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 Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.

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Adam Lacombe

• Âge : 28
• Secrets découverts : 256
• Talevillien depuis : 20/12/2013
• Cagnotte : 169
Adam Lacombe
My life is a fairy tale


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MessageSujet: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 16:57




Adam Lacombe

Allez, raconte tout, mon chou !


AGE : il approche doucement de la quarantaine, mais, pour le moment, il a 39 ans.  METIER OU ETUDES : artiste déchu à sa manière, à une époque, il vivait de ce qu'il réalisait. Maintenant ? Il ne peut plus se vanter d'un quelconque succès, et même si ce n'est pas cela qu'il recherchait, la liberté de parole, de jouer, n'est plus à lui. Actuellement il est vendeur à la fête de la musique. Frustrant ? Un peu, beaucoup, mais il ne pouvait pas se séparer totalement de son univers. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Adam a vu le jour le 15 mai 1974, à Paris. Il n'a pourtant pas passé toute son existence là-bas, ses parents ont préférés la paisible ville de Taleville que le bordel incessant et la pollution de Paris - du moins, c'est ce que ses souvenirs lui répètent. PARTICULARITES : pas de bien grande particularité, oh certes, il ne se sépare jamais de sa barbe de trois jours. Ce qui peut s'avérer pertinent, est que sa main droite est toujours gantée, comme un secret à cacher, une honte à ne pas dévoiler. En réalité, sous le tissu se cache une morsure de flamme, brûlée au troisième degré, Adam ne sent même plus ce qu'il cache sous toute cette mascarade. Paralysée, inexistante, ses doigts ne sont plus qu'un lointain souvenir. GROUPES : quand on prie la bonne étoile. AVATAR : Norman Reedus. CREDITS : tumblr, midnight wraith.


A Taleville
PERSONNE N'EST PARFAIT, ALORS VAS-Y, BALANCE TES QUALITES ET TES DEFAUTS, ON EST LA POUR T'ECOUTER MON POTIT !

Adam est loin d'être une couleur vive, qui claque contre les murs, vous pète la rétine sans ménagement. L'âme de cet homme est à l'image de ce qu'il est, tantôt noir, tantôt blanc, avec une douce nuance grisée quand le temps est fait pour lui. Il n'a pas la joie d'n extraverti, pas la déprime généralisée d'un mélancolique chronique. Loin de tout, loin des stéréotypes que l'ont peut se faire des hommes aujourd'hui, il correspond à ce qu'il est. Son prénom équivaut à une grande douceur, son nom ne dira pas forcément quelque chose, et pourtant, dans son coeur, on y trouvera une mélodie rythmée par ses propres envies. D'un naturel peut-être pas très avenant, même d'ours, il suffit de se le mettre dans la poche pour avoir droit à des conseils avisés, à un entêtement maladroit et une inquiétude exacerbée. C'est une main tendue dans les airs, dont parfois les gens profitent pour avoir le bras, le corps tout entier. Adam, c'est donner sans compter, ce n'est rien demander en retour, juste avoir la paix et la satisfaction de pouvoir faire naître des émotions. Même si les apparences sont trompeuses, l'empathie est en lui, comme une maladie douce-amère qui le tuera certainement un jour. Non pas à un point extrême, mais, assez pour se sentir dévasté par les malheurs du monde. Alors pour s'exorciser, il garde sa guitare entre ses doigts, marmonne quelques mots, qui se transforment en paroles et qui lui permettent de tenir debout. Sa vie n'a pas été rose, ni plongée dans de l'acide, ce n'est pas un esprit torturé par des millions de démons vengeurs. Loin de là. C'est une bougie dans le noir, c'est une blague quand il ne le faut pas, c'est une attention qui n'a pas besoin de raison pour être là. Au fond, Adam, ce n'est qu'une présence un peu futile, mais qui, dans les mauvais jours, daignera vous offrir un sourire.

ET SINON, Y A DES TRUCS QUI TE DEFINISSENT EN PARTICULIER ? DES ANECDOTES, DES MANIES, DES PREFERENCES, ON VEUX TOUT SAVOIR !

Oreille absolue, on a de la chance dès la naissance, ou pas. Il faut croire qu'Adam a eu droit au toucher de ce fameux Dieu. Une oreille parfaite, complète, capable de recopier toute note qu'il peut entendre, c'est à partir du moment où il pouvait marcher, parler, et taper sur un piano qu'il a commencé à montrer son talent. Pas besoin de solfège, encore moins d'un cours inutile avec un professeur rabougri, il se laisse guider parce qu'il aime, ce qu'il veut. Guitare, accordéon, même flûte, tant qu'il avait quelques heures pour s'approprier la bête, il arrivait à de grands résultats. Il était fier de l'avoir, l'est toujours aujourd'hui bien qu'elle lui soit d'une utilité moindre.

Créativité, c'est une chose qu'on peut lui reprocher. C'est bien connu que création et logique ne font pas bon ménage ensemble. Le crâne d'Adam est remplis d'idées, d'envies, de notes à coucher sur du papier et de chansons à créer - de la plus stupide à la plus émouvante -, de cette manière, il est toujours actif, et bien que des fois, il arrive qu'elle lui fasse faux bon, il n'arrive pas à s'en détacher. Il n'a pas vraiment une âme d'artiste, encore moins d'un véritable connaisseur, il laisse juste valdinguer les pulsions de son coeur qui claque avec force. Il l'écoute, le suit, et bien que ce ne soit qu'une idée préconisée par les demoiselles, il se dit que la réflexion n'a rien à faire dans ses créations. Il suffit d'un rien, d'une parole, d'un rire mélodieux, du son d'une fontaine pour qu'un éclair de génie lui frappe l'esprit. Adam rêve juste, et c'est un luxe que bien peu d'adultes peuvent se permettre aujourd'hui.

Sociabilité bancale, ce n'est pas de sa faute, c'est le monde qui l'a forgé ainsi, et certainement ses parents aussi. Gamin déjà discret, c'est en grandissant qu'il a eu plus de mal à s'intéresser à ses compatriotes, non pas qu'il n'en soit pas capable, simplement que l'image qu'il renvoi n'est pas forcément la meilleure. Pas vraiment d'énorme sourire sur le visage, sauf quand il pousse la chanssonnette, pas de bavardages inutiles, on se fait vite un avis sur lui, un mauvais, un bon, peu importe au fond. Quoi qu'il en soit, Adam s'éloigne le plus possible du fameux cercle de Taleville, il préfère compter ses proches sur ses mains que sur son corps entier. Le connaître plus en profondeur, c'est l'apprécier, il n'est pas mauvais, juste sur ses gardes.

Du noir au blanc, les vêtements qui dégoulinent de couleurs, ce n'est pas vraiment pour lui. Il n'aime pas franchement avoir la gueule d'un arc-en-ciel, généralement, il se contente de vêtements sobres, en noir, et en blanc. Parfois avec une touche de bleue, allez savoir pourquoi cette couleur le fascine. Quoi qu'il en soit, on ne l'a jamais vu en jaune, orange, violet, rouge, rose. Un jour s'il est sous l'effet de l'alcool, pourquoi pas, mais tant qu'il sera debout, il continuera à avoir les couleurs d'un damier.

Dépendance, non, Adam n'est pas un toxicomane, loin de là. Sa dépendance est minimum, de nos jours même, l'on ne porte plus attention à cela. Après tout, la cigarette ça tue, mais quitte à exister, autant se pourrir le corps pour mieux se jeter dans la tombe. Certes, il ne s'est pas lancé dans cette optique, c'est venu bêtement, à l'adolescence, et depuis, il ne s'en sépare plus. Il lui arrive parfois de tenir quelques jours sans, et s'il n'est pas non plus à fumer une cigarette par jour, c'est rare de ne pas le voir avec un bâton de cancer entre les doigts.


AH, AU FAIT, TU PENSES QUOI DES ETRANGERS QUI COMMENCENT A AFFLUER A TALEVILLE ? C'est louche, que du jour au lendemain, il y ait eu une avalanche de populace. Oh, je n'ai rien de personnel contre eux, je n'irais pas jusqu'à leur cracher à la figure, mais disons que ça me laisse perplexe. Peut-être un coup de pub foireux, venant d'un politicien véreux ? Un trésor caché à Taleville ? Ou, tellement de possibilités en fin de compte. J'ai un doute, ça s'atténuera peut-être avec le temps, mais, aujourd'hui, je garde tout de même mes distances avec les étrangers.

DERNIÈRE QUESTION, EST-CE QUE T'AS PASSE UN PACTE AVEC LA MECHANTE REINE ? EST-CE QUE TU TE RAPPELLES DE TON PASSE ? Dites lui reine, ça lui fera penser à la nourriture. Malédiction ? Ce sera poupée vaudou et, passé, il n'y a que celui dont il se souvient qui compte.

Dans le conte
MERE-GRAND VEUX TOUT SAVOIR, AVANT, DANS LE MONDE DES CONTES, T’ÉTAIS QUI ?


Au son de sa voix, ce n'est qu'un possédé. Au son de la sienne, c'est une poupée désarticulée. Au son des deux, l'ambiance n'est plus pareille. La monotonie de l'oiseau rare se teinte d'une couleur bleutée, orangée, rouge, au fond, peu importe. Un arc-en-ciel de couleurs les entourent, et ils dansent, ils chantent, comme deux idiots au talent dans la peau. C'était Lucille et sa robe blanche, c'était Francoeur et sa carapace de puce. Ce n'était qu'un monstre, ce n'était qu'une chanteuse. Au fond, ils n'étaient rien que des inconnus, et l'existence même de la bête de Fantasya, n'aurait jamais dû se faire. Pourtant, la bêtise d'un homme, le mélange de deux potions et la peur aux tripes, auront offert à ce lieu mort, un souffle de vie. Il secoue ses jambes à la manière d'un ballet, elle se laisse aller dans ses univers sans broncher. Ils forment le duo. Ils forment un tout, que même ce préfet Maynott n'a pus casser. C'était une ignominie de la nature, Francoeur devait mourir pour ne pas mener Fantasya à sa perte, pas ce magnifique royaume. Le combat final, la disparition de ce bourgeois au coeur refroidis. Ses pas claquent au rythme d'une victoire, Lucille laisse son sourire s'agrandir au fur et à mesure qu'elle frappe dans ses mains. Ce n'était qu'un animal, ce n'était qu'une donzelle. Mais, ils s'aimaient à la manière du fleuve Athel. Ils ne savaient pas pourquoi, mais c'était comme ça.


LAURA  :fufu: 
Mon premier c'est un dragon, mon deuxième c'est une puce, mon tout bah, j'me rends compte que j'aime jouer les n'animaux.  :chica: ALLEZ J'VOUS AIME ET J'ESPERE QUE ADAM VOUS PLAIRA.  Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 2270081031  rainbow  :koeur: 

- a little less conversation -



Dernière édition par Adam Lacombe le Jeu 16 Jan - 21:08, édité 8 fois
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Adam Lacombe

• Âge : 28
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Adam Lacombe
My life is a fairy tale


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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 16:59





C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel

« Ton coeur n'est qu'une prothèse, il est plus fragile qu'un coeur normal et ce sera toujours ainsi. Les émotions ne sont pas aussi bien filtrées par les mécanismes de l'horloge qu'elles le seraient par les tissus. Il faut vraiment que tu sois très prudent. Ce qui s'est passé en ville quand tu as vu cette petite chanteuse confirme ce que je craignais: l'amour est trop dangereux pour toi. - La mécanique du coeur, Mathias Malzieu »


adam, 16 ans
Je ne pensais pas que les choses allaient se finir ainsi. Pourtant, et dans la plupart des cas, la malchance veut jouer autrement. Moi qui me pensais véritablement invincible, l'intouchable, et tout ce qui pouvait s'ensuivre, maintenant, je sens la poche glacée que Raphaël tient entre sa main, se poser sur mon oeil. L'air dépité, à peine plus haut que trois pommes, il attire pourtant les ennuis comme la peste. Oh, ce n'est pourtant pas faute de lui faire la morale, mais, c'est comme engager une conversation avec un âne, il n'écoutera que si vous lui filez une carotte. Faire son intéressant, être remarqué sur la toile, à ne pas en douter, il se voit déjà faire tomber tout ce beau monde à ses pieds. « J'suis désolé Adam, j'pensais pas qu'il serait aussi fort. » La belle affaire. Réprimant un sourire aussi difficile que faux, je tiens alors ce qui me fait mal et jette un coup d'oeil à cette tignasse blonde aux multiples problèmes. Je ne lui en veux pas, et quelque part, ce doit être justice pour avoir passé mon temps barricadé dans ma chambre, avec la guitare que maman m'a offerte il y a quelques mois. Je ne porte plus vraiment attention à mon cadet, et il a beau me baragouiner de belles histoires qui n'ont pas de sens, je ne l'écoute plus à force. Laissant place à un grand vide. Ce n'est que le jour où il est revenu avec une dent cassée, que je me suis rendu compte que, derrière des dessins, se cachaient parfois des vérités, que sous un pull, il n'était pas impossible de voir une trace bleue, ou même rouge. Laissant ma tête tomber en arrière, je sens mes articulations chauffer, se crisper au fur et à mesure que j'entends l'aiguille de l'horloge tourner. « Vaut mieux que ce soit toi que moi. Il t'aurait arraché la tête, et fait manger tes dents. Déjà que t'en a perdu une, ce serait vraiment, vraiment con qu'à ton âge, t'ait déjà un dentier. » Juste dix ans, et déjà capable d'une maturité que je ne soupçonnais certainement pas. Il s'attire la foudre des plus grands, et cette fois-ci, il a fallut que ça tombe sur un garçon trois fois plus grand que lui. Taille de géant, tête d'animal malade, les apparences se veulent trompeuses, et c'est une leçon que je me dois de tirer de cette bagarre inutile. Non pas que je sois le meilleur en mon genre, bien loin du bâtonnet de bois que l'on peut voir dans les rues, j'arrive à me défendre. Ce qu'il faut. Sauf quand on joue à la manière d'un traître, qu'en plus de jeter de la terre sur le visage, on s'acharne sur l'oeil. Quand bien même je n'aurais eu ceci, il a mérité son sort. Si mon cas est pitoyable, le sien ne vaut guère mieux. J'ai senti son nez craquer sous un poing et une plainte se faire entendre. Maintenant, il doit être à l'hôpital, accompagné de ses parents, son sourire suffisant en moins. Raphaël s'étale à la manière nonchalante d'un cadavre à côté de moi, veut se rendre utile mais, pour ce coup, ne peut rien faire. Et ce n'est certainement pas ses regards de chiot qui vont m'aider à oublier cette histoire. Une mèche tombe allègrement devant ses yeux, son regard change, autant que sa joie qui était lisible il y a quelques secondes. Je crois qu'il aborde un petit sourire, aussi gêné que penaud. Comme si, c'était la première fois qu'il était face à moi. « Merci. » Doux petit murmure qui me pousse à rire légèrement, je me redresse un peu mieux pour pouvoir passer une main dans sa tignasse indomptable. Je le cache, je ne le montre pas, pourtant, c'est plutôt moi qui devrait le remercier. Me faire me rendre compte de ma propre situation, prendre en considération que je ne suis plus le seul Lacombe, qu'il en est un, une moitié que je ne dois certainement pas oublier. Après tout, c'est le bien fondé du principe des frères. Se tenir la main, se serrer les coudes quoi qu'il arrive. Même si le temps désire le contraire, autant que le destin. Les gens ne s'en rendent pas forcément compte, de tout ça. Que Raphaël n'est pas un idiot terminé, il déborde d'une imagination dont même moi je n'ai pas le secret. La musique est en moi, autant que permis, pourtant, lui, c'est différent. Enclin aux rêves, à croire des légendes et à se butter pour les voir, combien de fois s'est-il surnommé le nouvel explorateur ? Une dizaine, une vingtaine, peut-être même plus. Et je l'envie, je l'envie pour cette candeur sans détour, cette niaiserie enfantine qui fait envie à tout adolescent, même à l'adulte qui se croit dur comme fer. Là où il est, là où Raphaël se situe, il n'y a pas besoin de réfléchir des heures, il suffit de se laisser porter par ses envies, l'instinct, ce coeur qui bat dans ce petit torse. Et c'est grâce à des idéaux comme ça que le monde peut avancer, continuer de tourner, sans se douter qu'il implose de l'intérieur.

adam, 34 ans
Allez, encore un verre de whisky dans le nez. Puis un autre, oh encore un, cessons de compter, c'est mieux comme ça ! Trois, quatre, cinq, ou même six, je n'y porte plus d'attention. Les bouteilles se vident aussi facilement que du petit lait, et plus je sens mon sang tourner dans mes veines à une vitesse incontrôlable. Pourtant, mon coeur est étrangement calme, mes rires sonnent faux, je n'arrive même plus à compter mes doigts. Quant à Gabriel ? Son état est aussi pitoyable et déplorant que le mien. De nous deux, je m'estime heureux de pouvoir encore tenir debout - au moins au minimum. Abordant un sourire tordu, la main autour du verre, je renifle avant de marmonner dans ma barbe de trois jours. « Heh beh... » Inspirant longuement, je passe ma main libre sur mon estomac. Entre nourriture et alcool, je ne réalise même plus que j'ai certainement plus de liquide que de solide là-dedans. Le lendemain risque d'être douloureux, énormément même. Mais, ce n'est pas comme si des soirées comme celles-ci m'étaient offertes à la pelle. Grâce à Lefèvre le fils, les meilleurs produits passent dans ma gorge, non sans une certaine appréhension. A ce propos, j'en perds mon air suffisant et siffle entre mes dents. « Mon gars, t'as assez de sous pour te torcher la gueule avec un vieux whisky avec moi, mais alors quand y s'agit d'me donner ce que tu m'dois. » Véridique. A croire que l'eau de vie permet de dire tout haut ce qui est pensé bien bas. Combien de mois sans m'avoir donné l'argent pour mes performances ? Je suis certes loin du nouveau Freddie Mercury, je ne manie pas ma guitare comme un Dieu, pourtant, j'ai pu lui apporter quelque chose que son vieux bar miteux n'avait pas avant. Une ambiance. Des personnes sachant se modérer, étant là pour prendre du bon temps et non pas pour oublier. Pinçant ma lèvre inférieure, automatisme que je n'arrive plus à arrêter, Gabriel termine son verre à son tour, aborde une mine dépitée et baragouine quelques mots. « C'lui là c'un cadeau du grand-père, il coûte rien, à personne... Et j'te l'ai déjà dit Adam, j'frôle le gouffre mon pote... » Oh ? Il faut donc jouer à ce jeu pour gagner ce qu'il me doit ? Fronçant un peu les sourcils, c'est sans ménagement que j'ajoute à la suite. «  Et moi j'ai un loyer à payer. Encore du retard, et j'me fais j'ter de chez moi. C'tait bien mignon d'en rigoler au début, mais là, ça d'vient vachement moins drôle. » Le ton monte, devient même carrément mauvais. Alors que je croise mes bras sur mon torse, l'air est devenu différent. Comme un orage, une tempête qui se prépare à nous tomber dessus, lamentablement, bêtement, à cause d'une histoire d'argent. Mais, dans la vie, après tout, c'est manger, se faire manger, et à trop faire preuve de gentillesse on se jette seul dans le vide. Serrant un petit peu mes poings sous mes propres mots, qui, à vrai dire, me serrent le coeur, je dévie son regard et le lance sur le mur. Grinçante, flagrante et révélatrice d'un corps bouillant, ma voix s'élève dans les airs. « J'vais d'voir voir ailleurs si ça continue. » Il n'est pas le seul à tenir une beuverie. Non, qui sait, je pourrais même me lancer seul dans la rue, généralement, à Taleville, les gens ne sont pas mauvais et filent une pièce ou deux. Ce sera toujours plus que mes poches vident et le brushing trop parfait de Gabriel. Le pire, c'est qu'il se marre le con, se bidonne comme un mec bourré, vaseux comme un grand malade. « C'pas de ma faute si cloclo t'as pas d'mandé de faire les premières parties de ses concerts.. au pire i' m'reste au chambre près du grenier. » Crétin. Idiot. Pourriture à ses heures perdues. Gabriel n'a pas un mauvais fond, pourtant, et en généralité, il préfère montrer sa carapace bourrée d'égocentrisme. A une époque, je me demandais même si, Romane, était de la même famille que cet énergumène. Cette tête de noeuds, qui pourtant, s'est installé bien confortablement dans une petite partie de mon coeur. Un ami, un confident, une poilade après une sale journée, un pilier sur lequel on peut se reposer. Et celui-ci, je peux le sentir d'ici, commence à craquer.  « Quoi ? T'irais voir ailleurs tu dis ? Ouais, c'est ça. C'est comme ça qu'on se comporte avec ses amis d'enfance ?! » Comme un véritable couple. Plus j'y pense, et plus je pourrais en rigoler, me fendre la gueule jusqu'à tomber au sol. Qui est la mégère, qui est le vieux râleur ? De nous deux, je ne sais pas vraiment qui est le pire en son genre. C'est amusant. Tout comme inquiétant. « Et quoi Gabe ? Ça mènerait à quoi ? T'aurais des clients, et moi QUE DALLE. Putain, j'ai autant besoin de tune que toi, j'suis aussi un être humain que j'sache, j'ai un putain de loyer à payer. Alors, ouais, ouais, si j'ai que ça à faire, j'le ferais. Quoi qu'tu dises. » Je me lève d'un coup, tellement sèchement que j'en ai la tête qui tourne, je me rattrape un petit peu sur la chaise, pendant que mon autre main libre vient se glisser sur mon front. Merde. Généralement, l'alcool mauvais ce n'est qu'une légende pour les bons vivants. La preuve en est, qu'une engueulade après avoir abusé de whisky, ce n'est pas aussi bon que l'on aimerait le croire. « Ah ouais ? Tu penses que je te dois la présence des trois pelés et du tondu chaque semaine ? Mais laisse t'apprendre un truc mon gars, des types comme toi, j'peux en trouver partout ! si tu crois que MOI, j'ai besoin de TOI, AH. AH. AH. » A son tour, il se lève. On dirait deux lions qui se préparent à se battre, pour des terres un peu bêtes, mais qui ont une importance d'un côté, de l'autre. Jusqu'à la mort. Son rire claque contre les murs, derrière un masque de gentillesse ou de bêtise, se cache toujours une face noire, à l'image du profondément mauvais. Et cette partie, on ne peut pas la sauver. Quoi qu'on en dise, elle est là. Pourquoi ? Pour créer des guerres, faire saigner des corps et des coeurs, pour répandre une traînée de poudre derrière lui. « Des types comme moi ? Développe ? » Je me rapproche un peu plus de lui. Histoire de détailler ses traits, qui se déforment de plus en plus, à l'image d'un monstre de livre pour enfants. Serrant mes poings, mes jointures blanchissent, mon sang frappe désagréablement contre mon torse. Je crève de chaud. Je bouillis de rage par ce que j'ai peur d'entendre. Ses lèvres se mettent alors à bouger, ses mots arrivent dans ma tête, d'une lenteur imbuvable. « Des types comme toi ouais, des gars perdus qui sont pas fichus de se trouver un boulot stable et qui finissent inlassablableblement... A se jeter sur la gnôle. » Un type perdu, qui pourtant était là pour le soutenir. Un type perdu, qui le rassurait lorsque ça n'allait pas. Un type perdu, qui lui a tellement permis de ne pas payer ses performances, qu'il a fini par se faire avoir. Un type perdu, qui aurait donné sa main à couper pour ce pauvre con. « LE GARS PAUMÉ IL T'EMMERDE. » Et le poing s'éclate sur sa figure, sans que je n'y porte une attention particulière. Je sens juste sa peau claquer, le bruit me donner autant de frissons qu'il ne peut souffrir. Il se rattrape à une table, à la façon des alcooliques de notre siècle. « FAIS GAFFE A CE QUE TU FAIS MON GARS. » Son doigt dans les airs, il me pointe comme un malpropre. Dans mon cas, j'arrive encore à me rendre compte de cette réalité au reflet bien étrange. Ou presque. Généralement, il suffit d'un coup de poing pour achever l'autre, ou alors que la paix se fasse gueuler dans l'établissement. Pourtant, rien. Il continue dans son propre délire, dans ses mots qui se lattent la figure, comme tout ce qu'il peut entreprendre. « C'PAS UN MUSIC...MAGIC..MELO...MUSICOMANE COMME TOI QUI VA M'APPRENDRE LE SENS DE LA VIE WOH. » Un peu plus, et je pourrais prendre sa tête, la cogner contre le bois, jusqu'à ce que mort s'en suive. A la place, c'est ma main qui s'éclate sur son ventre, pour le faire vomir ? Une possibilité qui vient seulement de me traverser l'esprit. Il se roule presque en boule, le Gabriel. Inspire longuement, histoire de ne pas flancher face à moi. «  QUOI QUOI QUOI ?! NAN JE FAIS PLUS GAFFE. VA CHIER GABE. VA. CHIER. TU CONNAIS QUE DALLE ET TU CROIS QUE TU VAS TOUT M'APPRENDRE ? MAIS VAS TE FAIRE. ET SUR CE, LE MUSICOS TE DIT BONNE NUIT. » A la manière d'un chien aboyant, mordant, et malade à la fois, je me prépare à disparaître, c'est mieux ainsi. Que l'arrêt se signe. Mais rien, rien, Lefèvre fils continue encore de s'enfoncer. « AH OUAIS ? TU PARS DÉJÀ ? MONTRE MOI DONC QUE T'ES UN HOMME SI TU SAIS TOUT, OU BIEN FAUT QUE JE T'APPRENNE A FRAPPER AUSSI ? » Sans que je ne puisse réagir, il m'agrippe la chemise, me tire en arrière, et la table s'effondre sous nos deux poids, faisant tomber par extension, une bougie enflammée. De ce que je me souviens de cette soirée, je n'ai que l'odeur de la fumée grisâtre volant dans les airs, Gabriel les yeux clos, et la chair cramée. La chair calcinée. Ma main, au mauvais endroit, au mauvais moment, au fond qu'importe. De ce qu'il en reste, à peine assez de peau pour la qualifier humaine, et un cri d'agonie brisant cette nuit froide. Et contre sa vie, j'y ai laissé ma main. Et contre sa vie, j'y ai laissé mon rêve.

adam, 39 ans
Pourquoi tu ris ? Parce que je n'ai plus assez de larmes pour pleurer. Pourquoi tu pleures ? Parce que je n'arrive plus à exister. Son appartement est devenu à son image, jadis dévoré par des couleurs vives, maintenant, ce n'est plus qu'un lointain souvenir. La lumière passe à peine à travers les volets, c'est renfermé, et ceci depuis des mois entier. Le pas peu convaincu, je mordille d'un seul coup ma lèvre inférieure, tout en fronçant les sourcils. Je n'ose prononcer son nom, sous peine d'avoir droit à ses hurlements. Je crois qu'elle se renie, qu'elle voudrait être une autre femme, sans ce problème qui lui dévore l'âme depuis des lunes. Elle a cessé de sourire bêtement, du jour au lendemain, elle a arrêté de parler de tout, de rien, comme si son âme n'avait jamais existé. Elle voudrait disparaître, n'être plus qu'une chimère. Tout recommencer. Arracher les pages de sa propre histoire si parfaite. C'est vrai que dans les contes, il y a le mauvais comme le bien, mais généralement, la fin heureuse, c'est pour la jolie demoiselle aux cheveux de feu. Elle ne l'a pas eu. Il n'y a pas eu droit. Tout lui a été arraché d'un coup, une blessure profonde, purulente, que moi-même, je ne peux soigner, pas totalement. Alors je reste là, je lui ouvre mes bras, les traits détendus et l'esprit en bataille. Ce n'est pas qu'une simple guerre, il ne s'agit pas de prendre seulement les armes, il faut chercher la paix dans le sang, dans sa douleur qui l'empêche de se redresser. Romane et ses grands yeux bleus, Romane et ses jambes brisées. Passant ma main sur la porte menant à sa chambre, c'est sans aucune surprise que je la découvre face à la fenêtre, les mains jointes, pensive. Je me demande ce qu'elle peut s'imaginer, dans quel univers elle va bien s'évader. Ou alors, elle doit essayer de se faire à cette dure réalité. C'est arrivé, rapidement, un accident qui aurait pu lui casser quelques os, mais, le sort en a décidé autrement. Coincée dans son fauteuil roulant, le bas de son corps ne veut plus répondre, plus bouger. Comme ma main droite, il est aujourd'hui mort et enterré. Sans aucun doute, je pense qu'elle m'a déjà remarqué, qu'elle a cessé de parler pour ne pas briser ce beau silence. A sa façon, il s'avère sublime, autant que destructeur. C'est ça, qui petit à petit, lui consume l'âme, et cette joie qui jadis faisait tomber les coeurs bien trop faibles. Un pas, puis un autre, j'entends les craquements du parquet, comme si c'était un bien piètre jeu. Celui qui se fait attraper, avoir l'objet, sans se faire entendre. A ses côtés, je la sens incomplète, perdue dans un lieu caché par de la brume. Elle cherche sa raison, se prouve qu'elle peut exister, mais, depuis un temps, ses bras se sont baissés, ses prunelles se sont fermées, et Romane a arrêté de se laisser espérer. C'était son poison, et son élixir à la fois. C'était sa renaissance, et son tas de cendres. « C'est inutile que tu viennes. Je ne vois pas pourquoi tu t'évertues à me tenir compagnie. » Elle se redresse un petit peu, vêtue de blanc, les cheveux en bataille, elle n'est ni maquillée, ni prête à sortir voir un quelconque prétendant. Elle est comme elle n'a jamais été, sans rien pour paraître, juste une Romane cherchant à comprendre pourquoi Dieu lui en voulait à ce point. Elle redresse un peu sa tête, ses cheveux brillent grâce au peu de soleil qui passe à travers les volets. La fatigue sous ses yeux, le désespoir dans ses murmures silencieux. Je pince ma lèvre inférieure, hausse un tant soit peu mes sourcils et à mon tour, je la croise. J'ai l'impression de redevenir le gamin que j'étais il y a plus d'une vingtaine d'années. Quand je grimpais les arbres avec les Lefèvre, quand je complotais avec Gabriel, quand je tentais de comprendre l'univers des filles avec Romane. Pas aussi stupide, mais plus candide, plus perdu que jamais. « Et pourquoi pas ? » Je n'arrive pas à la faire sourire, du moins pas comme avant. Elle dégage comme une tristesse infinie, des larmes internes qui ne finiront jamais de remplir sa mer de décadence. Romane triture alors gentiment ses doigts, je sens que sa réponse ne sera pas facile à avaler. Elle aura beau s'énerver, et hurler, elle ne pourra plus me faire sortir de mes gonds. Grâce à son frère, j'ai eu la chance d'apprendre que seul un excès d'alcool pouvait me faire réellement hurler. Alors qu'elle fasse seulement. Se plaignant de son abandon, de ceux qui avaient fait la promesse de l'aimer comme une amie, une soeur, une bien-aimée, de ceux qui ont regardés son état, et qui n'y ont vu qu'une puanteur nauséabonde. Laissée pour compte, tirée vers le fond par des regards mauvais, elle valdingue entre la rage et la déprime. Entre la vie et la mort. « Je ne suis plus qu'une moitié de personne Adam. Voilà pourquoi. » D'une voix douce et tempérée, avec un soupçon d'incompréhension, Romane c'est un mélange de sentiments contradictoires. Un foutoir intérieur que même le plus buté des hommes, ne pourrait ranger dans sa totalité. Elle se mélange dans ses idées, dans ses couleurs, ses pinceaux et ses envies. C'est presque naturellement, que je pose accroupis, passant mes mains dans les siennes. Je jette un coup d'oeil à celle cachée par un gant, une mitaine qui met un voile sur le plus gros. Sur ce qu'il en reste, ce n'est qu'un morceau de peau inutile, qui ne peut même plus serrer. Seule ma main gauche peut s'évertuer à exercer une petite pression. Mes dents se montrent, un petit peu, juste assez pour qu'elle fronce les sourcils, intriguée. « Et moi je suis demi-manchot. Qu'est-ce que ça change ? Si je suis ce que tu me dis, alors, depuis bien des années tu aurais dû cesser de me parler, même m'adresser un seul regard. » C'est un petit coup en traître, pour qu'elle regarde enfin les choses dont elle veut se cacher. Elle n'est pas seule, ne l'a jamais été. Il reste encore moi, son frère Gabriel, sa famille qui lui a toujours offert ce dont elle désirait. Bien que cette fois-ci, le miracle serait difficile à accorder, je ne perds pas vraiment espoir, qu'un jour, elle puisse trouve véritablement le calme dont elle a besoin. S'accepter telle qu'elle est, sans ses jambes qui l'aidaient à courir pour rattraper un bus, alors Romane pose ses prunelles sur ma main cachée, glisse deux doigts distraits sur la peau calcinée, une caresse que je ne peux même pas sentir. Je pourrais le déguster, l'apprécier seconde par seconde, mais plus rien ne réagit, plus rien ne veut m'aider à m'imprégner d'une bête étreinte. « Tu ne méritais pas ça... » La rousse me connaissait encore quand je savais jouer de la guitare, quand je prenais un pied de diable sur la scène, quand ma bulle se refermait sur mes idéaux, mes univers tantôt tristes, tantôt joyeux. Je me contente seulement de ma main valider, de lui serrer un peu plus la main, juste assez pour que je ne la brise pas. Poupée de cire, de verre ou encore de chiffon, elle s'effiloche à l'image des vêtements, qui jadis étaient une véritable référence. « Personne ne mérite ça Romane. Toi aussi ton sort a été joué au poker, t'as perdu. On est tous dans cette grande partie, parfois, ça gagne et on se paume dans une effluve de bons sentiments, puis, d'un seul coup, tout peut être arraché. Tu peux encore parler, bouger des mains, certes, danser est exclus, mais... » Marquant une petite pause, je me redresse tout doucement, ne lâchant pour autant ses doigts, j'ajoute. « ... tu es vivante. Bien des personnes préféreraient perdre un membre plutôt que de disparaître, et même si c'est difficile, tu verras. Tu te rendras compte que la vie vaut la peine d'être vécue. » Quitte à se croire capable de toucher la lune, quitte à s'illusionner et voir dans le noir, une subtile couleur blanche. Et même si elle s'enfonce, se laisse aller dans des abysses profondes, j'ose espérer que j'arrive à faire battre son coeur mort.

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Dernière édition par Adam Lacombe le Jeu 16 Jan - 21:09, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 17:08

JE SAIS PAS CE QUE JE VEUX COMME LIEN MAIS IL VA NOUS FALLOIR UN TRUC WAIWAIH Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 3634821756 Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 3634821756

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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 17:28

Bien évidemment ! :hih:  :koeur: 
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 20:14

HANW PUTAIN, FRANCOEUR, WOAH, LE CHOIX DE FIFOLLE EN FAIT Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 3634821756 Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 3383839871

de même, j'exigerais volontiers un lien, avec n'importe lequel de mes comptes Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 921007208

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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 20:46

Bienvenuuuuue  Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 779579948 
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 20 Déc - 22:26

J'VOUS AIME.  :bwih: :hih: :koeur: :fufu: 
Oh oui Mary-Annamour on se trouvera un truc qui dépote, comme pour le dragounet.  Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 303051583 Contente que mon choix plaise en tout cas.  Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 3705999107 Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 1629657061
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyLun 23 Déc - 12:54

Oh ! ** Super bon choix !
J'ai tellement adoré ce DA quand j'avais été le voir au cinéma !
Bienvenue Smile
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyLun 23 Déc - 13:19

Bienvenue Mr le monstre, courage pour ta fiche =)
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyMar 24 Déc - 0:05

Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 3010902282 Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 318591028 
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. EmptyVen 27 Déc - 1:07

Vous êtes des amours.  :bwih: :hih: 
Merci en tout cas. :fufu: Bien que j'me tâte - encore - sur le personnage de conte, j'devrais pas tarder à bien entamer ma fiche.  Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. 303051583 
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MessageSujet: Re: Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau.   Ҩ je cache ma lumière sous ce manteau noir, cette écharpe rouge et ce chapeau. Empty

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