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 when the legend becomes fact, print the legend

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Silas Wharol

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Silas Wharol
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MessageSujet: when the legend becomes fact, print the legend   when the legend becomes fact, print the legend EmptyMar 21 Jan - 21:14




 
 
 
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Un chat de salon ? Ce sale rat, putois de coño de maricon. Je vais lui montrer, il va voir si mes coussinets sont aussi mous que son ventre gonflé de pintes. Cabrón. Je vais lui rapporter son bijou, et il aura la tête de la bête avec. « Perdón mon seigneur, mais permettez-moi de vous dire qué yé soui le mercenaire qu'il vous fallait. » Je plisse les paupières, et étire un sourire moqueur, dévoilant mes canines aiguisées. S'il n'avait pas des trousses pleines de pièces à m'offrir, j'aurais pris un mâlin plaisir à lui fermer son sale bec encore sale d'huile et de gras. Mais sur mon honneur, je ne peux me permettre de tels calomnies devant des gens si nobles. J'ai des principes, et une réputation à tenir. Avec grand cérémonie, je fais volte-face, laissant ma cape dégueuler un flot de poils roux dans l'air, et me dirige vers la sortie pour entamer la quête qui m'a été confiée. Ainsi, la légende serait vraie. Méduse, mythe parmi tant d'autres, existerait. Mais il en faudrait plus pour m'étonner, ou me faire peur. Certes certes, je résiste difficilement aux charmes de la gente féminine. Mais si elle est telle qu'on la décrit, un monstre, alors je n'aurais aucun mal à me tirer d'affaire. Plus je déambule dans ce village, plus je me demande ce que sa population y trouve. Il est vrai qu'il manque de charme, et son seigneur semble n'avoir d'intérêt que pour son propre appétit. Bientôt j'aperçoit une calèche et m'en approche. « Oh mais tu es adorable toi ! Mais ne pisse pas sur mes roues, tu es prévenu. » J'hausse les sourcils et pose fermement mes pattes sur mes hanches. Il est parfois bien utile d'attendrir, mais dans ces moments-là, alors même que je suis affublé de mon attirail de bataille, quand ils ne remarquent pas ma différence, je me sens vraiment rabaissé. « Tou me prends pour un de ces chiens répugnants et sans aucune dignité ? »

Sans surprise, l'homme tire ses traits en une grimace ébahie, même presque dégoûtée. Mais il ne part pas non plus en hurlant. On a vu pire que des chats qui parlent dans ces contrées. Le cocher s'éloigne pour s'installer dans son vieux char, et j'en profite pour sauter souplement dedans, entre le blé et les fromages qu'il doit livrer. D'un moment à l'autre, il faudra bien que son chemin croise la forêt enchantée, et c'est justement là où je vais. Ah, parfois, il me serait bien utile d'avoir les bottes des sept lieux, à la place de ces vieilles chausses qui ne me font pas aller plus loin que quelques centimètres en une enjambée. Mais je ne perds pas espoir de les trouver un jour, et les voler à son porteur. Quand enfin nous sommes suffisamment enfoncés dans un sentier de la forêt, je déguerpis sans bruit et me hâte entre les arbres. Je retrousse légèrement mes moustaches. Quelque chose ne va pas. Je le sens dans l'air, le ressens dans la terre. J'entre en communion spirituelle avec la nature. Elle me parle. Après tout, je ne suis pas n'importe qui. Je suis le chat potté. J'ai l'ouïe, l'odorat du félin. Je peux déceler ce que les hommes ne perçoivent pas. Et je perçois… « MAMA MIA ! » Avant même de réaliser, j'ai fait un bond de quelques mètres au dessus du sol, et je sens mes poils hérissés le long de mon échine, jusqu'à ma pauvre queue. Mon instinct de survie me dicte la défense, mes griffes sont toutes sorties, et un son ignoble sort du fin fond de mon gosier. Je ne rêve pas. Il y a bien une femme, bleue de la tête aux orteils, face à moi, dont quelques bout de chairs et de peaux sont détruits, pourris jusqu'à la moelle. Mais il n'y a pas de sang, seulement des os ressortants. Je ne peux quand même pas rester là sans rien faire. Cette gente dame a des soucis, de gros soucis. Reprends tes esprits potté, tu as vu pire que ça. Montre toi courageux. « Yé soui navré ma belle, yé… yé marché sur oune épine, rien à voir avec vous. » Je me redresse vivement et époussète une écharde invisible de mes coussinets en arborant un faux sourire, assez inquiétant. Mon chapeau en est tombé. Je le ramasse sans plus attendre et le dépose sur ma tête avant de m'approcher. « Mais y'en oublie mes manières. Je suis le chat potté. Quel est votre nom ma douce et… qué vous est-il arrivé, si yé poui me permettre. » Après une brève courbette de courtoisie, je tends le museau et dilate mes pupilles pour mieux la scruter. Je n'ai jamais vu pareil phénomène. Mais je doute qu'elle soit l'objet de ce que je recherche, sinon, je serais déjà changé en pierre. D'ailleurs, elle n'a pas de serpents faisant office de cheveux. Ce sont des papillons, qui virevoltent autour d'elle. Comme s'ils allaient la butiner, cette étrange fleur bleue.
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Victoria Romanov

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Victoria Romanov
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MessageSujet: Re: when the legend becomes fact, print the legend   when the legend becomes fact, print the legend EmptyMer 22 Jan - 20:46




 
 
 

Un écureuil descendit de son arbre et vint se disposer devant la pierre sur laquelle j'étais assise. Cela faisait quelques heures maintenant que j'étais remontée du monde des morts, et j'avais cessé de sangloter. C'était sans doutes la raison pour laquelle les animaux profitèrent du silence que  j'avais laissé après leur avoir fait subir mes pleurs, pour oser s'aventurer près de moi. Je n'osais pas lui tendre ma main, aussi je me contentai de l'observer. Il était si.. vivant. Tout comme la nature, le bruit de l'eau, la couleur du ciel, une brise de vent qui soufflait, les animaux qui dormaient, s'agitaient ou bien approchaient, les feuilles des arbres qui tombaient... J'étais pourtant bien morte. J'étais quelque part où je n'avais pas ma place, un endroit magnifique où il faisait bon de vivre mais auquel on ne pouvait s'échapper que par la mort.

Alors je serai condamné à rester ici pour le restant de mes jours ? Quel autre choix avais-je désormais ? Mourir ? Je ne le pouvais pas, j'étais déjà un cadavre. Je ne pouvais pas non plus ressusciter, je ne voyais pas - voir plus comment faire. Je n'osais espérer ou y songer, j'avais l'impression d'avoir perdu tout espoir. Peut-être que mon âme avait eu une réelle valeur ? Peut-être bien que si je me sentais encore plus triste et... vide, c'était à cause de mon marché. Je ne pouvais pas vraiment le savoir, puisque je venais tout juste de le faire. Ce nain n'était peut-être qu'un escroc, un misérable voleur ! Profitait-il des gens ainsi sans avoir le moindre remord ? Pouvait-il ressentir véritablement la douleur, la peine ? J'ignorai au fond, qui il était, mais je le détestais. Je n'étais pas seulement triste, j'étais également énervée.

L'écureuil et d'autres animaux s'étaient désormais rapprochés, mais petit à petit, car je ne bougeais pas. Après tout, mon corps n'en avait pas besoin puisque je ne pouvais pas avoir de courbatures, de crampes, je n'avais nullement besoin de respirer... j'aperçus alors quelques papillons voleter vers moi, et étrangement, ils semblaient avoir décidé de loger sur mes épaules voir même sur ma tête. Les animaux ne percevaient peut-être pas la mort, mais ils devaient sentir ce qui était étrange, et je l'étais. Néanmoins, cela m'arracha un sourire, comme si je pouvais compter sur leur présence et leur affection envers moi. Du moins, c'était ainsi que je le voyais.  Je m'autorisais alors à caresser doucement et avec beaucoup de délicatesse la tête du petit écureuil qui ne bougea même pas, se laissant faire.

Soudain, un cri attira mon attention. Me levant aussitôt du rocher sur lequel j'étais, et faisant fuir les animaux se trouvant autour de moi, je posais mon regard sur un chat au pelage roux qui semblait terrorisé. Etait-il possible qu'il m'ait réellement adressé la parole ? Enfin, si on pouvait dire qu'il m'avait parlé. Si j'avais pu, si j'avais su... J'aurai fui, je serai partie me dissimuler derrière un arbre peut-être. Pour éviter qu'il n'ait peur en me voyant. Mais c'était malheureusement trop tard, il avait eu peur. Je restai debout à le fixer sans vraiment savoir quoi faire. Il reprit alors la parole, arborant un accent que je n'avais jamais entendu auparavant. Etait-ce vraiment normal ? Le monde avait-il changé en mon absence ? De plus... il portait des bottes. Et même un chapeau ! Et il marchait sur deux pattes.

Bien qu'il se soit excusé et présenté, et fasse mine de s'être remit de ses émotions, je peux sentir qu'il se sent toujours mal à l'aise. Je peux le comprendre, à l'époque où mon cœur battait toujours, j'aurai sans doutes eu peur moi aussi de voir un revenant. Dire qu'aujourd'hui, j'étais devenue ce que j'aurai crains autrefois...
« Je suis navrée de vous avoir fait peur, chat potté. Vous n'avez pas à vous excuser de quoi que ce soit d'ailleurs, de nous deux c'est bien moi le monstre. » Je lui adressais un sourire triste avant de m'agenouiller pour être un peu plus à sa taille, bien qu'il était à quelques mètres de moi. « Mon nom est Emily. Je suis... disons simplement que je n'appartiens pas vraiment à ce monde. J'y ai appartenu, autrefois. »

Je l'observai attentivement, me demandant comment il pouvait être debout ainsi et comment il s'y était prit pour acquérir une voix.. humaine. Les chats que j'avais connu et même les autres animaux n'avaient pas le don de la parole. Pas même Sparky, dans le monde des morts. Je ne voulais pas lui faire davantage peur, aussi j'hésitais à lui dire l'endroit d'où je venais. Le problème, c'était que si je ne disais rien, il aurait peut-être encore plus peur. « Suite à un marché conclu avec quelqu'un, je suis passée du monde des défunts à celui-ci... je pensais revenir à la vie, mais je me suis trompée. » Je décidais finalement de me relever, lui tournant le dos pour me rapprocher d'un courant d'eau non loin d'ici.

Je m'asseyais dans l'herbe, passant doucement main dans l'eau. Il n'y avait visiblement aucun poisson et aucun insecte alentours. Je tournais la tête vers le chat potté, qui n'était étrangement pas encore partit.
« Que fais tu ici ? Tu n'es pas obligé de rester tu sais, je ne le prendrai pas mal. Je ne peux pas ressentir la solitude ou bien la tristesse. Pars, si tu le désire, ne te sens pas obligé de rester. » Je ne voulais pas qu'il parte, et je lui avais mentit. Je pouvais toujours ressentir, principalement la tristesse. Mais je n'avais pas à retenir l'attention des vivants, et puis... qui sait, peut-être allait-il répéter ce qu'il avait vu dans la forêt ? Il avait mon nom à présent... au fond, peut-être que c'était plutôt à moi de me méfier.
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Silas Wharol

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MessageSujet: Re: when the legend becomes fact, print the legend   when the legend becomes fact, print the legend EmptyLun 3 Mar - 12:41




 
 
 

Cette demoiselle emploie des mots bien forts et peu avantageux à son propre compte. Je ne peux m'empêcher de laisser mon visage se déformer par des traits grimaçants, des traits qui peinent à comprendre ce qu'il se passe, qui elle est, ce qu'elle fait ici, et pourquoi donc semble-t-elle si démunie, perdue et triste. Je n'aurais pas dit d'elle qu'elle était un monstre, oh ça non. Je peux le dire, puisque je suis justement à la recherche d'un être monstrueux. Cette fleur bleue là a l'air bien trop pure pour en être un, mais il semblerait qu'elle soit elle-même la victime d'un monstre. Mais que diable a-t-il pu lui arriver, pour qu'elle ait l'air si torturée, à l'extérieur, comme à l'intérieur. « Mon nom est Emily. Je suis... disons simplement que je n'appartiens pas vraiment à ce monde. J'y ai appartenu, autrefois. » J'hausse un sourcil, ne cessant pas de l'observer sous toutes ces coutures. Elle est agenouillée devant moi, le regard livide mais l'âme dégageant une aura bonne et aimante. Cette belle, je peux percevoir qu'elle ne veut de mal à personne. J'en suis même sûr. Mais décidément je suis curieux de savoir ce qu'elle veut dire par ne pas appartenir à ce monde. Je serais prêt à la croire, évidemment, j'en ai vu des choses, j'en ai appris ici, l'inimaginable, l'impossible existe. « Que voulez-vous dire par là ? » Je reste sceptique, en léger retrait tout de même. Je ne donne pas ma confiance aussi facilement, et pourtant je le veux. Je veux aider cette gente dame, si je le peux. Je ne lui dois rien mais je suis un chat qui peut faire preuve de bonté et d'honneur gratuitement, sans rien demander en retour. Il suffit d'attendrir mon coeur. « Suite à un marché conclu avec quelqu'un, je suis passée du monde des défunts à celui-ci... je pensais revenir à la vie, mais je me suis trompée. » dit-elle avant de se relever pour se diriger vers un cours d'eau. Je l'observe, bleue mélancolique, caressant d'une main ébréchée l'eau s'insinuant entre ses doigts à moitié humains. Je m'approche alors discrètement pour m'agenouiller à mon tour près d'elle, perdant moi aussi le regard sur le cours d'eau. Je reste silencieux, vide un instant. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui avait échappé aux bras de la mort, je ne pensais même pas que cela était possible. Une revenante, c'est une chose folle, mais j'y crois.

« Que fais tu ici ? Tu n'es pas obligé de rester tu sais, je ne le prendrai pas mal. Je ne peux pas ressentir la solitude ou bien la tristesse. Pars, si tu le désires, ne te sens pas obligé de rester. » Emily me réveille doucement de mes songes. Nos regards se croisent et je me redresse sur mes pattes arrières, rehaussant mon chapeau. Je ne peux décemment pas laisser une demoiselle en détresse triste et seule dans sa misère. Ce serait désolation. Il n'est jamais bon de passer de pacte avec quelqu'un, cela implique magie et la magie vient toujours avec un prix. Je veux aider Emily à payer sa dette, son prix. « Yé n'ai pas l'intention de partir et vous laisser à votre triste sort. Vous savez ma chère, l'erreur est humaine. Yé peux bien croire que vous êtes mi-morte, mi-vivante, mais vous né mé ferez pas gober que la tristesse ou la solitude né vous accable pas. Et yé déteste voir les jolies filles tristes ! » Un sourire légèrement tordu se dessine sur mon museau, légèrement gêné, et pourtant sincère au même titre que mes dires. Seulement, j'ai déjà une quête sur le dos, et je ne peux pas perdre plus de temps. Il va falloir qu'Emily m'accompagne dans mon aventure, que je ne perde pas mon regard d'elle. Elle pourrait tomber entre de plus mauvaises mains que la personne avec qui elle a conclu son marché. Le chat potté ne peut pas laisser cela arriver ! Elle a fait la moitié du chemin, elle est revenue jusqu'ici, elle a sans doute dû passer par de terribles épreuves mais là ne s'arrête pas sa course. Il faut que nous la rendions totalement humaine si c'est son souhait. Mais d'abord, j'ai une Médusa sur les coussinets. « Yé dois néanmoins m'occuper d'un tou pétit minouscoule détail, avant dé m'occuper de vous. Mais que diriez-vous dé venir avec moi ma douce ? Yé vous promets de vous aider, et sur ma vie, yé vous rendrai la vôtre. »
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Victoria Romanov

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MessageSujet: Re: when the legend becomes fact, print the legend   when the legend becomes fact, print the legend EmptyDim 9 Mar - 1:07




 
 
 

J'avais du mal à saisir pourquoi il était toujours là, mais je m'en réjouissais quelques peu, bien que cela puisse paraître égoïste. Mais il était le premier être vivant à me parler, et c'était tellement précieux. J'avais besoin de ça, je ne voulais pas qu'il reparte et que lui et moi fassions comme si rien ne s'était passé. Mais au fond, qu'attendais-je exactement ? Quitter cette forêt ? Pour aller où ? Pour me balader l'air de rien dans les villages ? Pour montrer à toutes et à tous que j'étais mi-squelette, mi-cadavre ? Non, je ne le pouvais décemment pas. Et la place d'un chat, aussi potté qu'il puisse l'être, n'était pas dans une forêt. Nous n'avions pas à devoir nous supporter mutuellement, nous ne représentions rien de vraiment concret pour l'autre... Mais je voulais quand même y croire un peu. Penser que j'avais toujours de la valeur, même si je n'avais plus rien. Pas même un but.

Il reprit alors la parole pour me dire qu'il ne me croyait pas. Pouvait-il sentir ma peine ou la devinait-il simplement ? Ce ne serait probablement pas compliqué. Aucun cadavre ne pouvait se sentir heureux, seul, dans cet endroit. Mon monde, celui des morts, était plus coloré que celui des vivants... par moments. Pourtant, je voulais toujours continuer d'appartenir à celui des vivants. J'avais eu un fiancé, j'aurais pu me marier. Fonder une famille... mais tout ça, c'était impossible. Je ne serai jamais maman, et je n'aurai jamais plus personne. J'étais condamnée à la solitude et à la tristesse, je ne pouvais pas les vaincre. J'étais tellement... mortelle. Impuissante. J'aurai aimé au moins, être véritablement mortelle. Mais ce n'était qu'un rêve, un rêve idiot et impossible à réaliser. C'était bien ça mon problème, rêver.

Bien que c'était assez maladroit, le compliment - ça en restait un, même indirect - du chat potté me fit sourire. Il ne me fit pas chaud au cœur, mais si ce dernier battait toujours, cela aurait sans doutes été le cas. Il semblait adorable, et droit. J'ignorais si je devais lui parler comme à un animal ou comme à un être humain cependant, aussi j'avais peur de mal m'exprimer ou de faire le moindre faux-pas... Oui, malgré tout, je ne voulais pas le vexer. Mais il voulait m'aider, alors je devrai rester juste, et adroite. Il voulait m'accorder son aide. J'avais du mal à y croire, mais je le devais, que me restait-il après tout ? Il devait néanmoins faire quelque chose, il avait peut-être une tâche à accomplir, un objectif.
« Que dois-tu faire ? Je peux peut-être t'aider ! »

J'ignorais s'il devrait sortir de la forêt, mais si ce qu'il devait régler se trouver dans ces bois, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas l'accompagner. Il me le proposait, de toutes façons ! « Je serais ravie de t'accompagner, si cela implique de rester... ici. Dans la forêt. Et je te remercie pour ton aide, j'aime à penser que peut-être, il me reste encore une chance de changer le cours de ma... mort. » Je lui adressais un sourire gêné avant de me relever, l'observant un instant avant de me mettre en route avec lui. « Oh, et excuse-moi de te tutoyer... préfères-tu que je te vouvoie ? En tous cas, tu peux me tutoyer sans problèmes. »

C'était stupide, mais je venais juste de me rendre compte que presque aussitôt après l'avoir rencontré, j'avais cessé le vouvoiement. Mais vouvoyer un animal me semblait étrange... mais au fond, il était plus qu'une simple bête. Il n'agissait pas entièrement comme un chat, il était un peu comme un mélange entre un être humain à l'accent charmant et prononcé et un félin. Il était comme moi quelque part ; il n'était pas à mettre dans une catégorie en particulier. Il était spécial. « Le détails que tu as à effectuer, est-ce dangereux ? Non pas que j'ai peur, mais je voulais juste le savoir. Tu ne m'as pas l'air d'être domptable, aucun chat ne semble l'être. Excuse-moi si je m'exprime mal, mais je n'ai pas parlé à un... être vivant depuis très longtemps. »
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MessageSujet: Re: when the legend becomes fact, print the legend   when the legend becomes fact, print the legend Empty

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