Sujet: Cléophée ♈ la petite souris, c'est la filière française. Jeu 24 Avr - 19:16
Cléophée Flore Loiseau
Allez, raconte tout, mon chou !
AGE : 27 ans. METIER OU ETUDES : Passionnée depuis toujours par le dessin et l'informatique, elle a un diplôme d'infographie. Elle a monté sa propre boite qui tourne bien, et a donc décidé à côté de revenir à son premier amour : la BD. Elle en a toujours dessiné et veut se lancer plus sérieusement, se servant de la galerie d'arts de son meilleur ami pour commencer doucement à s'exposer. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 12/03/1987 à Quimper. PARTICULARITES : Elle a une dentition irréprochable ; elle a un piercing à l'oreille gauche mais le cache avec sa longue chevelure ; sa blondeur est une coloration ; elle a deux petites plumes tatouées à l'intérieur de l'avant-bras droit. GROUPES : Tendre rêve. AVATAR : Jennifer Morrison genre, perfect Morrison quoi. CREDITS : moi pour le vava de la fiche, Tumblr pour le reste.
A Taleville
PERSONNE N'EST PARFAIT, ALORS VAS-Y, BALANCE TES QUALITÉS ET TES DÉFAUTS, ON EST LA POUR T'ECOUTER MON POTIT ! Cléophée n'est pas très compliquée ; c'est une pile électrique. Elle voit rarement des raisons pour se morfondre ou déprimer, alors elle est joyeuse la plupart du temps. Elle aime transmettre sa bonne humeur et aider au besoin. Elle a un grand coeur et quand elle prend une décision, elle s'y tient. La confiance est une chose primordiale pour elle, bien qu'elle l'accorde souvent trop facilement. Elle peut donner une deuxième chance, mais au-delà, ce n'est pas la peine de la chercher. D'abord pas rancunière, si on abuse de sa gentillesse il ne faut pas venir pleurer ensuite. Elle est très imaginative. Lunatique sur les bords, elle peut s'énerver très rapidement. Mais comme ça n'arrive pas souvent, il ne vaut mieux pas être dans les parages lorsque ça se produit. Si elle pense analyser les situations avant de prendre des décisions, elle reste au fond très têtue. Elle reconnait cependant ses torts dans les cas graves. Sa presque-hyperactivité peut en énerver plus d'un. Elle est sage mais reste conduite par ses sentiments. D'ailleurs, elle est très curieuse, voire un peu trop. Enfin, elle est assez maniaque. Pas au niveau du ménage ou choses de ce genre, mais niveau décoration, création, couleurs... elle aime que tout soit droit et beau.
ET SINON, Y A DES TRUCS QUI TE DÉFINISSENT EN PARTICULIER ? DES ANECDOTES, DES MANIES, DES PRÉFÉRENCES, ON VEUX TOUT SAVOIR ! Sa couleur préférée est le turquoise C'est une grande fan des Marvel ; elle rêve d'avoir le pouvoir de voler dans les airs Son père est dentiste, d'où sa parfaite dentition Elle se fait craquer les doigts quand elle est stressée Elle avait peur du croque-mitaine jusqu'au décès de sa belle-mère, où elle prit en maturité d'un coup Elle est longtemps restée une grande enfant Elle déteste aller chez le coiffeur, et n'y met jamais les pieds, ses cheveux étant très bien à son goût, longs, fous, nickel quoi Elle rêve de faire le tour du monde Elle est aquaphobe et, par extension, géphyrophobe. Elle ne se baigne réellement jamais, ne supporte pas la pluie et ne passe que le temps qu'il faut sous la douche.
AH, AU FAIT, TU PENSES QUOI DES ÉTRANGERS QUI COMMENCENT A AFFLUER A TALEVILLE ? Elle n'est arrivée à Taleville qu'il y a une petite dizaine d'années. Elle se considère parfois encore elle-même comme une étrangère, donc n'a rien contre les touristes. Au contraire, si certains peuvent transporter le nom de sa boite, elle en est ravie.
DERNIÈRE QUESTION, EST-CE QUE T'AS PASSE UN PACTE AVEC LA MÉCHANTE REINE ? EST-CE QUE TU TE RAPPELLES DE TON PASSE ? Elle ne se rappelle de rien et n'a conclu aucun pacte.
Dans le conte
MÈRE-GRAND VEUX TOUT SAVOIR, AVANT, DANS LE MONDE DES CONTES, T’ÉTAIS QUI ? Tu veillais sur tes sœurs, en attendant le retour de vos parents. Tu étais déjà bien grande. Tu avais préparé le repas, et tu comptais, guillerette, en même temps que tu remplissais les assiettes des plus petites que toi. Même si la famille était nombreuse, tu avais toujours le sourire aux lèvres. Tu ne voyais pas ça comme une corvée, d’être la plus âgée. Tu finis par remplir ta propre assiette avant d’aller reposer le chaudron auprès du feu. Mais tu entendis un « aïe ! » avant de te retourner, un poil paniquée. La plus petite de tes sœurs venait de perdre une dent en croquant violemment sa cuillère. Tu allas la rassurer avant de vouloir nettoyer la dent ; tu ne savais pas pourquoi, elle adorait en faire la collection, comme chacune de vous. Mais tu te rendis compte qu’il n’y avait plus d’eau. Alors en laissant en charge la seconde sœur, tu allas à la rivière avec des seaux. Ce que tu n’avais pas prévu, c’était qu’un troupeau de chevaux sauvages en panique traverse le chemin de terre en même temps que toi, et à contre sens. Et ce fut quand tu t’effondras que l’Homme de la Lune te choisit. Respirant à en perdre haleine, je repris conscience du monde qui m’entourait. En tant que Fée des Dents, et ayant gardé mes dents de lait, j’avais eu droit à la toute première boite de souvenirs ; un cadeau de l’Homme de la Lune. Je n’avais pas su de suite que la boite résidait déjà dans le palais, rangée. Ça ne faisait que quelques années que j’avais « changé ». Pourtant, j’avais déjà tout oublié de mon passé – peut-être était-ce normal ? Mais j’avais fini par trouver mes souvenirs, sans être certaine de vouloir ouvrir cette boite. C’étaient mes fées qui m’en avaient convaincue. Et elles avaient bien fait.
Je regardai Pitch, me retenant d’aller lui remettre encore une fois les idées en place. Son sourire suffisant m’insupportait, sans parler de tout le bazar qu’il avait foutu bien entendu. Nous avions déjoué ses plans ; ses cauchemars n’étaient plus. Et pourtant, il continuait de se pavaner, de penser qu’il avait une chance. Laquelle exactement ? Lorsque ses dernières ombres nous encerclèrent, il se sentit victorieux. « Ce sont tes peurs à toi, Pitch. » Je regardai Jack en fronçant les sourcils. Evidemment. Les nôtres n’étaient plus, ça tombait sous le sens. C’est à ce moment que je vis dans les yeux de Pitch que tout changea pour lui. Pris d’une peur soudaine, il nous donnait raison sans ménagement. S’il avait été imposant, il n’avait jamais perdu cette peur au fond de lui, qui lui disait « attention, personne ne va plus croire en toi », nous le savions bien, c’était le lot de chacun. Il attirait ses cauchemars comme un aimant et, finalement, déguerpit en criant. La suite ne fut plus si sombre. Quoi que… si je me souviens vaguement de la promotion officielle de Jack qui fit de lui un gardien, ma tête me disait avec certitude que j’avais fini dans ses bras. Deux secondes, certes, mais quand même.
Manon/cassiopeia
Toujours tout dans la présa du staff
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Dernière édition par Cléophée F. Loiseau le Ven 16 Mai - 13:26, édité 6 fois
Sujet: Re: Cléophée ♈ la petite souris, c'est la filière française. Jeu 24 Avr - 19:30
C'est l'histoire de la vie, le cycle éternel
« When we met, I wasn’t just unloved and unloving. I was an enemy of love. Love had only brought me pain. My walls were up, but you brought them down. You brought me home. - ouat, saison 4. »
Naël & Cléophée ; 17 & 17 ans.
Ses lèvres contre les miennes, je ne souhaitais pour rien au monde que ce moment s’arrête. Pourtant, il devait s’arrêter. C’était ainsi. On en avait discuté, c’était le mieux à faire, nous le savions bien. Mais j’étais tellement bien, là, dans les bras de Naël, que j’avais l’impression que plus rien n’avait d’importance. Je me sentais juste à ma place, en sécurité, heureuse. N’était-ce pas ce que tout le monde cherchait ? Alors pourquoi quand, moi, je l’avais trouvé, je devais m’en séparer ? Oh, je connaissais bien la réponse à cette question. Mais en sentant son souffle, là, encore une fois se mêler au mien, je me disais que nos certitudes étaient bien futiles. Qu’elles ne pouvaient être vraies, qu’elles étaient stupides. Qu’on se prenait la tête pour rien. Mais non, nous avions eu raison de prendre une telle décision. Et c’était pour ça que je ne voulais pas que ce baiser se termine. Que tout se fige dans le temps. Mais évidemment, je sentis Naël s’éloigner de moi. Je ne savais combien de temps nous étions restés ainsi mais ça m’avait paru de toutes manières trop court. Je finis par consentir à reculer mon visage. Plonger mon regard dans le sien me fit prendre conscience des choses d’un coup. Je souris, encore proche de lui, et acceptait finalement notre décision. Naël avait toujours été là pour moi comme je l’avais été pour lui ; nous nous étions rencontrés au bac à sable sans plus jamais nous quitter, nos parents respectifs étant amis et voisins. Il m'avait soutenue quand mon père était au plus bas, quand ma belle-mère était décédée... Dire qu’il n’était pas la personne me connaissant le mieux aurait été mentir. Copains, amis, confidents, meilleurs amis, nous avions tout été, en passant par un couple. Et c’est ce à quoi nous mettions un terme ce soir-là, notre amitié étant bien plus importante. Oh, ça n’avait pas été une décision facile, loin de là… mais nous savions que c’était mieux ainsi. La complicité que nous avions n’en serait pas dégradée, au contraire ; et puis, nous l’avions presque senti comme un passage obligé, un moment dans notre relation qui nous avait dit « vous devez tester, vous vous aimez bien trop, et il y a trop d’attirance entre vous ». Après avoir ignoré ça pendant quelques temps, évidemment nous avions fini par craquer… Mais une amitié sans pareille ne pouvait être gâchée par ça. Je soupirai légèrement. Il y avait tant de détermination dans son regard – celle qui tenait trop à notre amitié – que je ne pus m’empêcher de prendre en confiance moi-même. Alors que lui au contraire se mit à sourire en coin, s’avançant vers moi tandis que je me penchais en arrière. « Dis-donc… le dernier baiser était parfait. Ne le gâche pas. » Il leva un sourcil, apparemment surpris que je m’en tienne à notre décision. « Qui te dit que j’vais le gâcher ? » Je pouffai devant sa fierté. Il réussit à me faire douter quelques secondes ; mais je foutus ma main sur sa tronche pour l’éloigner. « T’es bête. » C’était ainsi. Amis, pour la vie.
Dana & Cléophée ; 15 & 24 ans.
J’arrivai devant la maison familiale, à Avranches. Soupirant quelque peu, je franchis la porte d’entrée. La raison de ma venue n’était pas réellement positive mais c’était toujours un plaisir de venir voir mon père et ma sœur. Enfin, ma demi-sœur, en réalité. Elle était justement le sujet de mes préoccupations, et surtout celui de la démotivation de notre père. Je fis quelques pas dans le salon et vis ce dernier devant la télévision, regarder une émission apparemment culinaire sans vraiment la suivre. Je me postai derrière le fauteuil et passai mes bras autour de son cou. « Coucou ! » Il sursauta à peine avant de se lever et m’enlacer. « Comment tu vas ? » Il me lâcha et je posai un baiser sur sa joue, avant de le voir faiblement sourire. « Oh tu sais, ça va ça vient. » Il m’ébouriffa les cheveux avant de lancer un regard accompagné d’un coup de tête vers les escaliers. « Elle est dans sa chambre. » J’acquiesçai en souriant avant de me diriger vers l’étage supérieur. Je m’inquiétais toujours pour mon père mais je n’aimais pas insister sur son état. Ça n’allait pas depuis la mort de ma belle-mère – la mère de Dana – et c’était même de pire en pire. Oh, il n’était pas alcoolique ou ce genre de chose mais le moral n’était plus là, il vivait un peu mécaniquement. Et je ne savais pas quoi trouver pour lui redonner le sourire ; le vrai. Quant à Dana… c’était un peu – beaucoup – la galère. Bon, on ne pouvait pas dire que l’histoire de la famille était simple… ma mère avait quitté mon père en lui laissant un bébé sur les bras quand j’avais un an. Ce fut dur mais il m’aimait tellement qu’il réussit à ne pas sombrer. Il a rencontré quelques temps après ma belle-mère avec qui il a eu Dana… belle-mère qui découvrit un cancer et y succomba quand j’avais quinze ans ; Dana six. Ce fut un coup réellement dur pour tout le monde et si Dana ne sembla pas trop y réagir d’abord, à partir de la préadolescence ça devint compliqué. Jeune rebelle, grosso modo. Mon père avait bien du mal à la contenir et ça aggravait un peu son « état », de se voir si impuissant. Elle ne se droguait pas non plus, disons simplement qu’elle se voulait trop âgée pour son âge et que l’autorité ne fonctionnait pas. J’arrivai devant sa chambre dont la porte était entre-ouverte. Je toquai trois fois et poussai le battant, découvrant ma sœur de l’autre côté de son lit, assise à terre et adossée à lui. Je posai mon sac à l’entrée et fit le tour du lit pour me trouver face à elle. En me voyant, elle passa sa main sous ses yeux et détourna le visage. « Hey. » Je la vis regarder par terre. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Je me retins de soupirer ; ça commençait bien. J’adorais complètement ma sœur mais parfois, des baffes se perdaient. Bien que cette fois, je voulais rester zen autant que possible. Si lors de mes précédentes venues, j’avais essentiellement joué le rôle d’une mère, je souhaitais maintenant lui faire comprendre les choses. Il était temps qu’elle ouvre les yeux et commence à se prendre en main, dans le bon sens. « Je suis venue voir comment ça allait. Et puis c’est aussi ma maison. » Elle lâcha un « pfff » remarquable. « Qu’est-ce que tu crois. Ça va. » Mais bien sûr. « A la façon dont t’es fringuée, j’aurais plutôt dit que non. » Elle portait un bustier rehaussant sa poitrine ; à quinze ans, elle n’en avait pas besoin, et je doutais qu’elle soit acceptée ainsi en cours. « Qu’est-ce que ça change, que j’sois fringuée comme ça ou autrement ? » Je fronçai les sourcils. C’était juste une ado inconsciente et souffrant à retardement de la mort de sa mère et de l’absence de son père. Mais ça n’était pas une raison pour se laisser sombrer. « Ça change que ça envoie une mauvaise image de toi, que tu pourrais te faire agresser, que ça n’est pas une façon de s’habiller comme ça surtout à ton âge. » Elle se tourna vers moi cette fois, pour me lancer un regard digne des plus grands westerns. « T’en as pas marre de venir ici juste pour m’engueuler ? » Je croisai les bras. « T’en as pas marre d’agir comme une fausse rebelle et faire de la merde à tel point que je doive venir ici ? Regarde-toi ! Tu trouves réellement normal de t’habiller comme ça à quinze ans ? De rentrer à pas d’heure ? De bosser que ce qui te chante pour les cours ? De te foutre en l’air, grosso modo ? Et pourquoi ? Parce que Lisa est morte ? Tu ne la feras pas revenir en faisant ça. Tu ne changeras pas papa en faisant ça. Tu ne t’apporteras rien de bon en faisant ça. Tu te perdras toi et tu nous perdras nous en faisant ça. Après, si c’est tout ce qui t’intéresse, faire des conneries toute ta vie et rester dans la maison de papa, fais. Tu avais le droit de pleurer ta mère, tu en as encore le droit aujourd’hui, mais t’as pas le droite de foutre ta vie en l’air et rendre encore plus pénible celle de papa juste parce que tu t’assumes pas et que tu veux te faire entendre. Y’a d’autres façons de le faire. T’as quinze ans, Dana, pas dix, pas vingt. T’as pas à te comporter en parfaite gamine ni prétendre être responsable de tes actes, c’est loin d’être le cas. T’as des passions ? Des envies ? Des idées d’études ? Des passe-temps autres que sortir faire genre que tu fumes ? Alors ne les gâche pas. Vis avec ton âge, avec tes potes, pas ceux des grands frères de tes potes. Prend le temps de te connaître, de faire des trucs de ton âge, tu vas ruiner ton adolescence, et tu le sais. T’es juste trop fière pour l’admettre. » Dana ne réagit pas. Du moins, elle posa son menton sur ses genoux et fixa un point imaginaire, digérant ce que j’avais dit. C’était sa façon de répondre dans une engueulade. Elle emmagasinait, acceptait ou non, mais restait silencieuse un moment. Je m’assis donc en face d’elle, constatant les larmes qui lui montaient aux yeux. Les minutes passaient, elle ne changea pas de position. « Ecoute… ça ne me plait pas de faire ça, contrairement à ce que tu pourrais penser. Tu es ma sœur, je t’aime et ça me fait mal de te voir agir comme tu le fais. Mais tu sais que papa ne te dira rien. Il serait temps que tu ouvres les yeux. » Ses yeux se baissèrent et ses lèvres formèrent un rictus timide. Elle essuya ses joues d’un revers de la main, puis me regarda. Mais son regard n’avait plus le même discours. Je n’y voyais plus de haine, plus d’insolence. Juste les yeux d’une ado perdue. « T’étais mieux en blonde. » Je souris en pouffant. Dana était Dana, après tout. Et peut-être que cette claque-là lui avait remis les idées en place. J’aimais à croire que c’était vrai, en tous cas. Ce fut lorsqu’elle me sourit malicieusement pour appuyer sa remarque que j’en fus convaincue.
Samuel & Naël & Cléophée ; 25 & 27 & 27 ans.
Nous arrivions devant Chez Gaston, fameux bar de l’avenue Andersen. Dès ma venue à Taleville j’avais aimé l’ambiance qui s’en dégageait et y allais depuis très régulièrement ; Naël avait pris le pli tout autant à son arrivée en ville. C’était donc tout naturellement que l’endroit était devenu l’une de nos références en matière de sorties ou tout simplement pour le fait de vouloir passer un peu de bon temps, tranquillement. Mon père nous avait fait déménager à Avranches un peu avant mon bac – surtout parce qu’il ne supportait plus de vivre là où ma belle-mère était décédée. À notre première visite du Mont Saint-Michel, on avait repéré Taleville et pour moi ce fut un vrai coup de cœur. J’avais donc quitté rapidement après ma majorité la maison pour m’installer dans cette bourgade, dont j’avais vanté la beauté à Naël, qui décida de m’y rejoindre quelques temps après. C’était notre chez nous depuis. Naël ouvrit la porte et m’invita à entrer. « Merci trésor. » Il sourit en coin en me laissant la place. Ce genre de surnoms était courant mais ça le faisait rire à tous les coups. Il pouvait s’estimer heureux que je ne l’appelle pas Nana. Enfin, tout ça était naturel pour moi. Nous franchîmes la porte et avant que nous puissions avoir le temps de repérer une table, une tête connue arrivait en sens inverse, devant nous, pour sortir. J’eus à peine le temps de me décaler poliment que j’entendis cette voix. « Hey ! » Je levai réellement les yeux vers l’intéressé, qui jusque-là n’avait que fait office de présence comme étant quelqu’un voulant sortir du bar. Samuel. Je souris naturellement en jetant un coup d’œil vers Naël. « Bonjour ! » Sourire niais, silence stupide, échange de regards hésitants. J’avais l’impression d’avoir perdu quinze ans, sans savoir vraiment pourquoi. « Tu t’en vas ? » je sous-entendais évidemment l’inviter à prendre un verre avec nous, mais je grimaçai aussitôt. C’était logique qu’il s’en aille étant donné sa direction vers la porte, et il avait de toute évidence fini de trainer ici tout comme boire. Et vu le regard que me lança Naël, je devinais que le sous-entendu ne lui convenait pas forcément. « He oui, j’ai encore plein de choses à faire, genre… glander. Hey, c’était une super expo au fait, Naël. » Il hocha la tête en guise de remerciement pendant que je pouffais. « Cléophée, je me trompe pas ? T’es dans l’art toi aussi c’est ça ? » J’ouvris la bouche pour répondre mais Naël me devança. « Non, elle fait juste genre de s’y intéresser. » Samuel fronça les sourcils pendant que je levai les yeux aux ciel, avant de frapper Naël du revers de la main. « C’est une blague… Donc oui j’ai d’abord étudié le dessin et puis ça a dérivé dans le graphisme. J’essaie de me mettre à la BD, aussi. » Je souris finalement, voyant Sam plus détendu. A ce que j’avais compris, il n’était pas lui-même dans l’art mais on s’était déjà croisés une fois, à la dernière exposition dans la galerie de Naël, pendant laquelle j’avais enfin rencontré la Leahn dont il m’avait parlé quelques fois. Enfin, sujet sur lequel je lui avais plutôt tiré les vers du nez. Et puis Samuel étant ami avec Leahn… le schmilblick s’était mis en place. « Hé bien je vais y aller. Ravi de t’avoir revue. Enfin, vous avoir revus. » Je souris et hochai la tête. « De même ! A une prochaine fois, alors. » Il acquiesça puis s’engouffra à l’extérieur. Je soupirai. « Enlève-moi ce sourire forcé d’abruti. » Naël haussa les épaules avant d’arrêter son regard dans un coin de la pièce. Je suivis sa direction et ris sèchement en apercevant une tête blonde. « T’es ridicule. » Je secouai la tête en jetant un coup d’œil vers la porte sans admettre ce que je cherchais. « Toi aussi. ».
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Dernière édition par Cléophée F. Loiseau le Jeu 29 Mai - 15:36, édité 6 fois
Sujet: Re: Cléophée ♈ la petite souris, c'est la filière française. Lun 9 Juin - 9:02
Mes félicitations !
Tu es validé ! Tu as passé avec brio l'étape de la fiche de présentation, tu vas maintenant pouvoir faire ce pour quoi tu es là : RP ! Et nous espérons que tu t'amuseras bien parmi nous
PS : approche pas mes dents je mords J'vois tellement un truc Valentin/Cléo xD ça va chiiiiier *chante* J'ai kiffé la partie avec Dana (a)
Dès à présent, tu peux faire quelques petites choses utiles : Tout d'abord, il va te falloir recenser ton avatar et ton personnage si tu ne veux pas qu'on te les pique ! Passe ensuite par les registres qui te concernent ! Pour te faire des amis, c'est par ici qu'il faut te rendre ; et si tu souhaites répertorier tes RP, c'est là que ça se passe. Peut-être attends-tu des personnages pour avancer ? Si c'est le cas, tu peux créer des scénarios (sans en abuser) dans cette partie. N'oublies pas de remplir tous les champs de ton profil ainsi qu'y mettre les liens de tes différentes fiches, c'est toujours pratique !
Tu vas pouvoir avancer comme un grand à présent ! N'hésite pas à contacter le staff au moins souci, il est là pour toi
Accueil 
C'est une grande fan des Marvel ; elle rêve d'avoir le pouvoir de voler dans les airs 
Naël avait toujours été là pour moi comme je l’avais été pour lui ; nous nous étions rencontrés au bac à sable sans plus jamais nous quitter, nos parents respectifs étant amis et voisins. Il m'avait soutenue quand mon père était au plus bas, quand ma belle-mère était décédée... Dire qu’il n’était pas la personne me connaissant le mieux aurait été mentir. Copains, amis, confidents, meilleurs amis, nous avions tout été, en passant par un couple. Et c’est ce à quoi nous mettions un terme ce soir-là, notre amitié étant bien plus importante. Oh, ça n’avait pas été une décision facile, loin de là… mais nous savions que c’était mieux ainsi. La complicité que nous avions n’en serait pas dégradée, au contraire ; et puis, nous l’avions presque senti comme un passage obligé, un moment dans notre relation qui nous avait dit « vous devez tester, vous vous aimez bien trop, et il y a trop d’attirance entre vous ». Après avoir ignoré ça pendant quelques temps, évidemment nous avions fini par craquer… Mais une amitié sans pareille ne pouvait être gâchée par ça. Je soupirai légèrement. Il y avait tant de détermination dans son regard – celle qui tenait trop à notre amitié – que je ne pus m’empêcher de prendre en confiance moi-même. Alors que lui au contraire se mit à sourire en coin, s’avançant vers moi tandis que je me penchais en arrière. « Dis-donc… le dernier baiser était parfait. Ne le gâche pas. » Il leva un sourcil, apparemment surpris que je m’en tienne à notre décision. « Qui te dit que j’vais le gâcher ? » Je pouffai devant sa fierté. Il réussit à me faire douter quelques secondes ; mais je foutus ma main sur sa tronche pour l’éloigner. « T’es bête. » C’était ainsi. Amis, pour la vie. 
Si lors de mes précédentes venues, j’avais essentiellement joué le rôle d’une mère, je souhaitais maintenant lui faire comprendre les choses. Il était temps qu’elle ouvre les yeux et commence à se prendre en main, dans le bon sens. « Je suis venue voir comment ça allait. Et puis c’est aussi ma maison. » Elle lâcha un « pfff » remarquable. « Qu’est-ce que tu crois. Ça va. » Mais bien sûr. « A la façon dont t’es fringuée, j’aurais plutôt dit que non. » Elle portait un bustier rehaussant sa poitrine ; à quinze ans, elle n’en avait pas besoin, et je doutais qu’elle soit acceptée ainsi en cours. « Qu’est-ce que ça change, que j’sois fringuée comme ça ou autrement ? » Je fronçai les sourcils. C’était juste une ado inconsciente et souffrant à retardement de la mort de sa mère et de l’absence de son père. Mais ça n’était pas une raison pour se laisser sombrer. « Ça change que ça envoie une mauvaise image de toi, que tu pourrais te faire agresser, que ça n’est pas une façon de s’habiller comme ça surtout à ton âge. » Elle se tourna vers moi cette fois, pour me lancer un regard digne des plus grands westerns. « T’en as pas marre de venir ici juste pour m’engueuler ? » Je croisai les bras. « T’en as pas marre d’agir comme une fausse rebelle et faire de la merde à tel point que je doive venir ici ? Regarde-toi ! Tu trouves réellement normal de t’habiller comme ça à quinze ans ? De rentrer à pas d’heure ? De bosser que ce qui te chante pour les cours ? De te foutre en l’air, grosso modo ? Et pourquoi ? Parce que Lisa est morte ? Tu ne la feras pas revenir en faisant ça. Tu ne changeras pas papa en faisant ça. Tu ne t’apporteras rien de bon en faisant ça. Tu te perdras toi et tu nous perdras nous en faisant ça. Après, si c’est tout ce qui t’intéresse, faire des conneries toute ta vie et rester dans la maison de papa, fais. Tu avais le droit de pleurer ta mère, tu en as encore le droit aujourd’hui, mais t’as pas le droite de foutre ta vie en l’air et rendre encore plus pénible celle de papa juste parce que tu t’assumes pas et que tu veux te faire entendre. Y’a d’autres façons de le faire. T’as quinze ans, Dana, pas dix, pas vingt. T’as pas à te comporter en parfaite gamine ni prétendre être responsable de tes actes, c’est loin d’être le cas. T’as des passions ? Des envies ? Des idées d’études ? Des passe-temps autres que sortir faire genre que tu fumes ? Alors ne les gâche pas. Vis avec ton âge, avec tes potes, pas ceux des grands frères de tes potes. Prend le temps de te connaître, de faire des trucs de ton âge, tu vas ruiner ton adolescence, et tu le sais. T’es juste trop fière pour l’admettre. » Dana ne réagit pas. Du moins, elle posa son menton sur ses genoux et fixa un point imaginaire, digérant ce que j’avais dit. C’était sa façon de répondre dans une engueulade. Elle emmagasinait, acceptait ou non, mais restait silencieuse un moment. Je m’assis donc en face d’elle, constatant les larmes qui lui montaient aux yeux. Les minutes passaient, elle ne changea pas de position. « Ecoute… ça ne me plait pas de faire ça, contrairement à ce que tu pourrais penser. Tu es ma sœur, je t’aime et ça me fait mal de te voir agir comme tu le fais. Mais tu sais que papa ne te dira rien. Il serait temps que tu ouvres les yeux. » Ses yeux se baissèrent et ses lèvres formèrent un rictus timide. Elle essuya ses joues d’un revers de la main, puis me regarda. Mais son regard n’avait plus le même discours. Je n’y voyais plus de haine, plus d’insolence. Juste les yeux d’une ado perdue. « T’étais mieux en blonde. » Je souris en pouffant. Dana était Dana, après tout. Et peut-être que cette claque-là lui avait remis les idées en place. J’aimais à croire que c’était vrai, en tous cas. Ce fut lorsqu’elle me sourit malicieusement pour appuyer sa remarque que j’en fus convaincue.
Sourire niais, silence stupide, échange de regards hésitants. J’avais l’impression d’avoir perdu quinze ans, sans savoir vraiment pourquoi. « Tu t’en vas ? » je sous-entendais évidemment l’inviter à prendre un verre avec nous, mais je grimaçai aussitôt. C’était logique qu’il s’en aille étant donné sa direction vers la porte, et il avait de toute évidence fini de trainer ici tout comme boire. Et vu le regard que me lança Naël, je devinais que le sous-entendu ne lui convenait pas forcément. « He oui, j’ai encore plein de choses à faire, genre… glander. Hey, c’était une super expo au fait, Naël. » Il hocha la tête en guise de remerciement pendant que je pouffais. « Cléophée, je me trompe pas ? T’es dans l’art toi aussi c’est ça ? » J’ouvris la bouche pour répondre mais Naël me devança. « Non, elle fait juste genre de s’y intéresser. » Samuel fronça les sourcils pendant que je levai les yeux aux ciel, avant de frapper Naël du revers de la main. « C’est une blague… Donc oui j’ai d’abord étudié le dessin et puis ça a dérivé dans le graphisme. J’essaie de me mettre à la BD, aussi. » Je souris finalement, voyant Sam plus détendu. A ce que j’avais compris, il n’était pas lui-même dans l’art mais on s’était déjà croisés une fois, à la dernière exposition dans la galerie de Naël, pendant laquelle j’avais enfin rencontré la Leahn dont il m’avait parlé quelques fois. Enfin, sujet sur lequel je lui avais plutôt tiré les vers du nez. Et puis Samuel étant ami avec Leahn… le schmilblick s’était mis en place. « Hé bien je vais y aller. Ravi de t’avoir revue. Enfin, vous avoir revus. » Je souris et hochai la tête. « De même ! A une prochaine fois, alors. » Il acquiesça puis s’engouffra à l’extérieur. Je soupirai. « Enlève-moi ce sourire forcé d’abruti. » Naël haussa les épaules avant d’arrêter son regard dans un coin de la pièce. Je suivis sa direction et ris sèchement en apercevant une tête blonde. « T’es ridicule. » Je secouai la tête en jetant un coup d’œil vers la porte sans admettre ce que je cherchais. « Toi aussi. ».
mah la graphiste va pas aller zieuter des jolies dents voyons 
!
)
rebienvenue avec ces choix parfaits 
