et d'inconvénients et moi, contrairement à toi, je ne vois que des  avantages. Je fais le boulot dont j'ai toujours rêvé et le mieux dans tout ça, c'est que je le fais même pas pour le fric. C'est pas un métier alimentaire tu vois? Je fais ça pour le plaisir.


Il commence à sortir son paquet de cigarettes puis regarde à nouveau Roxane. Il veut paraître bien sous tout rapport alors il le range, murmurant un « désolé » à peine audible. Il se montre gentil avec elle; il veut vraiment qu'elle le considère comme un ami, qu'elle lui accorde sa confiance tout bonnement.


- Tu veux que j'te dise Roxane? Le prend pas mal surtout mais... Tu mens très mal. Je dirais même que t'es la pire menteuse que j'ai jamais vu. Faudrait être aveugle ou sans coeur pour pas voir que t'essaye de mentir. Je sais pas, peut-être que d'autres personnes pourraient croire que ouais, tu vas bien mais moi, c'est pas le cas.


Nolan se tait un instant, regardant à son tour le petit jeu du serveur et du client. Il soupire un instant, secouant la tête de gauche à droite.  


- J'imagine que ta phobie du sang ça ne doit pas être facile tout les jours à ton boulot. J'me souviens de la fois où je suis venu pour mon bras, t'as même pas pu t'occuper de moi. Je trouve ça dommage que tu te mettes dans des états pareils à ton boulot. Enfin, j'veux dire... Ton travail, c'est quand-même 80% de ta vie, si ce n'est plus. Et toi, tu dois t'y rendre avec la boule au ventre, rien qu'à l'idée de voir du sang. Ça me fait de la peine pour toi, vraiment. Et j'aime pas l'idée que tu puisses sortir de ton travail comme ça, seule comme tu l'as fait tout à l'heure. Tu sais quoi, Tu devrais m'appeler à chaque fois que ça t'arrive et que t'es seule. Tu peux compter sur moi Roxane, j'espère que tu le sais


Il se ressert un verre et boit à nouveau.


- Je peux comprendre qu'on puisse travailler parce qu'on a besoin d'argent pour payer un loyer, pour payer sa bouffe, pour vivre tout simplement. Moi, tu vois, quand je vais au travail, j'y vais avec le sourire. J'ai même hâte d'y être parce que, ouais, mon métier me passionne. Et c'est ça la vie, faire ce qu'on aime.
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MessageSujet: Re: Go for it now. The future is promised to no one.   Go for it now. The future is promised to no one. EmptyDim 16 Mar - 20:23

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Nolan me mettait mal à l'aise. J'avais presque l'impression que la conversation tournait à une compétition de qui se sent le mieux à son travail, qui possède le meilleur et qui a plus de chances de le garder. Ce n'était sûrement pas ça, mais c'était la façon dont je le ressentais. J'étais contente pour lui évidemment, mais pas l'ombre d'un sourire ne fit son apparition sur les traits de mon visage. Je ne voulais pas parler de moi, en tous cas pas davantage par rapport à l'hôpital, de ma phobie, etc. Parfois vous avez l'impression de vous sortir du précipice en remontant toujours la pente, mais c'est comme si quelqu'un s'amusait à faire rouler des tonneaux dans votre direction pour vous faire retomber. Nolan n'avait pas un mauvais fond, mais je n'appréciais pas le fait qu'il insiste en reprenant la conversation là-dessus, mais je le laissais faire. Il ne cesserait pas d'en parler de toutes façons, et je n'avais aucune influence sur lui, alors autant me soumettre et en parler... comme d'habitude.

Mon esprit vagabonde, je ne le regarde plus depuis qu'il a commencé à parler de son job et je me préoccupe plutôt des passants qui rentrent chez eux après une longue et rude journée, ou bien encore les nouveaux arrivants chez Gaston et ceux qui quittent l'endroit où nous nous trouvons. Me garder l'esprit occupé par autre chose ne peut décemment pas me faire de mal. Je me concentrais aussi sur les discussions alentours, sur les bruits tels que des moteurs de voiture qui démarraient et partaient d'ici, deux vieilles dames en train de se disputer en se donnant des coups de sacs à main... par chance, je réussissais à faire abstraction de certaines choses que Nolan me disait, mais évidemment, je l'entendais toujours. Et bien que j'étais légèrement énervée, je devais admettre qu'il avait raison. Nous passons tous notre vie à travailler quelque part, aussi si je me sentais mal ou que j'avais toujours la peur au ventre en me rendant à l'hôpital, ce n'était pas bon pour moi.

Finalement, je décidais de l'écouter. Poussant un long soupir, je pris mon verre de rosé et le but d'une seule gorgée avant de le reposer sur la table et de relever les yeux vers les siens. Une fois qu'il eut fini de parler, je me mordillais la lèvre inférieure puis reprit la parole à mon tour.
« Très bien, tu as raison. Je mens peut-être, mais c'est parce que je n'ai pas envie qu'on passe la soirée là-dessus... mais oui. C'est vrai que quitte à passer sa vie à travailler, autant être comme toi et aimer ce qu'on fait, prendre plaisir à le faire, etc. Sauf que moi je n'ai rien d'autre, et j'ai des raisons de faire ce job quand même. Je me vois mal l'abandonner... mais ce serait peut-être mieux si je le faisais. » Je fis la moue avant de reposer mon regard sur le serveur. Il s'était installé à côté du client de tout à l'heure, l'air de rien. J'ignorai de qui il s'agissait, mais il était clair que le client n'avait qu'une envie : prendre la fuite et ne plus jamais remettre les pieds ici...

« J'aime me dire que je peux sauver des vies, que je suis capable de ne pas paniquer si je vois quelqu'un faire une crise cardiaque devant mes yeux et que je suis en capacité de faire ce qu'il faut. Le sang est là en grande partie, partout. Mais il n'est pas toujours là non plus. Je n'aime pas me vanter mais je fais un excellent travail lorsque je ne suis pas confrontée à ma... phobie. Tu as énormément de chance de faire ce qui te passionne, je ne dirais pas le contraire. Mais j'adore mon métier. J'y vais peut-être la boule au ventre la plupart du temps, mais je repars aussi souvent le cœur léger en voyant que j'ai pu aider ou participer à la survie de quelqu'un, à soigner un petit bobo comme aider à soigner une maladie grave. Moi aussi j'ai la musique, j'adore ça. Mais je privilégie la vie. Aussi bien celle des autres que la mienne. La vie c'est ça aussi Nolan. Faire ce qu'il faut pour autrui, même si on doit en payer le prix fort. Et puis qui sait... peut-être qu'un jour, je vaincrais ma peur. »

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